Forum de FilmDeCulte

Extrait d'une interview de Sorkin donnée hier :
I feel like I’m just now starting to learn how to write it. I’ve very proud of The Newsroom. I have the time of my life working with the people that I work with, but there is a learning curve and unfortunately, those lessons are learned in front of several million people. Again, that’s what you sign up for. I wish that I could go back to the beginning of The Newsroom and start again and replicate what you have with a play, which is a preview period… But I’m feeling really good about how the third season is going. I’ll look back on it fondly and proudly and wish I could get every scene of every episode back so that I could do it all over again.
http://www.buzzfeed.com/jaimieetkin/aar ... the-newsro

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Faudrait pas prendre l'habitude de citer Olivia Munn sans illustration, hein.
Plus sérieusement, les erreurs au démarrage, moi je veux bien, mais je trouve la saison 1 meilleure que la 2 dans sa construction...

Teaser méta de la saison 3 :
https://www.youtube.com/watch?v=1X63rdIcHLA

Novembre.

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Retour pas ultra folichon avec un 3x01 prenant bien son temps avant d'arriver à ces 10 dernières minutes surchargées qui lancent la troisième et dernière saison, composée de 6 épisodes seulement. Une reprise qui semble confirmer, après la 2e saison, que Sorkin s'éloigne de l'actualité passée pour des affaires inventées (et des amourettes, tout simplement gommées ici).

Après l'arc Genoa (inspiré ceci dit de faits réels), l'auteur ramène son pays fictif crée pour The West Wing, le Kundu Équatorial, avec une nouvelle histoire de documents fuités. Ce n'est pas forcément un mal que d'essayer de traiter le milieu journalistique autrement que par l'angle "voilà comment ces histoires auraient dû être traitées" (même si j'ai apprécié ici le petit détour sur la justice internet), en exploitant tout le potentiel du métier (menace d'une OPA agressive, risques courus auprès du gouvernement par les journalistes).

J'espère cependant que la série ne s'éloignera pas trop du réel et qu'on ne tombera pas dans la redite. L'épisode semble comporter son lot de détails vaguement méta, sur la série elle-même (cf. tout le trip sur les "3 actes") ou sur son auteur (Will galérant à livrer son monologue sorkinien au début...avant de réussir sur la fin).

Pour la dernière saison de ce que Sorkin annonce être sa dernière série télévisée, il a pas intérêt à décevoir.

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Dans le sens où il fait plus que du cinéma ensuite, ou dans le sens il prend sa retraite ?

Il a juste dit "j'arrête la télé" parce que "j'ai connu plus d'échecs que de réussites" même si "il ne faut jamais dire jamais".

Ça sent la déclaration de mec éreinté par les galères sur la série qui devait être son retour triomphant à la télé...après, il a plusieurs projets ciné, dont un qu'il est censé réaliser depuis plusieurs années.

Je me demande surtout s'il retournera un jour au théâtre.

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Oui, cette rentrée est un peu... enfin ça fait plaisir de retrouver la série, mais y'a presque une impression de trop plein, j'ai l'impression que l'accent originellement mis sur les amourettes s'est reporté sur des persos secondaires qui ont pris de l'épaisseur, mais que Sorkin continue de suivre trop de lièvres à la fois : la vie de la rédaction, Maggie & co, le couple Will/McKenzie, Sloan, Charlie, le directeur de la chaine, et là pas moins de trois arcs à suivre (Boston, les documents secrets, le rachat mystérieux)... Sur Sport Nights, West Wing et Studio 60, il y avait presque moins de personnages importants, et chaque épisode était centré sur deux ou trois d'entre eux seulement et ne suivait généralement que deux arcs (typiquement dans West Wing, un enjeu politique national et un enjeu personnel avec lequel il rentrait en résonnance). Cette multitude peut bien être représentatif de la vie d'un network, c'est assez dur de s'impliquer dans tout.
En revanche, j'ai trouvé les dialogues moins caricaturalement sorkinien, ça n'est pas que du débit mitraillette ultra-brillant et ce n'est pas plus mal.
De toute façon, moi, j'attends sa série sur l'ONU promise en filigrane dans Studio 60, je suis sûr qu'il adorerait faire ça même si c'est infaisable.

J'ai pas encore eu le temps de m'injecter les deux premières saisons, ça vaut quand même le coup, non ?

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I think we're gonna need a helmet.

Ah oui oui, surtout si t'es fan.

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Le pilote de la première saison était excellent, mais ça m'a gavé de devoir attendre et j'ai patienté.
Je veux me faire un fix en quelques soirées.

Ça sent bon l'hiver.

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I think we're gonna need a helmet.

Bah t'attends 5 semaines et t'auras l'intégralité de la série. 25 épisodes d'une heure environ.

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3x01, c'était assez chiant.
Du Newsroom bas de gamme avec un Sorkin s'éclatant toujours à ne pas vraiment lier l'action de ses épisodes avec la psychologie de ses personnages principaux, pour le simple plaisir de les faire parler encore et encore.

Dans ces deux composantes cet épisode était juste du more of the same.
Avec ses personnages, on a toujours l'impression d'être dans de la caractérisation de début de fiction à travers une mise en scène se portant toujours sur les mêmes détails.
Quand au traitement journalistique, l'attentat de Boston était vraiment sans intérêt.

C'est pire pour les lancement de fils rouges qui s'effectuent exactement de la même manière qu'en saison 2, avec le même ressort de la tombée du ciel.
Une fainéantise scénaristique rédhibitoire pour tout le propos idéologique que souhaite développer Sorkin, à mon sens.
Et un Snowden sur un média tv, câblé et de la east-coast ? Euh...

Le côté Soap a le mieux marché cet épisode. Les amourettes ont été plus ou moins gommées, pour compenser Sorkin a bien appuyé sur les positions de chacun au sein de la chaîne. Dommage que ça finisse toujours dans le too-much pour Alison Pill, c'est vraiment pas sérieux.

Moi j'ai bien aimé. J'ai surtout beaucoup baissé mes attentes après la saison 2, donc que ça démarre low-profile comme ça, c'est pas plus mal.

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Deuxième épisode qui développe les cliffhangers du premier tout en restant toujours en mode intro mais avec un rythme beaucoup plus tenu, découpé plus que jamais en récit choral théâtral (chaque trame = unité de temps, unité de lieu, dialogue entre 2-3 personnages max) franchement engageant même si l'on ne tutoie pas encore les sommets les plus brillants de Sorkin.

Reste cette réplique consciente de soi assez truculente ("Everybody does that where I work").

La saison devrait éviter la redite avec Genoa en ne s'intéressant cette fois pas à l'enquête mais aux conséquences d'un scoop.

Et chaque intervention de Fonda dans la série est un régal à regarder (belle perf de Kat Dennings également).

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Fonda est extraordinaire là-dedans.
Par contre, Sloan/Don, c'est au bord de l'irritant, et dieu sait que je kiffe la demoiselle.