Forum de FilmDeCulte

Le forum cinéma le plus méchant du net...
Nous sommes le 23 Déc 2024, 08:35

Heures au format UTC + 1 heure




Poster un nouveau sujet Répondre au sujet  [ 33 messages ]  Aller à la page 1, 2, 3  Suivante
Auteur Message
MessagePosté: 28 Sep 2020, 22:00 
Hors ligne
Meilleur Foruméen
Avatar de l’utilisateur

Inscription: 25 Nov 2005, 00:46
Messages: 87077
Localisation: Fortress of Précarité
Lorsqu'en 2006, Steven Spielberg contacte Aaron Sorkin afin qu'il lui écrive un film sur l'émeute de Chicago lors de la Convention Démocrate et le procès qui s'en est suivi, il ne demande pas à n'importe qui. Non seulement Sorkin est un des scénaristes les plus talentueux qui soit mais il affectionne particulièrement l'arène juridique. De son tout premier scénario, Des hommes d'honneur, tiré de sa propre pièce, jusqu'à son premier long métrage en tant que réalisateur, Le Grand jeu, la cour a été celle où l'auteur a le plus aimé jouer. Même le thriller multi-genre Malice est célèbre pour un monologue donné lors d'une déposition. Nul hasard car nul endroit ne pourrait mieux convenir à la personnalité de Sorkin, amoureux du verbe et donc de son pouvoir. Quel milieu plus approprié pour illustrer cette notion que celui où l'on plaide? Et Sorkin de plaider une fois de plus, revenant à son naturel plus engagé, vu notamment dans ses séries télévisées, avec un film que Spielberg voulait réaliser avant les élections américaines de 2008 et qui s'est vu ressusciter pour sortir à temps avant celles de 2020. Avec sa verve habituelle, Aaron Sorkin cristallise en un simple procès les différentes philosophies de lutte militante et comment elle se confronte à un mur de politique post-vérité, déjà absurde et révoltant en 1968.

Même s'il ne va pas toujours jusqu'au procès, Sorkin traînera toujours ses personnages à des dépositions. La quasi-intégralité de la deuxième saison de The Newsroom est construite autour des dépositions des différents membres de l'équipe journalistique d'une émission que son présentateur décrit comme un tribunal où il se chargerait de contre-interroger les intervenants politiques. Il justifiait cette prérogative d'abandonner toute neutralité en expliquant qu'il n'y avait pas toujours deux versions d'une même histoire, mais une seule : la vérité. Cette quête de la vérité est au coeur des récits juridiques de Sorkin. Dans The Social Network par exemple, l'utilisation des dépositions comme dispositif narratif initiant des flashbacks est certes pratique mais s'avère également une confrontation presque rashomonesque des points de vue pour aboutir à une vérité. Une fois de plus ici, Sorkin joue avec les témoignages et la temporalité. À la barre, un témoin clame une chose. À l'écran, un flashback montre ce qui s'est passé. L'image ne ment pas. Elle rétablit la vérité pour le spectateur. Mais dans cette histoire, les dés sont pipés et les accusés condamnés d'avance. Comment le mot peut-il vaincre lorsque la vérité est niée aussi effrontément? Le parallèle avec l'arène politique actuelle résonne avant même les images de brutalités policières.

Les Sept de Chicago s'ouvre sur une introduction à la fois coup de poing est ludique, montrant la convergence des luttes précédant la manifestation qui débordera en émeute, mais effectue ensuite un saut dans le temps qui nous prive d'assister aux événements en question. L'auteur fait pencher la balance du côté des accusés en révélant d'entrée de jeu la nature vindicative de ce procès politique et le cirque biaisé qui s'en est suivi mais un ultime flashback vient révéler la vérité des émeutes et, ce faisant, la vérité émotionnelle que différents personnages viennent à admettre à force d'être confronté à l'injustice. Comment mener la lutte? Jusqu'où la non-violence est-elle possible? Quelle catégorie de personnes peut se la permettre? Bien qu'il s'agisse d'un film-choral, le récit raconte notamment l'évolution d'un personnage, plus timoré, plus privilégié que certains des "confrères" de ce même panier dans lequel il regrette d'avoir été mis, avant que ce dernier n'agisse comme un catalyseur à la désobéissance nécessaire et à l'intégrité retrouvée, comme toujours chez Sorkin. Ce faisant, Les Sept de Chicago parvient non seulement à éviter d'être trop factuel mais surtout à trouver son âme.

