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MessagePosté: 03 Jan 2020, 10:18 
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C'est formellement à tomber, que ce soit la photo tantôt très colorée, tantôt plutôt naturaliste, tantôt flottante, brumeuse, limite fantastique ou que ce soit la mise en scène très verrouillée, très carrée, des plans posés, composés, des mouvements précis, rien qui dépasse. Le film m'a fait penser parfois à du Nicolas Winding Refn (surtout Only God Forgives). C'est vraiment très inspiré et un plaisir de chaque instant où le film t'emmène dans ses différentes ambiances qui vont du polar urbain hard boiled (génial première scène du congrès, peut-être la meilleure du film, le montage est dingue) au conte macabre (ce moment flottant sur le lac avec la scène paradoxalement très belle
de la fellation et du crachage du sperme)
Impressionnante évolution de Yinan depuis Train de nuit (dont je garde un souvenir relativement soporifique), il s'affirme véritablement comme un formaliste génial.

Après je trouve le film ultra basique dans son petit manège de film noir. La construction à revers est pas mal même si pas original, j'aime beaucoup le personnage principal, enfin surtout l'acteur, beau gosse ténébreux parfait, mais c'est trop simple, il n'y a rien à part ce récit de fuite en avant et de magouilles mafieuses. Il n'y a pas de "deuxième couche", rien d'autre à découvrir que ce qui nous est raconté en surface. Le film ne parle pas vraiment de la Chine contemporaine (d'ailleurs pourquoi le film se passe en 2012 ?), les personnages sont quand même des figures schématiques sans intériorité et le récit avance sagement sans réelles surprises. La seule chose vaguement intéressante est le personnage de la femme fatale (même si je dois honteusement avouer avoir eu du mal avec l'actrice qui ne me semble pas assez jolie pour le rôle) et sa duplicité. Le film atteint un certain romantisme lyrique plaisant, toutefois on frôle l'exercice de style tant le film ne semble pas avoir grand chose à raconter.

Après je ne boude pas mon plaisir, j'ai beaucoup aimé me laisser porter par ce rythme indolent où explosent ça et la des éclairs de violence improbables
génial meurtre au parapluie
et encore une fois il y a un travail de mise en scène et d'ambiance que j'ai vraiment trouvé impressionnant sans être non plus artificiel. Au contraire même.

4.5/6

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Dernière édition par Art Core le 03 Jan 2020, 11:40, édité 3 fois.

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MessagePosté: 03 Jan 2020, 11:20 
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Le film se situe en 2012 car c'est inspiré d'une histoire vraie.


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MessagePosté: 03 Jan 2020, 11:38 
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Ok thanks.

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MessagePosté: 03 Jan 2020, 15:25 
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J'ai bien aimé mais comme pour Black Coal, il y a une monotonie de ton, qui je pense est travaillée pour rendre encore plus frappantes les éruptions de violence, mais qui a l'inconvénient de me plonger dans une certaine léthargie (pour ne pas dire somnolence, la faute aussi à un manque de sommeil).

Art Core tu le dis aussi à ta manière, le scénario ne recèle pas de mystères, mais le film a l'air de faire tout comme. Pour que finalement on s'aperçoive que le film montre surtout la violence de la société chinoise, à tous les étages - même la police est barbare, à se prendre en photo près de cadavres -, dont les femmes sont les premières victimes. Du coup grosse incompréhension sur ta phrase:

Citation:
Le film ne parle pas vraiment de la Chine contemporaine


De même lorsque tu dis ceci:

Citation:
La seule chose vaguement intéressante est le personnage de la femme fatale (même si je dois honteusement avouer avoir eu du mal avec l'actrice qui ne me semble pas assez jolie pour le rôle) et sa duplicité


Cette actrice a justement été choisie pour son air inoffensif de bizuth. Les femmes ne peuvent se montrer fatales ouvertement dans une société si violente et doivent ruser. Mais surtout, ce n'est pas vraiment un personnage de femme fatale, il évolue beaucoup et il se montre plus opportuniste que calculateur.

