Forum de FilmDeCulte

C'est surtout une scène célèbre des valseuses (film que je déteste).

Vu récemment et beaucoup apprécié, beaucoup plus que prévu

Zardoz vu il y a longtemps, pour moi brouf, c'est un peu kitsch mais la prestation vestimentaire de Sean Connery est impressionnante.

Je note.
Il m'avait également beaucoup marqué dans The offence. C'est ce film qui m'a fait réaliser à quel point c'est un grand acteur.

Ce coup-ci, mon impression sur le film n'a pas bougé.

Si je l'avais vu jeune, ou si je l'avais vu à mon âge mais à sa sortie, ce serait probablement un film qui aurait davantage mon affection.

En l'état, il est quasiment irréprochable même si je pense qu'il aurait été possible de prendre une vingtaine de minutes en plus pour développer les personnages secondaires campés par Charles Martin Smith et surtout Andy Garcia de façon à les rendre moins fonctionnels et/ou pour explorer davantage le contexte politique.

Mais le film n'a pas cette ambition-là, il s'agit davantage d'un blockbuster en fin de compte, une adaptation de série TV en film de prestige, la contre-programmation "adulte" face à des Robocop, Predator, L'Arme fatale, L'Aventure intérieure, Tuer n'est pas jouer ou Le Flic de Bevery Hills 2 sortis le même été (PS : c'est quoi cette année de FOU?).

Par conséquent, je trouve que le film ne raconte pas grand chose à l'exception de cette opposition intéressante entre "ça a du bon, le mariage" et "tellement de violence", pour citer deux répliques de Ness qui ouvrent et ferment le film.

D'ailleurs, au-delà de l'improbable et jouissive référence au Cuirassé Potemkine (que j'ai pas vu non plus, Déjà Vu, à part l'extrait "hommagé", à la fac), ce qui s'incarne dans cette séquence, c'est justement ce tourment qui préoccupe Ness tout le long : choisir entre flinguer les hommes de Capone dans un bain de sang et aider une femme à monter son landau puis sauver son bébé, "jusqu'où est-il prêt à aller" pour sa cause (perdue?) pour reprendre les mots de Malone.

De Palma et Burum font encore une fois des merveilles et il n'y a rien dire, le film tout en entier est d'une élégance qui fait honneur aux costumes signés Armani (et en troquant un compositeur italien pour un autre, De Palma garde ce goût pour le romantisme avec des élans épiques) mais cette séquence ainsi que celle du meurtre de Malone sont les seules où l'on retrouve la virtuosité du cinéaste, comme s'il s'était volontairement effacé pour livrer la copie la plus propre possible au studio, pour assurer qu'il était capable de composer une oeuvre mainstream après des bides comme le déviant Body Double et l'anonyme navet Mafia Salad.
Bon, je vais pas lui en vouloir, c'est ce qui fait que Paramount le rappelle 9 ans plus tard pour leur autre adaptation de série TV et ça a donné son meilleur film, autrement plus personnel cette fois.

J'avais déjà dit que Scarface était plus stonien que depalmaien mais cette précédente commande à gros budget était tout de même plus imprégnée de sa patte et surtout plus intéressante dans le fond.

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Tu m’as tué avec les films de l’été 87, et pour le coup il n’y a rien d’autre à savoir du Cuirassé Potemkine que ce que tout le monde en connaît, mais ce n’est pas vrai de Psychose par exemple où il ne suffit pas de connaître la douche.

Je me souviens d’une critique qui indiquait que DP était présent dans trois scènes : la mort de Malone - qui fait écho à celle du Phantom, la poursuite à cheval, la scène du landau. Et effectivement le reste est bien anonyme, tout petit finalement. C’est solide mais assez modeste. C’est ce qui m’a le plus surpris en le redécouvrant récemment.

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Que lire cet hiver ?
Bien sûr, nous eûmes des orages, 168 pages, 14.00€ (Commander)
La Vie brève de Jan Palach, 192 pages, 16.50€ (Commander)

Un des rares De Palma que j'aime, justement car on voit pas trop son style qui m'irrite.

La même année, y a aussi Full Metal Jacket et Empire du Soleil.


Celui-là, je l'ai vu, tkt.


Y a vraiment une volonté de se racheter, je pense, de montrer aux studios qu'il est capable de faire un film pour les deudtens de ce monde.


L'avis le plus beige du monde.

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