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MessagePosté: 28 Déc 2005, 21:30 
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Matou miteux
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J'ai bien aimé. Le sujet fort est bien traité entre l'efficacité du thriller et la plongée quasi doc qui donne, malgré tous les petits emballages formels, un cachet d'authenticité (on est pas dans un clip de Yannick Noah je suis métisse un mélange de couleurs quoi). Mise en scène, montage, photos sont impressionnants. Et les acteurs sont parfaits (le duo principal comme les seconds rôles). Ma seule réserve est que c'est un peu long parfois, d'où une implication pas à 100% tout le temps...mais le film a de bonnes et larges épaules. Belle fin.

4+/6

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MessagePosté: 28 Déc 2005, 21:31 
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Matou miteux
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Karloff a écrit:
comme quoi, Chronic'art n'a qu'un beau top...


Les Inrocks parlent d'"humanitarisme touristique"...

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MessagePosté: 29 Déc 2005, 03:52 
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Zad a écrit:
bande-annonce assez effrayante en tout cas... Ca paraît super-éloigné de la Cité de Dieu, non?


Oui et non. Parce que Mereillès fait un travaile remarquable sur le Kenya et filme ses habitants d'une très belle manière. Le dossier de presse est d'ailleurs passionant. Il a vraiment gardé son approche réaliste sur la pauvreté.

Le film est intéressant.


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MessagePosté: 29 Déc 2005, 11:57 
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Neville a écrit:
Oui et non. Parce que Mereillès fait un travaile remarquable sur le Kenya et filme ses habitants d'une très belle manière. Le dossier de presse est d'ailleurs passionant. Il a vraiment gardé son approche réaliste sur la pauvreté.

Le film est intéressant.


Et puis aussi et surtout il regarde le problème africain non pas comme un problème Européen, mais comme un environnement problématique, ne négligeant jamais le climat ou les guerillas civiles, ou encore la corruption de l'état.


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MessagePosté: 30 Déc 2005, 01:40 
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J'ai trouvé que la mise en scène collait encore plutôt bien au personnage de Rachel Weisz et à la première partie dans son ensemble, qui est de loin la plus fluide, mais par la suite Mereilles a franchement du mal à courir tous ses lièvres entre thriller, film coup de poing et romantique, le style faussement documentaire et arnachique se révélant très vite limité et redondant, offrant finalement un traitement très unidimensionnel et artificiel a un récit aux potentialités extrêmement riches... J'ai eu du mal à m'impliquer dans le personnage guindé de Fiennes alors que son parcours est tout de même magnifique, peut-être parce que le cinéaste lui même doit s'en sortir un peu à l'extérieur.

On sent qu'il n'a vraiment que faire de la bande de costards cravates qu'il doit gérer, surtout quand le personnage principal se ballade entre la Grande-bretagne et l'Allemagne et ldans certaines scènes, ça vire au parkinsonien purement fonctionnel, totalement sans inspiration aucune. Par exemple: le repas avec Bill Nighby, les diverses passags dialogués particulièrement importants ou la caméra ne tient pas en place. Les manipulations et relations entre individus passent pourtant beaucoup par les mots, écrits ou en paroles, et ça Mereilles ne le prend pas du tout en considération, il a constamment envie d'escamoter ça. Toute la partie centrale est ainsi un long tunnel éreintant et très difficile à suivre, dont l'absence de réel traitement cinématographique m'a souvent donné l'impression de surfer sur un site web alter mondialiste entre divers spots/ tractes. Tout est réduit à une série de messages virulents mais pas du tout à la mise en forme convaincante d'une toile d'araignée, de tentacules. Pour Mereides visiblement il y a un certain chaos à la base dans sa conception des choses, à l'instar d'un Inarritu, et elle ne s'accommode pas très bien avec cette histoire qui est avant tout celle d'une prise de conscience, qui est quelque chose qui se déroule dans une vraie temporalité, pas dans une frénésie de tous les instants… C’est ce qui fait aussi sans doute que le personnage principal est affaiblis : la constance du jardiner ne prend jamais forme autre part que dans le titre.

Enfin encore une fois, Rachel Weisz illumine au moins ce film et semble lui avoir apporté ses passages les plus inspirés. Mereilles a aimé la filmer comme un ange.


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MessagePosté: 30 Déc 2005, 11:02 
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Inscription: 04 Juil 2005, 17:56
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Localisation: Caché avec Charlie
Citation:
J'ai trouvé que la mise en scène collait encore plutôt bien au personnage de Rachel Weisz et à la première partie dans son ensemble, qui est de loin la plus fluide


C'est le problème d'un film multi-directionnel, comme d'un roman du même type. C'est vrai que le début est plus clair, mais c'est aussi parce qu'il y a une uniformité du dialogue. Le reste du film c'est aussi une conversation avec un passé douloureux.

Citation:
mais par la suite Mereilles a franchement du mal à courir tous ses lièvres entre thriller, film coup de poing et romantique, le style faussement documentaire et arnachique se révélant très vite limité et redondant, offrant finalement un traitement très unidimensionnel et artificiel a un récit aux potentialités extrêmement riches...


