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MessagePosté: 24 Oct 2024, 15:44 
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Lohmann a écrit:
Ouch. C'est très sévère mais excellent texte.

Le champ-contrechamp n'est pas vraiment le problème je trouve: il y en a plein d'autres dans le film (avec sa copine, les amis du dortoir, le restaurateur odieux...). C'est plutôt la construction du film:
-pourquoi révéler ce passé du personnage à la toute fin du film?
-pourquoi le spectateur apprend-il tout ça au moment d'un interrogatoire administratif?
Dans les deux cas, ça met en question la présence de ce personnage à Paris, comme s'il avait à la justifier, à rendre des comptes.


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MessagePosté: 24 Oct 2024, 16:08 
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Je me suis aussi demandé durant le film si ce dernier n'était pas coupable d'être un film pour privilégiés qui pourront se dire bien tranquillement "ahlala quelle triste vie que celle de ces gens-là, heureusement que je ne commande pas Deliveroo" mais si le film s'adresse effectivement à gens qui ne vivent justement pas cette misère, est-ce que cette fin n'est pas justement là pour laisser le spectateur non pas "juger" mais reconnaître que la vraie raison de la fuite de Souleymane n'est pas moins valide que le mensonge qu'on lui avait dit de dire?

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MessagePosté: 24 Oct 2024, 17:03 
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Film Freak a écrit:
Je me suis aussi demandé durant le film si ce dernier n'était pas coupable d'être un film pour privilégiés qui pourront se dire bien tranquillement "ahlala quelle triste vie que celle de ces gens-là, heureusement que je ne commande pas Deliveroo" mais si le film s'adresse effectivement à gens qui ne vivent justement pas cette misère, est-ce que cette fin n'est pas justement là pour laisser le spectateur non pas "juger" mais reconnaître que la vraie raison de la fuite de Souleymane n'est pas moins valide que le mensonge qu'on lui avait dit de dire?


C'est comme ça que je l'ai prise en tout cas. Je ne trouve pas le film génial ou digne du mot chef d'oeuvre, je le trouve sérieux, appliqué, attentif à son personnage, plutôt rigoureux. Peut-être que ça gêne certains que la fin ne soit pas plus profonde ou ne sorte pas d'un certain académisme du film social, que je ne nie pas. Mais de là à en faire un film moralisateur voire douteux...


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MessagePosté: 24 Oct 2024, 18:50 
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latique a écrit:
Le champ-contrechamp n'est pas vraiment le problème je trouve: il y en a plein d'autres dans le film (avec sa copine, les amis du dortoir, le restaurateur odieux...). C'est plutôt la construction du film:
-pourquoi révéler ce passé du personnage à la toute fin du film?
-pourquoi le spectateur apprend-il tout ça au moment d'un interrogatoire administratif?
Dans les deux cas, ça met en question la présence de ce personnage à Paris, comme s'il avait à la justifier, à rendre des comptes.

La mise en scène de ce champ contre-champ est l'acmé sur laquelle la critique se cristallise, c'est le point culminant qui révèle la nature profonde du film, mais le problème est effectivement plus important que ce seul moment. Dans le fond le film est profondément mensonger, il te vend par sa réalisation caméra à l'épaule une expérience immersive, celle de te faire partager pendant 48 heures les affres des livreurs sans papiers, pour au final se terminer sur ce mensonge lors de son entretien pour obtenir des papiers. D'une le film ment sur le fait que tu partages pleinement l'expérience, parce que Souleymane a une information que tu n'as jamais avant la fin (on pourra toujours avancer que la préparation de cet interrogatoire anticipait le pipeau). De deux il s'avère que la longue litanie des avanies qu'il subit (rien ne lui est épargné, sa meuf a reçu une proposition en mariage, il se fait rouler par son "employeur" puis casser la gueule, on le percute en vélo, il se fait rabrouer par un restaurateur) et auxquelles il répond toujours avec la meilleure courtoisie (même lorsqu'on lui pique son lit il négocie bien gentiment) n'avait pour seul but que de mettre le spectateur en condition pour son jugement final. Un pur film de scénario donc. Mais au-delà de cette performance (qui est soit bien réalisé, Lojkine n'est pas un manche), le film nous dit quoi exactement, nous apprend quoi ? Rien, c'est au fond uniquement un trac politique (à l'instar d'A plein temps qui est son pendant macroniste) qui ne convaincra que ceux l'étant déjà avant d'avoir vu le film. La belle affaire...