Je trouve donc le film plus convaincant que le script que j'avais lu. Je devrais vérifier pour voir si beaucoup de choses ont changé, parce que ça a l'air identique, et la structure atypique (le côté choral qui se resserre) est finalement quelque chose que j'ai trouvé original.
Après, si c'est formellement tout à fait fonctionnel et clairement bien monté, ça confirme que Sorkin est mieux servi par d'autres.

Un mot pour finir sur les acteurs : si la plupart sont trop vieux pour leurs rôles, ils sont tous très bien. Cohen n'en fait pas des caisses et le film le garde savamment à sa place, jamais seul sur le devant de la scène (alors qu'il est parfois littéralement seul sur une scène). J'ai trouvé Redmayne vaguement miscast au départ, non seulement pour son âge mais un acteur plus "cool" ou charismatique (et plus "américain") me paraissait coller davantage avant de réaliser que c'est justement parce qu'il n'était pas tout ça que Redmayne incarnait le personnage comme souhaité. Rylance et Langella sont évidemment délectables. Mais de tout ce beau monde, c'est Yahya Abdul-Mateen qui tire son épingle du jeu, à des kilomètres de ses prestations dans The Get Down, Aquaman ou Watchmen.

_________________
Image


Haut
 Profil  
 
MessagePosté: 29 Sep 2020, 11:36 
Hors ligne
Robot in Disguise
Avatar de l’utilisateur

Inscription: 13 Juil 2005, 09:00
Messages: 36878
Localisation: Paris
Chauffé mais pas exagérément.

_________________
Liam Engle: réalisateur et scénariste
Image


Haut
 Profil  
 
MessagePosté: 29 Sep 2020, 12:18 
Hors ligne
Meilleur Foruméen
Avatar de l’utilisateur

Inscription: 25 Nov 2005, 00:46
Messages: 87077
Localisation: Fortress of Précarité
A chaud, je dirais que c'est un Sorkin mineur mais je le préfère à Molly's Game.

_________________
Image


Haut
 Profil  
 
MessagePosté: 30 Sep 2020, 22:25 
Hors ligne
Antichrist
Avatar de l’utilisateur

Inscription: 04 Juil 2005, 21:36
Messages: 24051
Film de procès extrêmement efficace qui fait bien sûr écho à ce qui se passe aux Etats-Unis (et aussi aux gilets jaunes, bien sûr). La perfection narrative de Sorkin est un peu mécanique (chaque personnage sera contraint de briser son "idéal"), sa mise en scène manque d'idées (même si l'on retrouve un peu de souffle dans les flash-backs) mais la direction d'acteurs, l'intelligence du propos, la complexité du discours politique font du emportent l'adhésion. Toujours un peu de mal avec Eddie Redmayne mais cela m'a fait plaisir de retrouver Joseph Gordon-Levitt et surtout Sacha Baron Cohen, au charisme assez dingo.

Un bon 4/6, je prévois a minima quatre noms aux Oscars (scénario adapté, deux seconds masculins, montage).


Haut
 Profil  
 
MessagePosté: 03 Oct 2020, 20:24 
Hors ligne
Expert
Avatar de l’utilisateur

Inscription: 27 Déc 2018, 23:08
Messages: 6446
Vraiment pas bon. Wiki-film avec la bande son d'un reportage d'Arte sur le régime alimentaire de la panthère des neiges, jouée par l'orchestre de l'armée rouge.
Il manque le souffle et l'identification, voulue mais impossible, du regard du réalisateur avec celui de ses personnages que l'on trouve chez Spielberg, l'inventivité formelle d'un McKay ou encore la subjectivité et le fait de mêler au contenu politique un symbolisme onirique diffus mais fort de Spike Lee. En conséquence le propos politique est platement, scolairement et lourdement déroulé. Pas d'enjeu.
De grosses maladresses qui tachent aussi, comme dans le fait de se servir des blessures des manifestants comme raccord entre les images d'époque et la reconstitution. C'est, formellement parlant, le championnat d'Amérique de travellings de Kapo.

_________________
Sur un secrétaire, j'avise deux statuettes de chevaux : minuscules petites têtes sur des corps puissants et ballonés de percherons. Sont-ils africains ? Étrusques ?
- Ce sont des fromages. On me les envoie de Calabre.


Jean-Paul Sartre


Dernière édition par Vieux-Gontrand le 04 Oct 2020, 09:31, édité 1 fois.

Haut
 Profil  
 
MessagePosté: 03 Oct 2020, 21:49 
Hors ligne
Antichrist
Avatar de l’utilisateur

Inscription: 04 Juil 2005, 21:36
Messages: 24051
Donc c'est un bon film, cqfd.


