C'est pas toi qui disais avoir une connaissance mouillée dans l'affaire FrenchBukkake par ailleurs? (je viens de vérifier et tu dis que ça fait un peu bizarre).
Plus que mouillé, mais oui en effet. J'en resterai là aussi au stade de l'allusion et de l'insinuation™, ce genre d'histoires ayant plus leur place dans un GRF. Mais le type en question a un profil un peu plus compliqué que Dominique P., si c'est à ça que tu veux en venir.
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Allez, GRF !!
_________________ Que lire cet hiver ? Bien sûr, nous eûmes des orages, 168 pages, 14.00€ (Commander) La Vie brève de Jan Palach, 192 pages, 16.50€ (Commander)
Libre à chacun de s'offusquer et de bandinteriser la question. A titre personnel, ça me convient tout à fait de savoir que des gens comme Dominique P., au Texas par exemple, vont végéter plusieurs années dans une cellule avant d'être éliminés aux frais du contribuable.
Je t'invite à regarder combien ça coûte, les couloirs de la mort de mes couilles des Ricains.
_________________ "Je vois ce que tu veux dire, mais..." "Je me suis mal exprimé, pardon."
Je remets une pièce dans la machine fait divers sordide/collusion médiatique.
Vous voyez ce titre, vous cliquez, votre curiosité malsaine titillée
Vous commencez à lire, vous tombez sur les propos du frère qui dit :
Citation:
« Avec mes sœurs, on est abasourdis. Il n’a jamais été violent, jamais ambigu avec les femmes, il ne buvait pas, même quand on était jeunes », répète-t-il, espérant encore qu’il y ait une autre explication. « S’il est coupable, il faudra qu’il paie, car ce qui est arrivé est ignoble », ajoute-t-il, admettant ses doutes : « Cette fois, les éléments s’orientent quand même plutôt vers lui… »
Vous continuez, les paragraphes qui viennent immédiatement après :
"« Cette fois », car Christophe Raule, désormais âgé de 49 ans, avait déjà été condamné en 2015 pour un viol commis quatorze ans plus tôt dans des circonstances similaires : une jeune femme marchant seule la nuit dans Lorient, étranglée avec une corde et agressée dans un jardinet. Devant la cour d’assises, il avait nié.
À l’époque des faits, en janvier 2001, Christophe Raule se réfugiait, disait-il, pour boire dans des jardinets, ébranlé par le cancer de son père, emporté quelques semaines plus tard à l’âge de 57 ans. C’est ainsi qu’il aurait laissé son ADN, retrouvé ensuite sur une chaussette de la victime et identifié bien plus tard, en marge d’une affaire de vol. « On l’avait cru, il y avait un contexte », éclaire son frère."
L'article, donc manipulateur en diable. Cela dit, le déni des proches, abondamment documenté dans ce genre d'affaires, m'étonnera toujours :
C’est un sentiment désagréable et poisseux, une terrible incertitude avec laquelle il doit désormais composer — « parce qu’on porte le même nom, qu’on est du même sang ». Sur le perron de sa maison en pierre typique de la campagne lorientaise, le frère de Christophe Raule ressasse. Voilà quinze jours que son cadet a été interpellé et mis en examen pour l’enlèvement, le meurtre et le viol d’Iris Coëtmen, une jeune étudiante de 23 ans volatilisée à la sortie d’un bar du centre de Lorient, et dont le corps meurtri avait été retrouvé le samedi 27 mai au matin, flottant dans le Blavet, à hauteur de Lanester.
Les conditions sordides de sa mise à mort — un étranglement suivi d’une noyade — et le comportement de prédateur de Christophe Raule, qui aurait repéré la jeune femme ivre, l’aurait chargée dans son fourgon avec lequel il rôdait en ville, après avoir écumé les bars, le laissent sans voix. La vidéosurveillance, son ADN retrouvé sous les ongles de la victime, ses explications contradictoires… tout cela, son frère a encore du mal à encaisser.