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MessagePosté: 24 Oct 2024, 19:19 
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Loin de moi l'idére de suggérer que ces critiques, aussi brillantes soient-elles, tapent à côté et versent dans des tropes éculés au même titre que ce qu'elles dénoncent, mais en même temps, il faut peut-être arrêter de faire semblant d'être gramscien. Quels films ont réelement suscité des conversions politiques dans le chef de leurs spectateurs, en particulier dans le cinéma d'auteur ?

À la limite, à un niveau populaire, des comédies sociales réussies, comme chez les Italiens des années 60 ont cette force (surtout si elles versent dans le malaise kafkaïen comme Il Boom), peut-être à une échelle plus petite les Straub par leur rigueur, où le cinéma du monde lorsqu'il est bien fait car il laisse voire des jeux de ressemblance et de différence entre les subjectivités (mais il forme alors une sensibilité cosmopolite plutôt qu'un programme) mais en dehors de cela je ne vois pas.
Mais bon la conscience politique des réal dans pareil cas est irriguée par autre chose que le cinéma (la position fzce au fascisme voir la résistabce pour les Italiens de la grande époque, la mobilisation contre la guerre d'Algérie pour les Straub, les réalisateurs iraniens qui passent par la case prision, et les actrices qui ont plus de mal á en sortir).
Hormis lors de l'adolescence, les gens changent rarement d'avis à cause d'un film, et en un sens tant mieux, car si l'opinion est volatile à ce point dans un sens, elle peut l'être dans l'autre. Vous parlez comme si les films dotés d' un impact politique décisif sortaient tous les mercredi, alors qu'il y en eu aunmieux qu'une dizaine pendant 130 ans.
Les films sont eux-mêmes politiquement des représentations, rarement des actes, et on produit dans ces critiques de la légitimité sur de déjà-là , pas des idées ou des causes.

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Sur un secrétaire, j'avise deux statuettes de chevaux : minuscules petites têtes sur des corps puissants et ballonés de percherons. Sont-ils africains ? Étrusques ?
- Ce sont des fromages. On me les envoie de Calabre.


Jean-Paul Sartre


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MessagePosté: 24 Oct 2024, 19:43 
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Lohmann a écrit:
latique a écrit:
Le champ-contrechamp n'est pas vraiment le problème je trouve: il y en a plein d'autres dans le film (avec sa copine, les amis du dortoir, le restaurateur odieux...). C'est plutôt la construction du film:
-pourquoi révéler ce passé du personnage à la toute fin du film?
-pourquoi le spectateur apprend-il tout ça au moment d'un interrogatoire administratif?
Dans les deux cas, ça met en question la présence de ce personnage à Paris, comme s'il avait à la justifier, à rendre des comptes.

La mise en scène de ce champ contre-champ est l'acmé sur laquelle la critique se cristallise, c'est le point culminant qui révèle la nature profonde du film, mais le problème est effectivement plus important que ce seul moment. Dans le fond le film est profondément mensonger, il te vend par sa réalisation caméra à l'épaule une expérience immersive, celle de te faire partager pendant 48 heures les affres des livreurs sans papiers, pour au final se terminer sur ce mensonge lors de son entretien pour obtenir des papiers. D'une le film ment sur le fait que tu partages pleinement l'expérience, parce que Souleymane a une information que tu n'as jamais avant la fin (on pourra toujours avancer que la préparation de cet interrogatoire anticipait le pipeau). De deux il s'avère que la longue litanie des avanies qu'il subit (rien ne lui est épargné, sa meuf a reçu une proposition en mariage, il se fait rouler par son "employeur" puis casser la gueule, on le percute en vélo, il se fait rabrouer par un restaurateur) et auxquelles il répond toujours avec la meilleure courtoisie (même lorsqu'on lui pique son lit il négocie bien gentiment) n'avait pour seul but que de mettre le spectateur en condition pour son jugement final. Un pur film de scénario donc. Mais au-delà de cette performance (qui est soit bien réalisé, Lojkine n'est pas un manche), le film nous dit quoi exactement, nous apprend quoi ? Rien, c'est au fond uniquement un trac politique (à l'instar d'A plein temps qui est son pendant macroniste) qui ne convaincra que ceux l'étant déjà avant d'avoir vu le film. La belle affaire...


