Vieux-Gontrand a écrit:
Et question politique (qui ne doit pas intervenir dans le verdict) : dans quelle mesure ces militants ne contribuent pas à rendre impopulaire une cause qui au départ possède un large soutien ?
Ce sont les mêmes qui bloquent les routes aux heures de pointe ou fracassent les écrans de paiement des pompes à essence pendant que les gens font la queue... Et ce toujours en se faisant filmer. Leur but n'est pas de rendre leur "cause" populaire, donc ils ne vivent pas de sentiment de contradiction et ne se soucient en rien de ce qu'ils véhiculent (lol). Leur but est d'imposer aux autres de la manière la plus théâtrale possible leur anxiété maladive, qui est à leurs yeux la chose la plus importante du monde. Politiquement et psychologiquement c'est l'équivalent d'un enfant qui se met à pleurer pendant un repas de famille parce qu'il a peur que sa mère qui vient de se lever ne revienne plus jamais. Mais chez des adultes. Chaud.
Vieux-Gontrand a écrit:
Leur moyen d'action est-il le bon ?
Une fois qu'on a compris leur vrai objectif, oui. Ils attirent l'attention et se sentent validés dans leur délire. L'environnement n'occupe strictement aucune place là-dedans et n'est qu'un pretexte à de l'exhibitionnisme hystérique.
Vieux-Gontrand a écrit:
Le catastophisme qui ne joue que sur la culpabilisation peut aussi ralentir une forme de transition écologique et contribuer à la résignation. Cela pose aussi la question d'une manipulation éventuelle (et/ou de leur bêtise s'ils cherchent justement à produire cette impopularité, le signe de leur intégrité politique et morale devient une fin en soi). L'écologie me parait être diluée ici dans une forme de puritanisme.
Puritanisme oui, encore que les Puritains qui ont si mauvaise presse ont contribué à bâtir une société florissante contre des obstacles qui pouvaient paraître, surtout à l'époque, insurmontables. Donc force à eux. Le catastrophisme climatique qui revêt cette forme-là ne contribuera jamais à rien d'autre que rassembler des pauvres gens perturbés, poussés à se comporter de manière anti-sociale et inadaptée, ce qui ne fera que susciter chez les gens normaux un mépris compréhensible, voire dans certains cas mérité. Ce phénomène doit petre interprété sous l'angle des dérives sectaires également, d'où l'intéret aussi de s'intéresser aux organismes qui réunissent ses gens et leurs fournissent un prêt-à-penser et un prêt-à-agir qui n'est pas bon pour leur santé mentale.. Ils ont besoin de soins, pas de prison. Ils subissent déjà la pire prison qui soit : être profondément déconnants et devenus incapables de s'en rendre compte.