« Cette fois, les éléments s’orientent quand même plutôt vers lui… » « Avec mes sœurs, on est abasourdis. Il n’a jamais été violent, jamais ambigu avec les femmes, il ne buvait pas, même quand on était jeunes », répète-t-il, espérant encore qu’il y ait une autre explication. « S’il est coupable, il faudra qu’il paie, car ce qui est arrivé est ignoble », ajoute-t-il, admettant ses doutes : « Cette fois, les éléments s’orientent quand même plutôt vers lui… »
« Cette fois », car Christophe Raule, désormais âgé de 49 ans, avait déjà été condamné en 2015 pour un viol commis quatorze ans plus tôt dans des circonstances similaires : une jeune femme marchant seule la nuit dans Lorient, étranglée avec une corde et agressée dans un jardinet. Devant la cour d’assises, il avait nié.
À l’époque des faits, en janvier 2001, Christophe Raule se réfugiait, disait-il, pour boire dans des jardinets, ébranlé par le cancer de son père, emporté quelques semaines plus tard à l’âge de 57 ans. C’est ainsi qu’il aurait laissé son ADN, retrouvé ensuite sur une chaussette de la victime et identifié bien plus tard, en marge d’une affaire de vol. « On l’avait cru, il y avait un contexte », éclaire son frère.
« L’archétype du bon gars » mais une tendance « à prendre ce qui n’était pas à lui » Dernier d’une fratrie de quatre, Christophe Raule a en effet grandi sous la figure tutélaire de son père et de sa grand-mère, sa mère ayant divorcé puis disparu lorsqu’il avait à peine un an. Scolarisé « chez les bonnes sœurs » à Hennebont, il en ressortira sans savoir lire ni écrire, mais décroche un CAP de carrossier et travaille presque aussitôt.
Un an avant la première affaire, il rencontre sa compagne actuelle, dont il aura une fille. À l’adolescence, rien à signaler, hormis quelques autoradios volés, des chapardages qu’on range alors dans la case de simples bêtises. « On bricolait les mobylettes ensemble, se souvient un copain de l’époque, tombé des nues lui aussi. C’était un type sympa, qui donnait volontiers le coup de main, sans se mettre particulièrement en avant… Bref, l’archétype du bon gars ».
Seule ombre au tableau, sa tendance « à prendre ce qui n’était pas à lui ». « Il se servait dans des jardins, il était du genre à ramasser une pelle qui traîne ou les habits qui sèchent. Juste comme ça, même pas pour l’argent. Les gendarmes venaient régulièrement chez nous, ça a commencé à poser problème », détaille son frère. Une kleptomanie qui ne se démentira jamais et finira par lui coûter son poste dans une entreprise de construction du secteur, où il avait pourtant été repris après sa sortie de détention, dans l’attente de son jugement pour viol.
« Il ment très bien » À Hennebont, où il avait acquis à la même époque un pavillon au bord du Blavet, cette dérive était bien connue. « Il entassait des choses, des vélos de course, des barbecues… Puis il essayait de les revendre sur Leboncoin », assurent des voisins, désignant la bâtisse blanche au jardin parfaitement entretenu, un large Gwenn ha Du (le drapeau breton) flottant fièrement sur la terrasse.
« Sa compagne elle-même m’avait dit un jour, un peu désolée : Il ne peut pas s’en empêcher, c’est maladif », poursuit-on. Ses ennuis judiciaires, associés à plusieurs querelles — ici un mur mitoyen, là un portail dégradé —, avaient achevé de rompre les liens avec la plupart du voisinage.