Ah non je pense que tu montres ce film à des gens qui commandent sur Uber Eats et n'étaient pas plus au courant que ça des conditions, ça les fait forcément réfléchir. Après bon, l'utilité sociale d'un film est discutable, je suis pas sûr que le cinéma soit là pour ça dans la plupart des cas, comme dit Gontrand.
Quant à la "fausse immersion", à ce moment-là on arrête toute tentative de faire rentrer le spectateur dans une subjectivité... alors que ça peut être l'une des beautés du cinéma, cette tentative un peu désespérée.


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MessagePosté: 24 Oct 2024, 20:01 
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Baptiste a écrit:
Après bon, l'utilité sociale d'un film est discutable, je suis pas sûr que le cinéma soit là pour ça dans la plupart des cas.

Je ne dis pas le contraire, mais c'est au réalisateur qu'il faut dire ça, parce que lui m'a l'air convaincu du contraire (à tort, à minima de la manière dont il s'y prend).

Baptiste a écrit:
Quant à la "fausse immersion", à ce moment-là on arrête toute tentative de faire rentrer le spectateur dans une subjectivité... alors que ça peut être l'une des beautés du cinéma, cette tentative un peu désespérée.

A aucun moment je ne remet en doute l'intérêt d'un point de vue subjectif dans un film. Justement ici il ne l'est pas, d'une parce que le spectateur n'a pas certaines infos que Souleymane a (ou alors très partiellement), de deux parce que cette pseudo-subjectivité n'a pour seul but que d'angéliser Souleymane avant que le mensonge ne soit lâché, aucunement d'apporter de la véracité au récit (et ce quand bien même les évènements sont pour l'essentiel vraisemblable).


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MessagePosté: 24 Oct 2024, 21:30 
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Citation:
à l'instar d'A plein temps qui est son pendant macroniste
Toujours aussi faux.

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MessagePosté: 24 Oct 2024, 21:54 
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Mais attends Lohmann, on sait (enfin on devine avec des indices assez clairs) assez rapidement que son histoire est pipeau, et que sa demande d'asile politique est fabriquée de toutes pièces... Et pour sa mère on a des bribes d'indices aussi... J'ai l'impression que tu forces un peu le trait là.


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MessagePosté: 24 Oct 2024, 22:05 
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Bah oui...

Citation:
Justement ici il ne l'est pas, d'une parce que le spectateur n'a pas certaines infos que Souleymane a (ou alors très partiellement), de deux parce que cette pseudo-subjectivité n'a pour seul but que d'angéliser Souleymane avant que le mensonge ne soit lâché


Mais le "mensonge", le spectateur sait qu'il en est un dès le début et le film fait tout pour ne pas que ça passe pour un pêché, pour ne pas que le spectateur se permette de le juger. Y a pas du tout de "haaaan l'enfoiré en fait il mentait, bien joué l'OFPRA de l'avoir fait avouer", vraiment pas du tout...


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MessagePosté: 24 Oct 2024, 22:38 
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Le mensonge, on s'en fout en fait.
Tout le monde sait que plein de candidats réfugiés pipeautent leur histoire. C'est pas le problème.
Là, on a vu un gars sympa pendant deux jours. Il a attiré la sympathie du spectateur qui dès lors est mis dans une position favorable par rapport à son cas. L'immersion a ses imites mais au minima le film suscite l'empathie.
Alors, vu qu'il est sympa, on a envie qu'il reste, malgré son mensonge.
Et les pas sympas, il restent pas ?
Sauf que c'est pas ça qui détermine s'il est apte à rester ou pas.
Le spectateur est amené par le film à poser un jugement moral qui n'a rien à voir avec les critères de séjour ou d'expulsion et qui se substituent à eux.
Après, on peut remettre en question ces critères, on peut même remettre en question le fait même qu'il y en ait. Mais ce n'est pas le projet du film. Le film, il se borne à nous présenter "le bon gars qu'on voudrait qu'il reste".
Mais à part quelques bas du front, on a tous envie que les gens sympa puissent rester. Ca fait vraiment un film ?


