Forum de FilmDeCulte

Justement, c'est réglé en 2 épisodes.

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Spéciale dédicace à "littéralement" dans le 3x02.

J'ai presque intégralement détesté ce premier épisode.
En fait je crois que je ne supporte plus ce mélange des genres qui pour moi ne fonctionne jamais entre quelque chose d'assez pathos et lourd
avec une espèce de légèreté comique souvent mal avenue. En voulant trop en mettre, trop vite j'ai un peu le sentiment de quelque chose de totalement inconséquent, ne prenant finalement rien vraiment au sérieux, me semblant totalement artificiel peuplé de personnages tous plus antipathiques les uns que les autres.
Même si dans le fond ça n'a pas grand chose à voir, une série comme Mad Men me semble à des années lumière en terme de profondeur et même d'écriture. En fait je comprends pas trop la volonté de Sorkin de toujours tout ramener à quelque chose de purement trivial (l'organisation d'un mariage par ex) comme s'il voulait donner à sa série une espèce de potentiel populaire et léger.
Bref ça confirme un peu mes sentiments très mitigés des saisons précédentes. The Newsroom restera pour moi (sur les deux saisons que j'ai vu) une série très moyenne, beaucoup trop inégale, qui sera rapidement oublié et qui n'a jamais vraiment réussie à atteindre son objectif (une grande série sur le journalisme télé) à part vaguement dans la saison 1.
Je passe mon tour.

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CroqAnimement votre

Le propos essaie même d'aller bien au delà du journalisme télé.
Mettre sa rédaction dans la peau de celle du Guardian pendant l'affaire Snowden, c'est un choix bien plus prétentieux que de se limiter à parler d'une Newsroom tv.

M'enfin on verra ce qu'il en fait au niveau spectacle...
Dommage que pour les relations humaines, ça parte aussi mal aussi.

Sorkin a 300 minutes dans sa saison et t'en fait passer 5 à regarder des acteurs manger des crabes et gauffres en disant de la merde.
Le positionnement de Sloan dans la série devient franchement sordide. Pour l'actrice, comment Sorkin la montre et le public la regarde. Ce non-dit au fil des saisons, du elle est bonne, filmons-là sans lui faire bosser de vrais dialogues, faut juste qu'elle fasse des ronds avec sa bouche.

N'importe quoi.

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Excellent épisode 3.

J'ai pas compris un truc :

Sinon bonne surprise de voir BJ Novak. Entre lui et "Toby", ça fait très revival The Office.

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En effet. Pour le moment, chaque épisode de cette saison 3 est supérieur au précédent et celui-ci, dans sa densité, dans l'échelle des implications, dans sa manière de discourir ouvertement sur des questions d'éthiques ou autres (l'interview du mec de l'agence pour l'environnement devrait ravir Castorp), m'a donné plus que tous les autres l'impression de regarder un épisode de The West Wing. Il manque plus que la mise en scène plus "cinéma" de Schlamme.

J'aime beaucoup le renversement sur le personnage de Jim. Après avoir passé toute la première saison à expliquer la vie à Maggie, les rôles s'inversent et le mec faillit dans son complexe de supériorité (notamment vis-à-vis des femmes). Sorkin est en total mode auto-analyse là.

J'espère que la trame "amourettes au bureau", déléguée désormais à Don & Sloan, ne va pas venir trop parasiter le récit. Cette histoire de Ressources Humaines ne me dit rien qui vaille. Mais pour le moment, les deux acteurs parviennent à faire passer la pilule.

Enfin bref, belle construction de la saison. La tension monte, les paris de Will ne seront pas forcément payants. Et celui de Charlie et Leona?


Il dit "il est censé être dans un motel dans le New Jersey" je crois.


Dans un rôle similaire à celui du mec qui souhaite racheter la compagnie dans les derniers épisodes de Sports Night. #recyclagesorkinien

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Mwaif. L'épisode part très bien avec une presque utilisation honnête de Sloan et puis non, au bout de cinq minutes on retombe dans la routine.
Don/Sloan ne sont pas seuls, on sent bien qu'on nous prépare quelque chose avec Jim et Maggie puis leurs compagnons.

La réaction de Sorkin par rapport à sa "mysoginie" Et hop une nouvelle femme forte avec Clea DuVall. Ca fait plaisir de la revoir ceci dit.

Petite baisse de régime sur cet épisode 4 où la trame principale semble ne servir que de set-up pour le double punch final même si ce dernier est assez prometteur.

J'aime assez ce qui touche à Jim et Hailie, même si c'est de la romance, parce qu'ici elle s'infuse d'une question éthique directement liée à l'univers de la série donc. Mais l'inévitable retour de Maggie dans l'histoire ne m'enchante guère.