Comment faut-il comprendre la fin?
Les deux ont fait un pacte pour se partager le magot, au-delà du petit pourcentage évoqué à un moment pour l'intermédiaire? J'ai en tout cas beaucoup apprécié le geste du policier, qui décide de ne pas les dénoncer. Ca et l'attitude du protagoniste masculin en fuite déminent tout manichéisme hommes/femmes que l'on pourrait reprocher au film.


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MessagePosté: 03 Jan 2020, 15:39 
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Art Core a écrit:
il y a un travail de mise en scène et d'ambiance que j'ai vraiment trouvé impressionnant sans être non plus artificiel. Au contraire même.

C'est pour moi la différence majeure avec le Bi Gan, qui reste une grande expérience cinématographique (le trip 3D c'est quelque chose que je recommande vraiment de voir), mais avec un arrière goût d’esbroufe technique pas très bien supporté par un scénario on ne peut plus diffus, dont on ne sait pas très bien ce qu'il raconte et où il veut nous mener. Des mois après l'avoir vu je ne conserve d'ailleurs quasiment rien de sa partie 2D (hormis les passages dans les tunnels qui rappellent le début de celui-ci). Diao Yinan choisit lui d'associer sa maestria visuelle à un scénario beaucoup plus lisible, un polar comme on en a vu des dizaines, mais qui est (aussi) une révision d'un genre prisé des chinois (je les connais mal, mais est-ce qu'il n'y a pas une certaine filiation avec Johnnie To et Tsui Hark?), et qui parle tout de même un peu de la Chine d'aujourd'hui, de ses marginaux (les quartiers de Wuhan rappellent ceux de Chongqing voués à la destruction dans Derniers jours à Shibati) et de ses bandes mafieuses.

En tout cas je partage ton avis, visuellement le film est d'une beauté fascinante, j'en aurai facilement pris le double tant je ne me suis pas ennuyé une seule seconde, voir au contraire j'ai été parfois frustré que certaines séquences ne prennent pas plus de temps pour profiter de certains cadres (le lac en particulier). Je ne saurais de quel le réalisateur le rapprocher, un peu Gan Bi certainement mais je lui trouve plus d'âme, supérieur à Refn de mon point de vue (je souffre à chaque épisode de sa série, dont je retiens surtout la longueur ultra abusée des plans, ce qui n'est jamais le cas chez Diao Yinan), dans un autre genre il me ferait plutôt penser aux fulgurances visuelles de l'Argento des années 70/80.


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MessagePosté: 03 Jan 2020, 15:46 
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Baptiste a écrit:
Art Core tu le dis aussi à ta manière, le scénario ne recèle pas de mystères, mais le film a l'air de faire tout comme. Pour que finalement on s'aperçoive que le film montre surtout la violence de la société chinoise, à tous les étages - même la police est barbare, à se prendre en photo près de cadavres -, dont les femmes sont les premières victimes.


Le propos sur la Chine contemporaine est très basique, oui il y a de la violence que ce soit chez les gangsters et les policiers mais ça va pas plus loin. On pourrait avoir quasiment la même chose en France. Il n'y a que le moment où la fille passe par un atelier de tissage en train d'être réquisitionné par la mafia où on peut voir un semblant de discours social. Mais c'est maigre. Après on est d'accord c'est pas le sujet du film mais du coup je le trouve trop superficiel.

Baptiste a écrit:
Cette actrice a justement été choisie pour son air inoffensif de bizuth. Les femmes ne peuvent se montrer fatales ouvertement dans une société si violente et doivent ruser. Mais surtout, ce n'est pas vraiment un personnage de femme fatale, il évolue beaucoup et il se montre plus opportuniste que calculateur.


Je suis d'accord mais elle est clairement introduite comme un personnage de femme fatale de film noir (même si elle évolue oui). Celle qui va tour à tour se montrer séductrice et dangereuse et dont on ne sait jamais la nature de ses intentions. Après l'actrice est très bien, j'adore comme elle parle, tout doucement, sa manière aussi de fumer ses cigarettes mais physiquement elle m'a pas séduite quoi. Et la fin me semble répondre à cette idée d'une société machiste où les femmes n'ont d'autres choix que de s'associer et de disparaître face à la violence et la lâcheté des hommes (cette manière qu'elles ont de marcher en se tenant par le bras et en serrant contre elles le pactole comme si tout était soudainement un danger).

