Forum de FilmDeCulte

Hooper + Redmayne + Desplat = Quintessence paroxysmique de l'académisme à oscars, que ne vient pas sauver un script brillant mais qui retombe progressivement sur ses grosses paluches de mélodrame martyr et agonisant. Redmayne et Vikander interprètent un couple d'artistes peintres, la carrière de cette dernière se mettant soudain à intéresser les marchands d'art quand elle se met à prendre pour modèle son homme Einar en le travestissant en femme, jusqu'à en faire naître une nouvelle identité féminine, Lili, et amorcer une transformation transgenre pionnière. Redmayne et son teint de chérubin de porcelaine abuse de son sourire de joker et de minauderies dans le même appel du pied de démonstration performative gonflante que pour The theory of everything, et le personnage de Vikander passe vite au second plan quand Einar affirme sa volonté de changer de sexe, alors que la complexité de cette relation où la transformation psychologique est amorcée comme un jeu par la femme aurait pu laisser espérer une dualité aussi intense que le couple formé dans Laurence Anyways.
2/6

C'est l'histoire du livre (qui a complètement changé l'histoire vraie) - et la manière dont c'est l'épouse qui a révélé la femme dans son mari par le biais de l'art et le soutien qu'elle lui a porté à une époque où il aurait été facile de s'en dédire - qui font le principal intérêt de ce film souvent trop factuel, grossier dans son premier acte très speed (un collant et hop), efficace dans son académisme au milieu (Hooper s'étant pas mal défaits de ses tics gros plans/décadrages/débullages/grand angle) et longuet à la fin (avec cette symbolique finale balourde).

L'histoire est belle mais n'émeut jamais, malgré les larmes des deux acteurs - très convaincants - une scène sur deux.

Résultat moyen comme tous les Hooper.

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Redmayne ne minaude pas trop?

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Ed Wood:"What do you know? Haven't you heard of suspension of disbelief?"

J'avoue, sans doute un peu trop.

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Je ne comprendrai jamais pourquoi Desplat cartonne autant à Hollywood, sa musique est d'un ennui.

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"Citoyens, un roi n'est pas un homme ordinaire...c'est un rebelle, un usurpateur des droits d'hommes ordinaires. Un roi doit régner...ou mourir"

Pour une fois, on est d'accord.

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Il bosse vite et facilement, il s'adapte facilement à différents genres... C'est pas très étonnant qu'il soit très sollicité.


Ca dépend. Il y en a qui sont très belles et que j'aime beaucoup, mais pour le reste il se fond beaucoup dans le décor sans se faire remarquer...

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Ed Wood:"What do you know? Haven't you heard of suspension of disbelief?"

Pas toujours - voir son boulot sur les Sherlock.
Après, il décroche tellement de contrats qu'il doit avoir des équipes entières capables de bosser à sa place en posant sa "patte" habituelle ("vas-y coco, remets-y des violons par paquets de douze").

+1

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Liam Engle: réalisateur et scénariste

Sur The Grand Budapest Hotel, il est très bon. Mais en général, c'est le minimum syndical, oui.

Après, le vrai tâcheron qu est apparu récemment, et dont le boulot, c'est vraiment de la merde anonyme (mauvaise copie de Williams), c'est Michael Giacchino (qui est pas mal aimé ici, j'avoue que je comprends pas).

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"Je vois ce que tu veux dire, mais..."
"Je me suis mal exprimé, pardon."

Pas d'accord, il a le don de te pondre des thèmes mémorables et il est doué pour les orchestrations.. Dernièrement j'adore son boulot pour Inside Out.

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Ed Wood:"What do you know? Haven't you heard of suspension of disbelief?"

Pas vu Inside Out, mais je trouve tout ce que j'ai entendu de lui d'une rare fadeur : c'est maîtrisé et propre, mais qu'est-ce que c'est chiant...

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"Je vois ce que tu veux dire, mais..."
"Je me suis mal exprimé, pardon."

Zimmer a fait les Ritchie.
Arnold a fait la série.

Tu parles de quoi?

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Star Trek et Speed Racer DÉFONCENT.

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De ce que je ne connais pas visiblement : tu as raison, je ne sais pas pourquoi, je pensais que c'était Desplat qui officiait sur les films Sherlock.