Forum de FilmDeCulte

J'ai prévu de le revoir mais j'ai pas encore trouvé le temps de le caser Un peu peur de le revoir tant mon souvenir est immaculé...

J’ai revu la première heure à la séance du matin mais un livreur a décidé de m’appeler à ce moment-là alors qu’il avait jusqu’à 22h00 pour le faire et j’ai dû partir.

Vrai cinéphile.

J’ai quand même retenu cette phrase : « En ne venant pas hier, vous m’avez permis aujourd’hui de parler de votre absence. »

Ca devait être un colis important dis donc...

La vie est plus importante que le cinéma.

On dirait du HSS.

J'ai bu du Soju hier soir, c'est vraiment comme du saké en fait.

Il va te saquer.

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Liam Engle: réalisateur et scénariste

Le soju (enfin, celui que 99% des gens consomment), c'est dégueulasse.

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"Je vois ce que tu veux dire, mais..."
"Je me suis mal exprimé, pardon."

Je m'attendais à ce que Film Freak la fasse.


Faux coréen

On est pas en 98.

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Par contre, même si c'est de l'alcool de riz comme le saké, y a une différence fondamentale : le soju est distillé.

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"Je vois ce que tu veux dire, mais..."
"Je me suis mal exprimé, pardon."

Voilà ce que tu récoltes avec ton "Liam a fait une blague parfaite" d'hier.

Revu hier. Forcément moins la claque de la première fois mais c'est quand même un film splendide.

Le tour de force, c'est que les 3H40 ne paraissent pas si longues... Certes il y a un petit creux quand les persos tournent en rond à se retrouver chez la "maman", on aurait pu couper une scène ou deux.

C'est d'autant plus admirable que ce n'est pas un film comme beaucoup des autres films de 3H ou plus: il n'y a qu'une poignée de personnages se retrouvant dans deux ou trois lieux. Mais il faut bien 3 heures et quelques pour étirer l'immaturité et la lâcheté du protagoniste principal, mettre en scène l'émancipation féminine et ce qu'elle obtient ensuite d'un homme qui la reconnaît.

Le monologue de la "putain", contre le mur de la chambre, une des plus fameuses séquences, est étonnant tant il peut paraître conservateur sur le fond: "le sexe libre c'est nul il faut une relation suivie et des enfants". Mais c'est un cri féministe parce qu'une femme qui se sent objectifiée sexuellement et qui a cru pouvoir en jouer décide d'effectuer un virage à 180 degrés dans sa vie.

Un pote m'a dit récemment qu'il avait eu du mal avec le jeu daté des acteurs. Mais il n'y a vraiment que l'ex-copine du début qui joue mal, voire le copain au fauteuil roulant. Le reste est sublime.

Bref, des pensées éparses pour un film magique à l'épiphanie finale bouleversante.

OK tu m'as convaincu, je vais le mater sur Blackpills.

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Liam Engle: réalisateur et scénariste