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MessagePosté: 03 Jan 2020, 15:52 
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Lohmann a écrit:
est-ce qu'il n'y a pas une certaine filiation avec Johnnie To et Tsui Hark?)


Mmm ça me paraît pas évident. Le cinéma de Hong-Kong est (était) une vraie industrie à part, très loin du cinéma de la Chine continentale (pas la même langue déjà). A part le côté polar je pense que c'est assez éloigné finalement. Là ce cinéma chinois là est tout de suite estampillé "auteur" alors que cinéma HK a longtemps était considéré comme une machine à faire du cinéma d'exploitation à la chaîne.

Sinon faut absolument que je rattrape le Bi Gan mais le voir sur ma télé (sans la partie 3D) n'aura sans doute pas du tout la même valeur que de le voir en salles.

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MessagePosté: 03 Jan 2020, 15:57 
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Art Core a écrit:
Sinon faut absolument que je rattrape le Bi Gan mais le voir sur ma télé (sans la partie 3D) n'aura sans doute pas du tout la même valeur que de le voir en salles.

Franchement je déconseille fortement, j'ai bien peur que le film perde la majeure partie de son intérêt dans ses conditions (ce qui démontre l'une de ses limites).


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MessagePosté: 03 Jan 2020, 16:00 
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Oui c'est compliqué. J'ai quand même envie de le voir mais si j'aime pas ça va me frustrer.

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MessagePosté: 03 Jan 2020, 18:03 
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J'ai eu la chance de le découvrir en mode totale surprise à Cannes (il y avait bien une rumeur de séquence en 3D mais pas aussi longue et démente).

sinon comme souvent, le génie c'est aussi le chef op... et c'est le même, Dong Jinsong (Bi Gan a aussi bossé avec le gars des lumières de WKW)


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MessagePosté: 03 Jan 2020, 18:09 
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Art Core a écrit:
Et la fin me semble répondre à cette idée d'une société machiste où les femmes n'ont d'autres choix que de s'associer et de disparaître face à la violence et la lâcheté des hommes (cette manière qu'elles ont de marcher en se tenant par le bras et en serrant contre elles le pactole comme si tout était soudainement un danger).

J'ai compris le contraire: elles tiennent d'abord le pactole serré contre elles par réflexe puis se relâchent progressivement, sourient, elles entrent enfin dans le monde diurne, la ville ressemble à une ville ordinaire avec des banques, des trottoirs, des voitures, du soleil. C'est avant que tout était danger; maintenant, elles semblent n’avoir plus rien à craindre.

Mais tout ce qui précède tempère pas mal l’optimisme de ce dénouement. La "zone" où se passe l’action du film n’est pas située en dehors de la ville : elle en est plutôt la doublure, le reflet déformé, carnavalesque, qui en révèle le fonctionnement réel, caché. Plusieurs scènes suggèrent que la zone du lac ne fait que mimer le monde "acceptable" ou "visible" qu’on n’aperçoit qu’à la fin : la parodie des Jeux Olympiques de 2008 sous la forme d’une compétition de vol de motos par exemple, ou évidemment les séquences symétriques présentant le partage de la ville, d’abord entre truands, puis entre flics.

Tout le film est d’ailleurs un beau palais des miroirs où tout se dédouble : les objets et leur ombre, les reflets et les reflets de reflets, les personnages et leurs doubles (Œil de chat et Oreille de chat, l’épouse et la baigneuse, le flic et le truand), et bien sûr, les images et leurs références (du Woo par ci, du Welles par là).

D’accord avec toi pour dire que dans le propos, rien n’est bien nouveau par rapport à quantité d’autres films noirs, et de toute façon, le film se veut lui-même une variation sur une intrigue et des personnages archétypiques. Mais à regarder, c’est très beau.