Haut
 Profil  
 
MessagePosté: 03 Oct 2020, 22:43 
Hors ligne
Expert
Avatar de l’utilisateur

Inscription: 27 Déc 2018, 23:08
Messages: 6446
Tout de meme, on dit Spike Lee sénile ; mais entre BlacKkKlansman et ça il n'y a guère de comparaison soutenable, et ce au détriment de Sorkin.

On voit que c'est un film de scénariste. Le montage parallèle du début, où Yahya Abdul-Mateen II doit caractériser tout Bobby Seale en deux phrases et une anecdote provoquée, ou quand le regard fatigué que Joseph Gordon-Levitt se pose sur le portait de Nixon, ce sont des procédés behavioristes qui ne passent pas mal au début d'un roman pour poser l'atmosphère et le regard de l'écrivain, mais au cinéma cela ne marche pas et plombe le film après 5 minutes (la métonymie fonctionne mieux à l'écrit qu'à l'image). D'autant plus qu'ils surviennent immédiatement une introduction en images d'actualité façon la Guerre du Vietnam expliquée aux habitants de Pluton, super-laborieuse (là où Spike Lee trouvait un angle : c'est le présent plus mystérieux que le passé qu'il faut expliquer aux plutoniens).

_________________
Sur un secrétaire, j'avise deux statuettes de chevaux : minuscules petites têtes sur des corps puissants et ballonés de percherons. Sont-ils africains ? Étrusques ?
- Ce sont des fromages. On me les envoie de Calabre.


Jean-Paul Sartre


Dernière édition par Vieux-Gontrand le 04 Oct 2020, 11:30, édité 10 fois.

Haut
 Profil  
 
MessagePosté: 04 Oct 2020, 10:42 
Hors ligne
Garçon-veau
Avatar de l’utilisateur

Inscription: 08 Juil 2005, 15:48
Messages: 21396
Localisation: FrontierLand
Karloff a écrit:
Donc c'est un bon film, cqfd.

:D

_________________
Netflix les gars, Netflix.


Haut
 Profil  
 
MessagePosté: 04 Oct 2020, 11:03 
Hors ligne
Expert
Avatar de l’utilisateur

Inscription: 27 Déc 2018, 23:08
Messages: 6446
Solitude : je ne crois pas comme ils croient, je ne vis pas comme ils vivent, je n'aime pas comme ils aiment.Je mourrai comme ils meurent

Yourcenar


dans Feux, un de ses premiers livres, très étonnant, comme Les Deniers du Rêve écrits à la même époque


On se fout de ma gueule quand je mentionne un des meilleurs Altman, on a les films choraux, que même Frank Capra voire Cayatte trouveraient super-statiques, qu'on mérite.

Je viens de piger que l'Altman est un remake inversé de La Vie est Belle de Capra

_________________
Sur un secrétaire, j'avise deux statuettes de chevaux : minuscules petites têtes sur des corps puissants et ballonés de percherons. Sont-ils africains ? Étrusques ?
- Ce sont des fromages. On me les envoie de Calabre.


Jean-Paul Sartre


Haut
 Profil  
 
MessagePosté: 18 Oct 2020, 13:39 
Hors ligne
Expert
Avatar de l’utilisateur

Inscription: 10 Oct 2012, 14:47
Messages: 7528
Localisation: POEY DE LESCAR
C’est pas relou, ça trace, et c’est rigolo. J’espère que ça donnera envie à quelqu’un de m’inviter dans son podcast pour développer mon avis pendant 2h.

Pour me situer par rapport à Sorkin : j’ai rien compris à Moneyball, Social Network c’est culte, et pas vu West Wing.

Bref à voir.

_________________
Réalisateur de blockbusters d'action français dans une économie maîtrisée d'1h30 max hors générique


Haut
 Profil  
 
MessagePosté: 22 Oct 2020, 01:56 
Hors ligne
Expert

Inscription: 09 Nov 2011, 16:07
Messages: 436
Revoir "Vladimir et Rosa" du Groupe Dziga Vertov pour dégonfler la baudruche


Haut
 Profil  
 
MessagePosté: 27 Oct 2020, 10:47 
Hors ligne
Expert
Avatar de l’utilisateur

Inscription: 24 Nov 2007, 21:02
Messages: 28532
Localisation: In the Oniric Quest of the Unknown Kadath
Typiquement le genre de film où je me dis que l'évènement de base est pas si intéressant que ça. Les émeutes en question sont plutôt soft (quelques blessés) et le procès bien qu'éminemment politique ne recèle pas non plus des surprises de dingue et se finit "bien". Je veux dire, ce qui s'est passé chez nous avec les gilets jaunes me semble dix fois plus fort que ça (au niveau des violences mais pas seulement). Après je comprends tout à fait le côté symbolique du truc et son actualité toujours brûlante mais au final l'échec du film c'est de ne pas réussir à prendre suffisamment de recul pour faire de ce procès la métonymie de la lutte de l'époque contre la Guerre du Vietnam.

