Forum de FilmDeCulte

C'est fait.

(Sauf qu'il n'évoque pas Ryan Gosling. Tsss.)

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Ed Wood:"What do you know? Haven't you heard of suspension of disbelief?"

C'est mal parti pour le moment (l'annonce récente d'un projet de film Polly Pocket avec la fille de Phil Collins).

Oui mais réalisé par Lena Dunham donc on peut espérer un truc un peu moins aseptisé.



Oui vu ça mais je connais même pas Barney le dinosaure, impression que c'est pas (peu) connu hors des US.

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CroqAnimement votre

Il est excellent en effet, on sent d'ailleurs qu'il s'amuse vraiment c'est plaisant à voir chez un acteur et là c'est vraiment palpable.

Sinon marrant trois acteurs principaux de Sex Education qui se retrouvent en second rôle.

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CroqAnimement votre

Ça avait déjà inspiré ceci :

Putain...

En effet... En route pour le MATTEL CINEMATIC UNIVERSE.

https://www.journaldugeek.com/2023/07/27/mattel-cinematic-universe-decouvrez-les-films-de-jouets-qui-suivront-barbie/

HIGHWAY TO HELL

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Ed Wood:"What do you know? Haven't you heard of suspension of disbelief?"

D'ailleurs je me demande si l'arrêt des Maîtres de l'univers pour Netflix, annoncé la semaine dernière, n'est pas un moyen pour Mattel de refaire un partenariat plus lucratif avec une boîte de prod purement ciné et plus ambitieuse...

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Netflix les gars, Netflix.

Pas au ciné, non. J'ai encore en travers de la gorge l'argent gâché par ma séance d'Halloween Ends.

J'ai vu passer sur twitter le montage au cours duquel Ken découvre Le Patriarcat™ en regardant des écrans, avec son sourire qui s'élargit. J'imagine que dans le contexte c'est sensé être ridicule voire monstrueux, moi j'ai trouvé ça super cool et communicatif au premier degré. J'appartiens clairement pas au public cible.

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Looks like meat's back on the menu, boys!

Ça m'a l'air très subtil dites donc !

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Netflix les gars, Netflix.

Dois-je te rappeler ton message où tu dézinguais le Ghostbusters de Paul Feig que tu n'avais pas vu en te basant sur le descriptif de certaines scènes?

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Oui et d'ailleurs le mec avait raison, ce sont de loin toutes les scènes qui gâchent le film.
Mais chais pas si t'as lu mais j'ai écrit "ça a l'air" hein. Un bête post sur un bête forum, tu vois ?

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Netflix les gars, Netflix.

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Il n’y a rien d’étrange à ce que l’humour soit dirigé plutôt vers un public adulte et le message, lourdement asséné, vers les enfants. Cela sied à une culture hipster adulescente, demeurée en enfance, qui croit réinventer l’eau chaude en redécouvrant ces émotions primaires que sont la tristesse et la peur de la mort.
Rien de défouraillant dans le comique du film dont l’effet principal est la transposition d’un univers dd dessin animé en live, et le running gag privilégié celui qui réside dans le fait qu’à Barbieland, toutes les femmes s’appellent Barbie et tous les hommes Ken.
Forcément le film est terf en n’abordant pas la question de la transidentité.
(Je rigole).
Ça finit en un montage qu’on voit venir à trois plombes en mode The Giver. Les blagues en mode cinéphile sur Snyder et Le Parrain sont atterrantes. Ça m’a donné envie de revoir Repo Chick d’Alex Cox qui jouait sur un univers semblable de la bimbo, avec des effets similaires (le toc des fonds verts), infiniment moins d’argent.
Barbie veut-elle dire américaine à la fin en disant qu’elle veut devenir humaine ? Marrant de voir comment la destinée manifeste américaine ce manifeste dans cette satire ménageant chou et chèvre.
Bien aimé la chanson de Charli XCX.

Je suis à mi-chemin entre Arnotte (en moins violent) et Art Core, surtout là-dessus :



Le seul aspect que j'ai aimé c'est le parcours de Barbie qui se rend compte qu'elle est un bout de plastique sur lequel tout le monde projette ses fantasmes ou ses aigreurs et . Même si c'est torché n'importe comment avec le montage pété "femmes, je vous aime" façon pub pour Nett, ça reste plutôt une jolie conclusion là où l'éternel débat sur qui porte la culotte à la maison ou au boulot déroule son intrigue en mode pilote automatique, à tel point qu'on dirait un brouillon d'épisode des Simpson.
Globalement, j'ai trouvé qu'à part le dernier numéro musical avec les Ken, c'était pas très inspiré au niveau de la réal et ça faisait pas grand-chose des décors et costumes (à part nous donner les réfs pour les acheter) et le montage du début m'a paru un peu étouffant, à jamais laisser le temps aux gags de se développer pour privilégier plutôt la précipitation et aller directement à la prochaine étape du parcours du héros.
L'humour est gentillet, ça égratigne vraiment que dalle sinon le gag qui tombe comme un cheveu sur la soupe sur ces bitos de Snyder Bros (des sensitivity readers de Warner ont dû se lâcher au moment de la relecture ou alors leur département pub considère que c'est le nouveau Parrain, on n'est plus à ça près), mais j'ai pas l'impression que tout dans le film soit du fait des deux auteurs, malgré la promo sur l'air de "on a fait un blockbuster indé !". On dirait un peu trois films en un mal agencés : le machin sur le patriarcat pour cadres sup stressés, la pub/ravalement de façade pour Mattel et l'épopée de Barbie
Je suis étonné d'entendre les dithyrambes sur Ryan Gosling, assez nul, mais Margot Robbie apporte beaucoup (et évidemment, le film peut pas s'empêcher de le remarquer dans un énième gag de voix off tout pourri)

J'ai quand même préféré à Oppenheimer.

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HORRIBLE moment, le cringe total, quel enfer, j'aurais été Robbie j'aurais tout fait pour le supprimer tellement c'est embarassant. Et j'ai lu sur Twitter des gens trouver ça brillant.



Tu bluffes Martoni !

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CroqAnimement votre