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MessagePosté: 24 Oct 2024, 22:42 
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Jerónimo a écrit:
Mais attends Lohmann, on sait (enfin on devine avec des indices assez clairs) assez rapidement que son histoire est pipeau, et que sa demande d'asile politique est fabriquée de toutes pièces... Et pour sa mère on a des bribes d'indices aussi... J'ai l'impression que tu forces un peu le trait là.

Des bribes, pour l’un comme pour l’autre, le réalisateur se garde bien d’exposer clairement la vérité avant la fin. D’aucuns trouveront que c’est justement une subtilité à mettre au crédit du film, personnellement je trouve que ce ne sont que des éléments supplémentaires de manipulation d’un scénario extrêmement verrouillé.


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MessagePosté: 24 Oct 2024, 22:49 
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King Ghidorah a écrit:
Le mensonge, on s'en fout en fait.
Tout le monde sait que plein de candidats réfugiés pipeautent leur histoire. C'est pas le problème.
Là, on a vu un gars sympa pendant deux jours. Il a attiré la sympathie du spectateur qui dès lors est mis dans une position favorable par rapport à son cas. L'immersion a ses imites mais au minima le film suscite l'empathie.
Alors, vu qu'il est sympa, on a envie qu'il reste, malgré son mensonge.
Et les pas sympas, il restent pas ?
Sauf que c'est pas ça qui détermine s'il est apte à rester ou pas.
Le spectateur est amené par le film à poser un jugement moral qui n'a rien à voir avec les critères de séjour ou d'expulsion et qui se substituent à eux.
Après, on peut remettre en question ces critères, on peut même remettre en question le fait même qu'il y en ait. Mais ce n'est pas le projet du film. Le film, il se borne à nous présenter "le bon gars qu'on voudrait qu'il reste".
Mais à part quelques bas du front, on a tous envie que les gens sympa puissent rester. Ca fait vraiment un film ?


Il me semble pas du tout que le film cherche à faire de Souleymane quelqu'un de sympa! Au contraire, Lojkine semble avoir semé à dessein des moments où il est tout aussi égoïste que n'importe qui (par exemple quand il ignore les supplications d'exilés qui sont moins avancés que lui dans le processus), il est montré comme tous les persos dans le gris qui fait le réel. De là, le film est plutôt une constatation des vies concassées que produisent l'exil et les pays de non-accueil, et tous leurs dispositifs de rattachement à l'économie de marché et à la communauté via l'asile. Souleymane est un être un peu universel en ce sens. Et son histoire véritable livrée à la fin n'est à mon sens pas là pour le singulariser mais pour universaliser l'idée que derrière tout mensonge peut se cacher une vérité que la personne elle-même ne sait pas être le plus efficace des sésames.


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MessagePosté: 24 Oct 2024, 23:07 
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Titilleur

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Baptiste a écrit:
Souleymane est un être un peu universel en ce sens.


Ben, tu remplaces "sympa" par "universel" et j'écris le même message que plus haut.
Le "mensonge" n'apparait alors que comme un moyen scénaristique plaqué pour tenter de lui redonner une individualité au-delà de son aspect "universel". On revient sur l'idée de scénario trop verrouillé que met en avant Lohmann.


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MessagePosté: 24 Oct 2024, 23:09 
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King Ghidorah a écrit:
Baptiste a écrit:
Souleymane est un être un peu universel en ce sens.


Ben, tu remplaces "sympa" par "universel" et j'écris le même message que plus haut.


Euh... ça marche pas ? :o bonne nuit!


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