Ce qui m'a surpris en fait c'est que j'ai pas trop retrouvé la virtuosité de Sorkin dans l'écriture. A part l'ouverture très dynamique et brillante dans l'introduction de ses personnages j'ai trouvé le film globalement très classique, ne proposant rien de bien singulier ou de particulièrement fort dans l'écriture (et encore moins dans la mise en scène). C'est clairement le travail le plus faible que j'ai vu de lui (mais j'ai beaucoup de lacunes) sans que ce ne soit jamais mauvais ou quoi mais juste pas vraiment remarquable. Il y a aussi un vrai problème de personnages, le film fait le choix du film choral mais aucun personnage n'existe vraiment, ils sont tous trop sommairement esquissés (le bon élève, les hippies etc...). Par exemple j'ai beaucoup aimé le personnage de David Dellinger, le père de famille, pacifiste et objecteur de conscience, j'aurais aimé le connaître mieux, rentrer plus profondément dans son idéologie. J'ai trouvé aussi que le récit du Black Panther fonctionnait moyen, alors ça s'est vraiment passé comme ça, mais dans le film c'est un peu naze, l'intrigue semble s'arrêter d'un coup, le mec disparaît et semble appartenir à un autre récit qui ne nous est pas conté (le racisme de la police contre les Black Panthers etc...). La gestion des flash backs est aussi un peu décéptive, tout simplement en fait parce que les émeutes en question ne sont pas si choquantes que ça (ce qui se passe actuellement aux US est bien plus grave avec des miliciens d'extrême droite qui fusillent des manifestants).

Le vrai gros échec du film c'est vraiment pour moi cette incapacité à sortir du tribunal pour parler du monde. Le film se conclue par cette phrase scandée par les supporters des accusés "The whole world is watching", sauf que tu le sens pas du tout. Tu vois pas trop en quoi ce procès a cristallisé quelque chose de fondamental dans la liberté d'expression et la lutte pacifique de cette époque. Je trouve même que la guerre du Vietnam reste trop en retrait (jusqu'à cette fin [un peu trop mielleuse] qui la replace au centre).

Là où on sent le métier de Sorkin c'est dans le rythme, dans la narration globale qui fait que le film passe vraiment tout seul, n'est jamais ennuyeux malgré ses 2h10 et le côté répétitif du film de procès. Bien aimé Baron Cohen, Redmayne qui m'a agréablement surpris et Langella. Rylance que j'aime beaucoup d'habitude m'a semblé un peu en dessous. Finalement on ne peut que se réjouir que Spielberg n'ait pas fait le film tant je pense pas qu'il aurait pu en faire un chef-d'oeuvre non plus.

3/6

_________________
CroqAnimement votre


Haut
 Profil  
 
MessagePosté: 27 Oct 2020, 13:01 
Hors ligne
Expert
Avatar de l’utilisateur

Inscription: 27 Déc 2018, 23:08
Messages: 6446
C'est à dire que sa limite est qu'il est à la fois dans la critique politique (pour les analogies entre les années 60 et les crises actuelles) et dans la nostalgie (pour ce qu'elles avaient de singulier) et n'a pas de point de vue sur cet écart. Cela oppose aussi finalement engagement politique et appartenance culturelle, et annule le propos du film.
Cette ambivalence ressort aussi dans la performance de Sacha Baron Cohen, proche de celle d'Yves Montand dans "Z", en concurrence avec le personnage réel.

_________________
Sur un secrétaire, j'avise deux statuettes de chevaux : minuscules petites têtes sur des corps puissants et ballonés de percherons. Sont-ils africains ? Étrusques ?
- Ce sont des fromages. On me les envoie de Calabre.


