Forum de FilmDeCulte

Je suis en train de me remater l'original... Eh ben bordel il faut pas, c'est fini. Heureusement qu'il y a la partition d'Elfman pour rester éveillé. C'est le film le plus MOU du monde putain, c'est ouf.

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Netflix les gars, Netflix.

Ici, on parle de Batman et Robin, cette fois ou Joel Schumacher a peint les aventures du chevalier noir aux couleurs d'une rave-party à Mikonos, avec Schwarzy en meneuse de revue façon reine des Glaces.

Et étrangement, le temps joue plus tendrement en sa faveur que l'instant T de sa sortie.

https://www.youtube.com/watch?v=vmP54S2 ... kol4AaABAg

OSEF

J'ai réussi à me procurer le mythique "Schumacher Cut", supposément plus long de 30 à 40 minutes et comprenant de nombreuses scènes plus sombres, plus sérieuses, approfondissant l'arc "guérison de Batman".

En réalité, le workprint n'est plus long que de 10 minutes.

On commence effectivement avec une scène entièrement neuve à Arkham où le Dr Burton constate que Two-Face s'est échappé en ayant écrit "The Bat Must Die" en lettres de sang sur les murs de sa cellule pour passer directement à la visite par Wayne du labo où bosse Nygma puis le film est exactement le même pendant 1h25 avant que n'intervienne la première de deux séquences situées dans la Batcave, où Wayne et Alfred discutent de la possibilité pour Wayne de raccrocher (très The Dark Knight/Rises sans l'émotion), avant que la seconde, située après l'attaque du manoir, montre un Bruce ayant oublié qu'il était Batman et contraint de s'en rappeler en s'enfonçant dans une grotte où il se confronte à ses flashbacks aperçus plus tôt, au journal de son père qui le soulage de sa culpabilité et à la chauve-souris géante dans un moment osé mais quand même un peu kitsch.

Les scènes sont intéressantes mais elles arrivent super tard. Certes, cet arc a été entamé en amont avec le personnage de Nicole Kidman, Chase Meridian ("Batman/Wayne drague une psy" c'est une bonne idée dans cette approche grossière du matériau) et les quelques répliques de Wayne à Robin sur sa soif de vengeance et l'inanité de celle-ci, parce qu'insatisfaisante et contaminant tout (intéressant de voir Schumacher interroger cette notion quand on voit sa filmo), mais ça reste assez superficiel, cela ne s'incarne pas suffisamment à travers le récit qui passe de longues plages sur les gogoleries de ses méchants.

Ce n'est donc pas une version longue qui transforme le film et on comprend aisément pourquoi le studio a préférer raccourcir pour améliorer le rythme et rester focus sur son blockbuster coloré kid-friendly qui a, je persiste à le dire, de beaux restes, dans la direction artistique et dans la mise en image débridée. Voir un film de super-héros qui déborde autant de style, qu'il soit de mauvais goût ou non, c'est rafraîchissant au vu de la production des dernières années dans le genre.

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J'avais trouvé ça très con mais bigrement bien filmé. C'est pas le nanar que tout le monde décrit, quoi.

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"Je vois ce que tu veux dire, mais..."
"Je me suis mal exprimé, pardon."

La photo est superbe, les compos sont baroques à souhait, y a un vrai truc.

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Batman Forever, ça se délite surtout au fur et à mesure. Le final c'est catastrophique avec ses énigmes pétées, son costume de Batman ultra-moche, des scènes d'action merdiques (on balance un batarang et tout explose, merci Akiva) et un décor foireux.
Avant j'aime bien Nicole Kidman en mode saute-au-paf et Robin (qui ne fait rien dans le final, merci Akiva bis).

La photo "superbe", elle sert surtout à régler ta télé pour éviter que les couleurs bavent.
Elle colle néanmoins avec la musique stridente de Goldenthal qui cherche par tous les moyens à tuer d'épuisement ses musiciens (à commencer par les trompettistes, je dirais).

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J'avais vu le 1 à sa sortie il me semble, puis quelques fois dans la décennie qui a suivi, mais je l'ai pas revu en entier depuis facile vingt ans. En tous cas pas depuis BEGINS. J'étais donc content de le redécouvrir sur l'écran du Max Linder.

Le film ayant été nanisé par sa suite, et ringardisé par le strum and drang du Nolan et de ses suiveurs, c'était quand même cool de revenir à la "source". Et immédiatement j'ai revu d'un oeil neuf ses parti-pris esthétiques tellement massifs et marqués: cette ville mal famée mais avec son architecture aynrandienne démesurée, le batsuit dingo comparé au truc de tissu de la BD ou d'Adam West, l'incroyable Batmobile, cet zone temporelle floue quelque part entre le présent et les années 30. Et puis le thème musical bien sûr.