Le caractère unidimensionnel que je ressens sur le film est plus attribuable à Ralph Fiennes et son évolution dans le récit, de la politesse discrète à sa folie naissante. La mise en scène épouse très bien celà au contraire, de la sublimation d'une femme ordinaire (que tu observes toi-même) aux troubles de ses découvertes, jusqu'au final...

Par ailleurs, la corespondance des lieux par un regard photographique (pas trop appuyé, on n'est pas chez Soderbergh) souligne le caractère pluriel de l'intrigue.

Citation:
J'ai eu du mal à m'impliquer dans le personnage guindé de Fiennes alors que son parcours est tout de même magnifique, peut-être parce que le cinéaste lui même doit s'en sortir un peu à l'extérieur.


C'est là qu'on est pas d'accord. Mais peut-être regrettait tu trop de ne plus voir Rachel...

Citation:
On sent qu'il n'a vraiment que faire de la bande de costards cravates qu'il doit gérer, surtout quand le personnage principal se ballade entre la Grande-bretagne et l'Allemagne et ldans certaines scènes, ça vire au parkinsonien purement fonctionnel, totalement sans inspiration aucune. Par exemple: le repas avec Bill Nighby, les diverses passags dialogués particulièrement importants ou la caméra ne tient pas en place.


Ces scènes sont volontairement déconnectées. Elles surviennent tardivement dans le film pour que le spectateur soit mal à l'aise à Londres, dans le gris, aux couleurs froides, comme le personnage, mal à l'aise. Tu remarqueras pour celà que le Londres du début du film n'est pas sous la pluie, par la suite oui.

Citation:
Les manipulations et relations entre individus passent pourtant beaucoup par les mots, écrits ou en paroles, et ça Mereilles ne le prend pas du tout en considération, il a constamment envie d'escamoter ça.


Comment ça? C'est le non aboutissement de chaque scènes qui te le fait dire?

Citation:
Toute la partie centrale est ainsi un long tunnel éreintant et très difficile à suivre, dont l'absence de réel traitement cinématographique m'a souvent donné l'impression de surfer sur un site web alter mondialiste entre divers spots/ tractes. Tout est réduit à une série de messages virulents mais pas du tout à la mise en forme convaincante d'une toile d'araignée, de tentacules. Pour Mereides visiblement il y a un certain chaos à la base dans sa conception des choses, à l'instar d'un Inarritu, et elle ne s'accommode pas très bien avec cette histoire qui est avant tout celle d'une prise de conscience, qui est quelque chose qui se déroule dans une vraie temporalité, pas dans une frénésie de tous les instants… C’est ce qui fait aussi sans doute que le personnage principal est affaiblis : la constance du jardiner ne prend jamais forme autre part que dans le titre.


Non! La constance, c'est justement l'absence de passion de Fiennes qui est à l'écran sans arrêt, c'est son jardin au milieu de l'Afrique, c'est son regard qui souffre au fur et à mesure...

Citation:
Enfin encore une fois, Rachel Weisz illumine au moins ce film et semble lui avoir apporté ses passages les plus inspirés. Mereilles a aimé la filmer comme un ange.


Ca me confirme que tu n'y allais que pour ça, roublard...En même temps elle est magnifique.


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MessagePosté: 31 Déc 2005, 00:27 
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Bob Harris a écrit:
Que demander de plus?


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MessagePosté: 31 Déc 2005, 14:39 
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tape dans ses mains sur La Compagnie créole
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(voilà, je déplace mon message au bon endroit. J'en profite pour souligner un des défauts de ce forum: faut vraiment du courage pour chercher dans la section "critiques" si un topic a déjà été créé ou pas)

Bon, il sort quand chez vous...?

Ici en Belgique il est sorti et... voilà donc Le film qui clôt l'année en toute beauté.

Pas le temps (dîner de Noël dans quelques instants) de m'étaler, mais bon j'ai aaaadoré. C'est du haut de gamme à tous les niveaux:

- scénario en béton (un modèle d'adaptation)
- acteurs magnifiques (Rachel Weisz dans on meilleur rôle, et Ralph... pour lequel je cherche encore mes mots)
- mise en scène + photo sublime: autant Meirelles faisait penser à Scorsese dans "Cidade de Deus", il se rapproche ici d'un Michael Mann en grande forme. Du grand art.
- captivant, bouleversant, intelligent...

Très très très grand film... Sera très haut dans le classement final.

Joyeux Noël à tous, bande de tarés

Arnaud

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MessagePosté: 31 Déc 2005, 17:50 
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Arnotte a écrit:
(voilà, je déplace mon message au bon endroit. J'en profite pour souligner un des défauts de ce forum: faut vraiment du courage pour chercher dans la section "critiques" si un topic a déjà été créé ou pas)

:mrgreen: hihi

[hide=Captain...]:P :twisted:[/hide]


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MessagePosté: 17 Jan 2006, 17:51 
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Meilleur Foruméen
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Localisation: Fortress of Précarité
Domage dommage parce que, contrairement à un LORD OF WAR très soigné mais qui ne décolle jamais, ce CONSTANT GARDENER est parcouru de scènes très fortes, le tout sur une belle histoire d'amour et le côté engagé prend ici une pertinence tout autre vu qu'il n'y a plus d'ironie ni de recul.

