Forum de FilmDeCulte

A la fin du XIXe siècle, bloqués par une avarie mécanique qui les coince dans un village portuaire Mexicain, trois aventuriers Américains aux profils bien distincts sont recrutés par une séduisante jeune femme afin de secourir son mari, bloqué dans les décombres d'une mine d'or en plein territoire indien... (AlloCiné)

Excellente surprise que ce Jardin du diable que je ne connaissais même pas de nom. Dans des paysages absolument grandioses, sublimement capté par des prises de vue magnifiques en Technicolor, se développe paradoxalement une sorte de huis-clos psychologique, avec en son centre un personnage de femme mystérieux incarné par Susan Hayward. Tous les personnages croient d'abord à la fausseté de son courage pour se rendre compte ensuite qu'elle est une authentique femme de devoir, une vraie perle. Ils vont devoir s'ajuster et prouver leur propre valeur. Les occasions pour cela ne manquent pas puisque le groupe est traqué par une bande d'Apaches assoiffés de sang (mais bon ils ont des arcs et des fléches, ce qui rééquilibre le rapport de force, cf cette scène mi-jouissive mi-abusée où Gary Cooper dégomme un à un les cavaliers Apaches, au fusil sur une corniche comme si on était sur la map 'de_dust2' de Counter Strike).
Le film acquiert au final une dimension métaphysique et nous offre une leçon sur les relations humaines, ni plus ni moins.

5.5/6

mouais.
je ne suis pas d'accord avec les ceusses qui citent Le jardin du diable parmi les plus beaux fleurons du western.
C'est un bon film hein, mais je l'avais trouvé un peu convenu, un peu attendu dans ses développements huis-closesques. La mise en scène d'Hathaway est assez routinière.

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L'ennui est le mal suprême, le péché originel, l'avant-goût du néant déja sur les lèvres et dans les tripes.

C'est de toute façon à la limite de ne pas être un western...
Mais sinon, c'est convenu sur la fin mais aussi très logique, j'ai pas trouvé que yavait d'exagération hollywoodienne trop flagrante, et surtout, j'ai trouvé le tout assez fin psychologiquement.

tu as vu des westerns d'Anthony Mann?

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L'ennui est le mal suprême, le péché originel, l'avant-goût du néant déja sur les lèvres et dans les tripes.

Nope...

je te conseille d'en regarder alors.
d'abord ceux avec James Stewart...

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L'ennui est le mal suprême, le péché originel, l'avant-goût du néant déja sur les lèvres et dans les tripes.

Ca me fait penser que j'ai vu Les deux cavaliers de John Ford hier, avec Stewart justement, et Widmark déjà présent dans Le Jardin... Peut-être un de mes préférés du sieur Ford!

Et mieux que tous les Mann réunis...

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N'écoutez pas Film Freak

Oui c'est sûr que ça explose Michael Mann

n'écoute pas Tetsuo, il raconte n'importe quoi pour faire son intéressant.

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L'ennui est le mal suprême, le péché originel, l'avant-goût du néant déja sur les lèvres et dans les tripes.

Aussi.

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N'écoutez pas Film Freak

Mouais.

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Je ne trouve pas. Tavernier parle d'une "sécheresse" Langienne à l'inverse d'une approche lyrique que peuvent avoir d'autres cinéastes (Ford). Il y a un peu de ça effectivement et qui sied à cette atmosphère de fausse tranquillité et de relative étrangeté. MIse en scène économe et discrète mais un truc se passe.
Sinon un peu de mal avec Susan Hayward dans ce film

Et très bon score de Hermann