Cependant, on ne peut nier que l'ensemble est quand même mou. L'histoire traîne la patte, le plan du Joker est haphazard, les atermoiements de Bruce Wayne sont pénibles (et sa coupe de cheveux bordel j'en parle pas). Mais il est bien que ce film ait existé, il a ouvert la voie.

J'hésite à aller voir le 2 demain, je sais pas si on va réussir à le caser.

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Liam Engle: réalisateur et scénariste

Enfin revu le ... RETURNS après un bon quart de siècle et le level up entre les deux films est fou. Que ce soit visuellement, en termes d'action, en termes d'identité, d'atmosphère, tout est plus fort, mieux assumé. Les deux méchant.e.s sont complexe et plein de facettes, Danny De Vito parfait, grotesque et touchant, et Pfeiffer amusante en childless cat lady dont le Ça ressurgit au centuple. On a l'impression d'un match parfait entre la fantaisie tordue de Burton et les exigences d'un blockbuster de l'époque, ça se marie bien et ça ne ressemble à rien d'autre.

Par contre le plan où soudain Bruce Wayne n'a plus de maquillage autour des yeux juste avant d'enlever son masque c'est gênant au possible. Au moins dans le Nolan c'était éludé. De toute façon que n'ont-ils assumé le maquillage comme Matt Reeves ? Il aurait suffi qu'en enlevant le cowl ça justifie que le maquillage soit un peu smeared et que le reste soit effacé d'un coup de manche. Un peu forcé mais moins choquant que ce non-parti pris triché et nul.

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Liam Engle: réalisateur et scénariste

ça ne prend pas.


Batman Returns > The Batman > Batman contre le Fantôme Masqué > Batman: The Movie > Batman > Batman & Robin > Batman Forever > Batman Begins > The Dark Knight > The Dark Knight Dino Rises > Justice League pété > Justice League encore plus long > Joker > Batman V Superman : l'aube de la choum > The Flash que j'ai pas vu mais qui est sûrement nul.

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Laisse, il ne connaît pas la suspension d'incrédulité.


Y a littéralement rien qui va.

1. The Dark Knight
2. Batman Begins
3. Batman Returns
4. The Dark Knight Rises
5. Batman v. Superman
6. The Batman
7. Zack Snyder's Justice League
8. Batman
9. Batman Forever
10. The Flash
11. Justice League
12. Batman & Robin

Pas vu Batman : The Movie ni The Mask of the Phantasm.
Je compte pas Joker car il n'y a pas Batman.
Je ne compte pas Suicide Squad non plus dans lequel Affleck apparaît.

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ah purée, c'est vrai que ça existe.

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Cette suspension marcherait si, comme dans le Nolan, il ne faisait pas le "montage interdit" d'enlever le cowl d'un seul coup. Il suffirait qu'il l'enlève pendant le contrechamp sur Catwoman mais ça



c'est pas possible.

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Liam Engle: réalisateur et scénariste

Bah si.

Mais bon, moi je ne regarde pas une oeuvre pour pinailler sur les dates de création de Wikipédia ou l'usage d'un terme anglais.

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Revu ...FOREVER. J'ai jamais été un hater du film et je confirme que c'est pas si mal. L'esthétique burtonienne est vrillée pour devenir un truc décadent et fluo que Schumacher film avec une générosité non-feinte. Le film est visuellement touffu au possible (bien plus que LE CHANT DU MISSOURI.......), y a tout le temps de la densité à l'image, des étincelles, des ombres, des balayages, des reflets, c'est assez fou en fait. Vulgos au possible mais le score orchestral de Goldenthal (le compositeur préféré du Cow-Boy) compense les excès camp et tacky.

Val Kilmer est franchement pas mal en Batman (et le gamin qui le joue jeune est parfaitement casté, bien joué Mali Finn) et ses deux batsuits sont dantesques, parmi les meilleurs toutes sagas confondues. Tout le "discours" sur l'identité est commun et j'aime bien comment les persos principaux sont tous plus ou moins une variation sur le même thème. D'avoir fait de la love interest une psy tiraillée est sympa à ce titre.

Là où ça péche violemment par contre c'est dans les frasques surjouées des méchants. Jim Carrey ça va mais j'aurais préféré qu'il finisse comme ça plutôt qu'il commence direct totalement déjanté, au bout d'un moment ça devient fatigant. Et marrant de retrouver Tommy Lee Jones dans une des premières occurrences du phénomène bien connu "Je suis nommé/je gagne/je joue dans un film remarqué aux Oscars et deux ans plus tard je joue le méchant dans un film de super-héros" (Alfred Molina, Mickey Rourke, Thomas Haden Church...)

Et dernier plan d'anthologie bien sûr.

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Liam Engle: réalisateur et scénariste