À force de suspicions, un riverain avait même fini par déposer une main courante. Un autre, par installer une caméra. « Il ment très bien, commente-t-il. Un jour qu’il avait volé chez nous un outil, il a nié avec aplomb, menaçant même de porter plainte pour diffamation. Ce n’est que quand on lui a fait comprendre qu’on avait une preuve irréfutable qu’il a feint de retrouver la pièce… Quant à sa femme, il avait dû être convaincant, elle répétait qu’il était innocent. »
« Même les psys qui le suivaient disaient qu’il n’y avait aucun problème… » Son frère, lui, ne sait plus quoi penser. « Si c’est bien lui, alors tout le monde serait passé à côté pendant toutes ces années ? », s’interroge-t-il à voix haute, désemparé. « Même les psys qui le suivaient disaient qu’il n’y avait aucun problème… Maintenant, ils vont venir dire qu’il a eu des failles à cause de notre mère, mais c’est pas vrai. Notre grand-mère nous a donné tout l’amour qu’elle avait dans le cœur. Il n’a pas manqué d’affection. »
« Il devait avoir une part obscure que personne n’a jamais décelée », se désole le copain d’enfance. Une face sombre qui se serait ainsi déployée à la nuit tombée, notamment lors d’étranges ballets nocturnes, durant lesquels Christophe Raule partait le soir pour revenir, en pleine nuit, décharger sa camionnette de divers objets. Le même fourgon qui aurait enlevé Iris et que les voisins l’ont vu nettoyer en profondeur, l’air de rien, quelques jours après les faits.
Aux policiers qui l’ont brièvement placée en garde à vue, son épouse a confirmé qu’il sortait presque toutes les nuits pour aller « marcher ou pêcher ». Parfois aussi, pour voler. « Une nuit, raconte un voisin, je l’avais entendue l’engueuler parce qu’elle en avait marre. En y repensant, ça me fait froid dans le dos. Je me souviens qu’il lui avait répondu : C’est bon, j’ai tué personne… »
Inscription: 04 Juil 2005, 15:21 Messages: 22905 Localisation: Paris
Castorp a écrit:
Müller a écrit:
Libre à chacun de s'offusquer et de bandinteriser la question. A titre personnel, ça me convient tout à fait de savoir que des gens comme Dominique P., au Texas par exemple, vont végéter plusieurs années dans une cellule avant d'être éliminés aux frais du contribuable.
Je t'invite à regarder combien ça coûte, les couloirs de la mort de mes couilles des Ricains.
Oui mais c'est parce que les condamnés y restent 15 ans, pendant lesquels ils usent de tous les recours possibles... Alors que si on les tuait tout de suite
_________________ Que lire cet hiver ? Bien sûr, nous eûmes des orages, 168 pages, 14.00€ (Commander) La Vie brève de Jan Palach, 192 pages, 16.50€ (Commander)
coco.fr (devenu coco.gg pour se soustraire en partie à la législation française) c'est le pire du web français, sans doute le chat le moins recommandable qui existe. Dénoncé sur le forum jeuxvideo.com (où se racle déjà le fond des psychés humaines), ça donne une idée de l'infini...
Cette affaire est particulièrement sordide, comme les échanges sur ce chat, de là à en tirer une justification du rétablissement de la peine de mort...
Sur cette question si l'on est sérieux c'est un mouvement européen et mondial, même si Badinter a pu l'incarner aujourd'hui la peine de mort est impossible à remettre en place en Europe ou en France, juridiquement et même politiquement dans le maillage européen. Même le RN le sait quoi qu'ils racontent.
La "camisole chimique" en HP n'est en principe plus pratiquée, pas même dans le cadre d'une injonction de soins. Parce qu'il y a le plus souvent des médicaments qui n'obligent plus à cette quasi-sédation constante des patients psychotiques en crise.
La catégorisation de "psychopathe" n'est en effet pas une maladie, parce qu'elle n'est pas reprise dans les classifications CIM 11 ou DSM - V, mais c'est parce que ce n'est pas une catégorie sérieuse pour qualifier des troubles psychiatriques tels que les ont lentement et finement aboutis une centaine d'années de clinique psychiatrique informées par la psychanalyse et d'autres courants de la psychologie. Désigner des "psychopathes" ça ne tient pas si l'on s'est intéressé d'une manière ou d'une autre à la psychiatrie.