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MessagePosté: 03 Jan 2020, 18:33 
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Tu en parles très bien et tu as raison sur la toute fin et sur l'idée du reflet en effet qui revient beaucoup.

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MessagePosté: 04 Jan 2020, 07:51 
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Art Core a écrit:
Impressionnante évolution de Yinan depuis Train de nuit (dont je garde un souvenir relativement soporifique), il s'affirme véritablement comme un formaliste génial.
Citation:

Depuis "Uniform" même, son premier film indépendant qui était déjà très bien même si moins esthétiquement travaillé. "Train de nuit" est effectivement aussi son film qui m'a le moins marqué par son esthétique chaboneuse, il faudrait que je le revois, à l'époque je trouvais qu'il ne tenait pas la comparaison avec les films de JZK qui était en grande forme.


Sur la Chine contemporaine, à part ce qu'il se passe et qui a déjà été dit, le "décor", quand bien même il est esthétisé de manière quasi-fantastique par le travail du chef op, est un reflet d'une Chine qu'il est rare de voir dans le cinéma chinois en raison de la censure (la dernière fois c'était en 2018 pour "Have a nice day", mais c'était de l'animation, et c'était déjà un petit miracle que la censure ait laissé passer) qui ne veut pas montrer (et encore moins à l'internationale) ces zones (nombreuses) où la pauvreté prospère. Les grandes villes ont toutes des zones excentrées où se retrouve une population interlope et pauvre, composée de petits voyous, de travailleurs migrants, etc. Ne parlons même pas de la Chine rurale laissée à l'abandon... Il faut voir la batterie de films merdiques aseptisés et type téléfilm avec discours moralistes pourris pour spectateurs ayant un âge mental de 5 ans qui squattent littéralement les salles en Chine pour bien se rendre compte du fait que ce film et sa diffusion en Chine sont un véritable tour de force. Perso je préfère pas ou peu de "discours" social, qu'un "discours" social fort douteux (voir les derniers trucs de JZK bien moisis).

Sans évoquer des cinéastes occidentaux pour l'esthétique (notamment sur le lac), certains plans font penser à l'artiste contemporain chinois Yang Fudong, en particulier certains de ses travaux photographiques.

Le film de Bi Gan est un film cérébral, théorique, méta , sur le cinéma et la mémoire (en cela proche de Resnais), ce que n'est pas le film de Diao Yinan qui se cantonne ds le genre.


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MessagePosté: 06 Jan 2020, 13:23 
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art core et latique (bienvenue!) ont tout dit.
C'est un film que j'aurai voulu aimer un peu plus car en théorie il se tient dans une position que j'apprécie. Archétype du film de genre en même temps qu'un réel plaisir de mise en scène, souvent communicatif.
Cela dit tout cela fonctionne par bloc, comme si le cinéaste n'avait eu comme horizon et comme préoccupation que l'instant présent. Une vue d'ensemble du film renvoie à contrario à une histoire assez banale, la structure en flash back empêche l'implication dans le récit. Dommage mais je ne regrette absolument pas de l'avoir vu. Un travail sur la lumière les plus beaux de cette année.


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MessagePosté: 14 Jan 2020, 10:00 
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Egalement très charmé par la réalisation, qui joue beaucoup comme dit plus haut avec la figure du double : les ombres –chinoises, hahah-, les reflets, mais aussi les personnages avec les éternels flic / voyou ou épouse / prostituée, jusque dans le portrait de la ville (et oui ! la nuit / le jour). Y'a des fois où je décroche un peu (la scène dans la chapiteau du cirque que je trouve un peu ostentatoire visuellement, des flash-backs ou la progression du récit qui me perdent) mais ça a été un plaisir à suivre tout le long malgré tout.

Après j’avoue que je garde une certaine distance qui m’empêche de plus apprécier, alors que je suis sûr que le même projet en France ou dans le monde anglo-saxon j’aurais sur-adoré malgré (et peut-être même grâce) le mélange des genres.


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