Jean-Paul Sartre


Haut
 Profil  
 
MessagePosté: 27 Oct 2020, 13:27 
Hors ligne
Expert
Avatar de l’utilisateur

Inscription: 25 Déc 2008, 02:29
Messages: 14042
Art Core a écrit:
La gestion des flash backs est aussi un peu décéptive, tout simplement en fait parce que les émeutes en question ne sont pas si choquantes que ça (ce qui se passe actuellement aux US est bien plus grave avec des miliciens d'extrême droite qui fusillent des manifestants).

Pour moi c'est surtout qu'on passe les trois quarts du film à se demander ce qu'il s'est passé pendant ces fameuses émeutes, ou du moins, je me demande si elles sont si fameuses pour se permettre de les éluder.


Haut
 Profil  
 
MessagePosté: 27 Oct 2020, 13:39 
Hors ligne
Vaut mieux l'avoir en journal
Avatar de l’utilisateur

Inscription: 04 Juil 2005, 15:21
Messages: 22990
Localisation: Paris
Quelqu'un a vu Vladimir et Rosa, le Godard / Dziga Vertov inspiré du même procès ? A part Gontrand, je veux dire, qui l'a sûrement vu et nous en parlera sur 10 lignes en citant 12 autres noms de cinéastes, auteurs, politiciens, philosophes... :)

_________________
Que lire cet hiver ?
Bien sûr, nous eûmes des orages, 168 pages, 14.00€ (Commander)
La Vie brève de Jan Palach, 192 pages, 16.50€ (Commander)


Haut
 Profil  
 
Afficher les messages postés depuis:  Trier par  
Poster un nouveau sujet Répondre au sujet  [ 33 messages ]  Aller à la page 1, 2, 3  Suivante

Heures au format UTC + 1 heure


Articles en relation
 Sujets   Auteur   Réponses   Vus   Dernier message 
Aucun nouveau message non-lu dans ce sujet. Being the Ricardos (Aaron Sorkin, 2021)

Film Freak

7

893

29 Déc 2021, 00:17

Film Freak Voir le dernier message

Aucun nouveau message non-lu dans ce sujet. Molly's Game (Aaron Sorkin, 2017)

[ Aller à la pageAller à la page: 1, 2 ]

Film Freak

22

3448

11 Fév 2018, 00:06

Film Freak Voir le dernier message

Aucun nouveau message non-lu dans ce sujet. Greyhound (Aaron Schneider - 2020)

Qui-Gon Jinn

2

954

13 Juil 2020, 12:53

Xavierovitch Voir le dernier message

Aucun nouveau message non-lu dans ce sujet. L'incendie de Chicago (Henry King - 1937)

Blissfully

0

1731

03 Juil 2006, 22:03

Blissfully Voir le dernier message

Aucun nouveau message non-lu dans ce sujet. A different man (Aaron Schimberg, 2024)

Art Core

9

309

12 Nov 2024, 20:20

Karloff Voir le dernier message

Aucun nouveau message non-lu dans ce sujet. Frère des ours (Aaron Blaise, Robert Walker, 2003)

Film Freak

8

1571

10 Aoû 2016, 00:01

Erik Vonk Voir le dernier message

Aucun nouveau message non-lu dans ce sujet. Something in the Dirt (Justin Benson & Aaron Moorhead - 2022)

Qui-Gon Jinn

0

367

16 Avr 2023, 21:46

Qui-Gon Jinn Voir le dernier message

Aucun nouveau message non-lu dans ce sujet. Synchronic (Justin Benson & Aaron Moorhead - 2019)

Qui-Gon Jinn

2

649

10 Mar 2023, 00:04

Film Freak Voir le dernier message

Aucun nouveau message non-lu dans ce sujet. Meet the Spartans (Aaron Seltzer, Jason Friedberg - 2008)

[ Aller à la pageAller à la page: 1, 2, 3 ]

Karloff

31

3287

21 Jan 2009, 17:30

Blissfully Voir le dernier message

Aucun nouveau message non-lu dans ce sujet. Super Mario Bros.: le film (Aaron Horvath & Michael Jelenic - 2023)

Qui-Gon Jinn

2

688

23 Avr 2023, 12:44

Le Cow-boy Voir le dernier message

 


Qui est en ligne

Utilisateurs parcourant ce forum: Aucun utilisateur enregistré et 17 invités


Vous ne pouvez pas poster de nouveaux sujets
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets
Vous ne pouvez pas éditer vos messages
Vous ne pouvez pas supprimer vos messages

Rechercher:
Aller à:  
Powered by phpBB® Forum Software © phpBB Group
Traduction par: phpBB-fr.com
phpBB SEO
Hébergement mutualisé : Avenue Du Web