Forum de FilmDeCulte

Pour beaucoup, faire le multi-topiste, c'est une façon de montrer aux autres que l'on fait partie de cette petite secte de cinéphiles initiés parmi les cinéphiles. Je ne dis pas que c'est ton cas, je ne t'ai pas assez lu pour en juger. Mais ça peut en donner l'impression.



Je n'ai aucun mérite vu que tu ne développes pas plus ton avis sur le Richet, je m'y suis donc mal pris...

Je le ferais un de ces quatre.

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Enfin revu. Peu de souvenirs, juste une molle détestation et un vague 0/6 à sa sortie.

Mais plus le temps passait, et plus il fallait que je vérifie, j'ignore pourquoi.

Eh bah c'est simple : y a pas de scénario. C'est vide. Quelques bonnes séquences (très courtes, comme une scène de drague assez fun), mais une impression de faire du sur place, de n'avoir rien à dire sur le fond. Quelques persos surnagent, quelques échanges font sourire, mais il manque un scénario pour brasser toutes ces bonnes choses et leur donner du corps, une cohérence, et un but. Et pourtant je ne suis pas pour une scénarisation à outrance, avec arcs scénaristiques obligés par ici et progressions psychologiques par là.

Agréable pendant une heure, le film me perd progressivement dans les dernières 30 minutes, où l'émeute vient se greffer comme un cheveu sur la soupe, de façon un peu gratuite, prétexte à un joli exercice de montage sons et images (talent indéniable). Mais et alors ?

Le film n'a pas d'autre d'intérêt que son montage et sa BO, franchement... la mise en scène se borne le plus souvent à des travellings circulaires (techniquement bien faits) ou à de la longue focale type reportage.

Et les passages avec Virginie Ledoyen sont incroyablement cons.

2/6

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I think we're gonna need a helmet.

C'est vraiment intéressant le consensus contre le film, avec, il faut le dire, beaucoup d'arguments ad hominem très pauvres comme le fait remarquer the black addiction (un autre forumeur dit que faire passer les banlieusards pour des néo-marxistes, pas cool...).
Je pensais que c'était une sorte de film culte sur les banlieues mais en fait on est loin de la popularité de la Haine ou du consensus un peu mollasson des Misérables.

Toujours bien aimé ce film

Patrick Dell'Isola sinon avait une présence tout à fait particulière dans Etats des lieux sinon. Sa carrière s'est perdu dans l'anonymat et je n'ai vu que le film de Marion Vernoux du reste de sa filmo.