Quant à Don & Sloan...tout ça pour ça?

Passons sur le montage final sirupeux...heureusement que l'épilogue vient en contrepoint.

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Un jour, il faudra quand même qu'il délègue le choix des musiques dans ces moments-là... Je me suis laissé faire sur Dire Straits à l'époque Bartlet, mais là c'est plus possible.

Et encore sur la fin de cet épisode...

C'était surtout le doublé mise en scène au ralenti/Oh Shenendoah qui est too much...surtout pour un événement qui fait vraiment Sports Night pour le coup (et The West Wing aussi même s'il était déjà parti depuis longtemps quand c'est arrivé).

Pareil pour les scènes en cellule qui rappellent un épisode de Studio 60.
On sent qu'il boucle les trames (cf. Jim & Maggie).

Ça reste un épisode plutôt bon même si un peu prévisible. Un des mieux dialogués de la saison.

Il a intérêt à être fort le Series Finale parce que cette 3e saison n'apparaît pas indispensable pour le moment.

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Tout était tellement prévisible avant même que la saison débute tant la production semble larguée.
On peut sauver les dialogues autant que l'on veut mais ce n'est plus que de l'écriture à la chaîne, sans aucune complexité.

Le côté fonctionnel de la série est inexistant, les intrigues sont bazardées depuis 2 épisodes. On peut même pas parler de montage tant il n'y a rien à ce niveau, il n'y a pas une seule idée. Celles de mises en scène montre bien à quel niveau de pauvreté la série s'abaisse, d'autant que ce sont les moments importants.

Sur le fond il n'y a plus rien à défendre et bon, la série se fait démonter pour ses choix et son traitement.
Continuellement de l'argumentation en solo, avec un scénario donneur de leçon. Ca ne fait tellement pas de sens de jouer à être les deux côtés de la pièce alors que la position, en plus d'être exacerbée de façon très manichéenne, est prise avant même le débat. Ici, Don et le viol puis Sloan sur un sujet complètement futile...

Jim et Maggie, Sorkin nous troll, c'est pas possible autrement. Le "Snowden Express", cf la critique du Time.

Bon, il était temps que ça s'arrête.

L'épisode est mignon, dans sa structure en flashbacks servant de préquelle aux événements de la série, comme il l'avait déjà fait au début de la saison 2 de The West Wing et en conclusion de Studio 60 on the Sunset Strip, avec cette fin "la vie continue" propre à ses séries (et ce titre qui n'est autre que le même que les first season finale de ses trois autres shows) mais cette série aura été aussi inégale que la série elle-même et malheureusement loin d'être indispensable.

Sorkin voulait boucler ses arcs et se racheter sur certaines choses qui lui ont été reprochés et il a un peu bazardé ça sur une micro-saison de 6 épisodes.
Il y avait clairement de bonnes choses dans le lot mais l'automatisme tendait à se faire sentir.

Avec le pilote, les deux meilleurs épisodes de la série sont à mes yeux dans la saison 2 (les 2x05 et 2x07) mais je pense que la première reste en fin de compte la plus aboutie et la plus riche. Vu comme la série semblait perdre à chaque saison, l'arrêt est judicieux.

Et peut-être sa décision (évidemment hâtive, comme toutes celles du même genre de la part d'artistes) d'arrêter la télévision n'est-elle pas non plus une mauvaise chose.

Sports Night compte 45 épisodes de 22 minutes.
Ses quatre saisons de The West Wing cumulent 88 épisodes de 42 minutes.
Studio 60 a duré 22 épisodes de 42 minutes.
Et The Newsroom s'arrête donc après 25 épisodes de 52 à 73 minutes.

Comme en témoignaient les archétypes, arcs, idées, astuces scénaristiques et autres dispositifs narratifs recyclés, peut-être l'auteur a-t-il épuisé ses capacités d'écriture hebdomadaires.

La créativité requise est considérable et ce n'est sûrement pas un hasard si tous ses projets ciné sont des adaptations de faits réels.
Si c'est sur le grand écran que se composera exclusivement son avenir désormais, son CV en la matière, notamment sur ses derniers films, a de quoi rassurer.

Good night, and good luck, Aaron.

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J'espère aussi qu'il multipliera les collaborations avec plein de cinéastes évoluant dans des univers différents, et qu'on n'entendra pas ses dialogues brillants uniquement dans des films de... dialogues. Je crois aussi qu'on reste déçu parce que le pilote est tellement chouette qu'on s'attendait à un truc plus large, ambitieux et haut perché que ces deux saisons et demi finalement parasitées par les amourettes, des enjeux pas tous tripants (Snowden trois ans après, bof) et pas assez d'Olivia Munn.