Je dis "dommage" parce que je trouve le film structuré assez bizarrement, trop long et si la mise en scène est généralement très bonne mais y a des moments où la caméra à l'épaule n'est pas forcément justifiée, où la musique ne souligne pas comme il faut, où ça perd en rythme (dans le tiers central)...

Mais sinon c'est quand même du bon niveau, avec des acteurs en pleine forme...je trouve ça moins abouti et original que LA CITE DE DIEU mais je suis curieux de voir son "remake" d'INTOLERANCE.

4,5/6

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MessagePosté: 17 Jan 2006, 18:27 
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Antichrist
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Inscription: 04 Juil 2005, 21:36
Messages: 24058
son "remake" d'INTOLERANCE.

J'avais lu que c'était reporté ça d'ailleurs....


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MessagePosté: 24 Avr 2006, 09:16 
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Inscription: 18 Juil 2005, 09:14
Messages: 1824
Localisation: Dans la cave.. avec les bouteilles de vin
Film Freak Returns a écrit:
Domage dommage parce que, contrairement à un LORD OF WAR très soigné mais qui ne décolle jamais, ce CONSTANT GARDENER est parcouru de scènes très fortes, le tout sur une belle histoire d'amour et le côté engagé prend ici une pertinence tout autre vu qu'il n'y a plus d'ironie ni de recul.

Je dis "dommage" parce que je trouve le film structuré assez bizarrement, trop long et si la mise en scène est généralement très bonne mais y a des moments où la caméra à l'épaule n'est pas forcément justifiée, où la musique ne souligne pas comme il faut, où ça perd en rythme (dans le tiers central)...

Mais sinon c'est quand même du bon niveau, avec des acteurs en pleine forme...
4,5/6


Enfin vu

Dans l'ensemble je suis d'accord avec BoB, sauf que j'ai pas trouvé ca trop long...

De plus Mireilles film magnifiquement le kenya et les kenyans...

5/6 pour moi

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Pvb: "Si à la Saint Valentin elle te carresse la main, vivement la Saint Marguerite..."


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MessagePosté: 20 Aoû 2006, 21:23 
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tape dans ses mains sur La Compagnie créole
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Inscription: 28 Juil 2005, 10:08
Messages: 22788
Localisation: 26, Rue du Labrador, Bruxelles
Revu en DVD avec grand plaisir. Ca reste passionnant de bout en bout, hyper riche, sacrément bien foutu... bouleversant d'un côté, révoltant de l'autre. Fernando Meirelles, Ralph Fiennes et Rachel Weisz parmi les grands.

J'a-dore. 5,5/6

Un des grands films de 2005.

:wink: à Le Pinguin, autre bon défenseur du film.

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MessagePosté: 21 Aoû 2006, 15:09 
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Poupée qui fait non
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Inscription: 01 Juil 2005, 14:10
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Localisation: Montréal
Blissfully a écrit:
J'ai bien aimé. Le sujet fort est bien traité entre l'efficacité du thriller et la plongée quasi doc qui donne, malgré tous les petits emballages formels, un cachet d'authenticité (on est pas dans un clip de Yannick Noah je suis métisse un mélange de couleurs quoi). Mise en scène, montage, photos sont impressionnants. Et les acteurs sont parfaits (le duo principal comme les seconds rôles). Ma seule réserve est que c'est un peu long parfois, d'où une implication pas à 100% tout le temps...mais le film a de bonnes et larges épaules. Belle fin.

4+/6


bon voilà pareil, merci Bliss !

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Janet


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MessagePosté: 19 Fév 2007, 08:01 
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L'impertinent pertinent
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Inscription: 14 Juil 2005, 01:55
Messages: 11428
Localisation: Previously on Premiere
Le type même de film que je n'aurais pas apprécié à sa juste valeur en salle, particlièrement concernant son rythme.

Peu de choses à dire si ce n'est que c'est du grand cinéma, que j'associe assez aisément à un The Insider pour la qualité de traitement, du script, des comédiens, de la photo et de la mise en scène à l'épaule. Je le reverrai.

5,5/6

Jericho Cane a écrit:
La grande force de la mise en scène de Fernando Meirelles, constamment habitée et toujours prise sur le vif, c'est son équilibre inattendu entre le documentaire et la fiction, qui se complètent magistralement au lieu de sombrer dans la confusion que pouvait engendrer un tel mélange de genres : film de complot à la première personne dans la grande veine parano, histoire d'amour tragique où les sentiments s'éclairent bien après la fin de la romance, dénonciation saisissante des dérives de la corruption généralisée, c'est tout cela à la fois. Ajoutez à cela un casting parfait, une photo sublime, une musique envoûtante ... Que demander de plus?
6/6


C'est exactement ça.


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