Si je lis bien ce type - qui est un salopard on est au moins d'accord là-dessus - a plus de 70 balais, aussi laxiste que soit considérée la justice française, ma main à couper qu'avec ce procès il finira sa vie en taule et dans un quartier longue peine avec injonction de soins.
La "camisole chimique" en HP n'est en principe plus pratiquée, pas même dans le cadre d'une injonction de soins. Parce qu'il y a le plus souvent des médicaments qui n'obligent plus à cette quasi-sédation constante des patients psychotiques en crise.
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euh...elle n'est peut-être pas constante mais est encore pratiquée, notamment dans le cas de malades trop vindicatifs (sans être forcément dangereux, ni qu'il y ait de liaison directe entre leur agitation et leur délire) contre le personnel soignant. J'ai en tête la mise sous narcose et/ ou la contention d'un malade qui balance une chaise d'énervement lorsqu'on lui annonce que sa date de sortie a été retardée (et peu de temps avant sa sortie effective) ou d'un autre qui, certes délirant, essaye de prendre un crayon dans la poche de poitrine d'un infirmier.
_________________ Sur un secrétaire, j'avise deux statuettes de chevaux : minuscules petites têtes sur des corps puissants et ballonés de percherons. Sont-ils africains ? Étrusques ? - Ce sont des fromages. On me les envoie de Calabre.
Jean-Paul Sartre
Dernière édition par Vieux-Gontrand le 23 Juin 2023, 11:05, édité 2 fois.
Je ne milite pas pour le retour de la peine de mort, ni même ne le justifie en tant que procédure qui nous manquerai et nous soulagerait (pour ce faire il faudrait déjà avoir un système judiciaire irréprochable, ce qui est loin d'être le cas), je dis juste que dans certains cas c'est une solution qui, moi personnellement, ne m'offusque pas. Si les personnes comme ça pouvaient avoir un accident fatal ce serait pareil à mes yeux.
Citation:
La "camisole chimique" en HP n'est en principe plus pratiquée, pas même dans le cadre d'une injonction de soins. Parce qu'il y a le plus souvent des médicaments qui n'obligent plus à cette quasi-sédation constante des patients psychotiques en crise.
Aucun rapport entre les agissements de Dominique P. et la psychose. Les patients psychotiques sont très, très largement sous-représentés dans les passages à l'acte violents liés de près ou de loin à la sphère des maladies mentales. Ils sont majoritairement victimes, en réalité. Et dans le peu de cas où il leur arrive d'être violents, ce n'est certainement pas de la manière abominable, systématique et méthodique décrite dans cet article.
Citation:
La catégorisation de "psychopathe" n'est en effet pas une maladie, parce qu'elle n'est pas reprise dans les classifications CIM 11 ou DSM - V, mais c'est parce que ce n'est pas une catégorie sérieuse pour qualifier des troubles psychiatriques tels que les ont lentement et finement aboutis une centaine d'années de clinique psychiatrique informées par la psychanalyse et d'autres courants de la psychologie. Désigner des "psychopathes" ça ne tient pas si l'on s'est intéressé d'une manière ou d'une autre à la psychiatrie.
Les troubles de la personnalité sont bien au contraire pris très au sérieux dans le milieu psychiatrique pour une raison très simple : ces patients commencent à représenter le gros du public en hospitalisation, au détriment justement du public classique, à savoir les psychotiques (au sens large). Les psychiatres sont globalement impuissants face à ces troubles, les psychologues aussi, à part pour vaguement gérer l'angoisse ressentie qui est la partie visible de l'iceberg de leurs problèmes, et les services et cliniques sont envahis. Là où je veux bien aller dans le sens de cette tentative de nuance, c'est que la psychopathie est bien souvent un des traits présents parmi d'autres dans un troubles de la personnalité global, et que les "psychopathes purs" type méchant de cinéma sont bien rares. Il existe même des personnes avec des traits psychopathiques très marqués qui restent néanmoins fonctionnelles (famille, travail) et qui ont conscience de ce qui leur manque à l'intérieur (et c'est un manque énorme), mais ce sont des cas là aussi très rares et généralement bien accompagnés et volontaires dans le soin. Dire que la psychopathie n'est pas retenue aujourd'hui comme une catégorie pertinente, ça ne correspond pas une seule seconde à la réalité de terrain en milieu hospitalier. Et ne parlons même pas de la réalité des commissariats, des milieux interlopes, des maraudes, des centres d'hébergements etc.
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La psychose au sens large n'est pas un trouble de la personnalité, et représente le gros du public des HP ?
Mais d'où tu parles ? De Sim City ?
Il y a un tas d'autres situations qui peuvent mener à une prise en charge : dépressions, T.S., alcoolisme et toxicomanie, pensée morbides liées à une autre maladie grave, le fait d'être confronté à des violences familiales aussi, des traits de caractère qu'un psychanalyste caractériserait aussi de névrotique et borderline..
Par ailleurs je nuancerais ce que dit Cyniquotron la psychiatrie clinique a peu de liens avec la psychanalyse, c'est plutôt une opposition qui tend à être englobée dans celle qui existe entre l'hôpital et la médecine libérale. Je n'ai pas l'impression que les psys en hôpital explore beaucoup l'histoire familiale des patients par exemple (et encore moins le rêve), même s'ils prennent en compte la famille comme un environnement dans lequel les membres remplissent des fonctions.
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Dernière édition par Vieux-Gontrand le 23 Juin 2023, 11:20, édité 3 fois.
C'est en effet tellement absurde et orienté que c'en est impossible à contredire
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euh...elle n'est peut-être pas constante mais est encore pratiquée, notamment dans le cas de malades trop vindicatifs (sans être forcément dangereux, ni qu'il y ait de liaison directe entre leur agitation et leur délire) contre le personnel soignant. J'ai en tête la mise sous narcose et/ ou la contention d'un malade qui balance une chaise d'énervement lorsqu'on lui annonce que sa date de sortie a été retardée (et peu de temps avant sa sortie effective) ou d'un autre qui, certes délirant, essaye de prendre un crayon dans la poche de poitrine d'un infirmier.
Ouais je fais une synthèse, on peut quand même dire que pour la prise en charge des patients on a moins recourt à la famille des benzodiazépines à haute dose qu'il y a disons 20 ans, parce qu'il y a des antipsychotiques de seconde génération qui n'impliquent pas qu'on reste à moitié endormi à baver dans une chambre fermée pendant plusieurs jours. Après je bosse pas en HP donc je ne sais pas tout des pratiques actuelles surtout avec les récentes tensions dans l'approvisionnement en médocs.
Par ailleurs je nuancerais ce que dit Cyniquotron la psychiatrie clinique a peu de liens avec la psychanalyse, c'est plutôt une opposition qui tend à être englobée dans celle qui existe entre l'hôpital et la médecine libérale. Je n'ai pas l'impression que les psys en hôpital explore beaucoup l'histoire familiale des patients par exemple (et encore moins le rêve), même s'ils prennent en compte la famille comme un environnement dans lequel les membres remplissent des fonctions.
Les classifications des maladies psychiatriques ont été modifiées par les analyses psychanalytiques, c'est indéniable. Mais déjà ancien. Ca ne veut pas dire que la prise en charge psychiatrique reproduit l'analyse, là ok.
Oui mon frère s'est retouvé attaché en 2014 pour l'histoire du crayon dont j'ai parlé .. Et il était assez delirant pour n'y voir qu'un crayon..
Maintenant ce n'est pas une pratique régulière et courante.
Par ailleurs le rapport de la psychanalyse aux psychoses est problematique (chez Lacan en particulier) mais il est intéressant de savoir que Freud a élaboré son concept de narcissisme en essayant de penser la schizophrénie (et non la névrose), et relève que le délire d'un schizophrène manifeste le contenu moral du surmoi. Malheureusement l'influence de Lacan en France a éloigné la psychanalyse de ces questions.
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