Forum de FilmDeCulte

ah merde!

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Je l'ai revu du coup. J'ai ris une deuxième fois.

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CroqAnimement votre

LOL !

Pas osé le posté dans le topic bande annonce :

Kung Fury

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You are a ghost driving a meat covered skeleton made from stardust riding a rock floating through space.
FEAR NOTHING

http://www.theverge.com/2014/3/4/5470408/doc-brown-tony-hawk-show-off-huvr-real-life-hoverboard

Y'a une campagne virale sur un (fake) overboard qui a été lancée, avec Christopher Lyod et Tony Hawk qui en parlent. On connait pas encore quelle est la promo derrière.

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The Worf of Starfleet
http://www.youtube.com/watch?v=E_sUtXAl24o

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Drôle et en même temps flippant. Car tu vois tout le ridicule de ce Star Trek là....

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Pour fêter les gosses de Jack et Qui Gon, on va se mettre un bon dessin animé des familles. Pour leur éducation

http://youtu.be/qITFrGhg2S4

C'était l'bon temps

Ahah pas mal, en plus avec le plan qui dure, y a même la mollesse du cinéma français.

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Liam Engle: réalisateur et scénariste

lol, je me suis déjà dit "voilà, ça c'est une super parodie !", avant de voir que Chomet réalise... (après il a peut-être un super sens de l'auto-dérision, mais j'y crois moyen).

Chomet c'est le stade terminal du cinéma antiquaire français, animation ou pas. Avec une certaine lucidité sur le mortifère de la chose, j'ai l'impression, mais ça n'excuse rien. Cependant, ce que je croise au boulot des courts-métrages des Gobelins et de la Poudrière, c'est pas forcément toujours ça (surtout pour la seconde école, où je croise pas mal de truc qui m'évoquent plutôt l'animation d'Europe de l'est), mais après, ce sont davantage des petits films d'animateurs et de directeurs artistiques, que des films de réalisateurs (je crois pas que ça puisse essaimer des masses).

Ça me fait penser à un truc... J'ai une jeune amie monteuse qui m'appelle de temps en temps pour des projo test, au 3/4 du montage, des courts qu'elle monte (exercice très intéressant, au passage, je l'en remercie). Le truc qui me frappe, c'est qu'à chaque fois on se retrouve devant un espèce de truc mi-fantaisiste, mi-amour du vieux, mi-maniaque, bref, un truc dérivé de Jeunet / Wes Anderson en plus régressif encore... Et à chaque fois, quand on parle des défauts, les gens avec qui je suis (le prod compris) sortent "mais par contre, quel univers follement original, on est désarçonné, on voit rarement ça alors on est pas habitué".

J'hallucine complètement à chaque fois, et j'ose rien dire. J'ai l'impression que la MOITIÉ du court français, c'est ça. J'ai peu de contacts avec le "milieu" du cinéma, mais à chaque fois que je retombe sur ce genre de sortie, j'ai l'impression très nette d'un cercle qui s'auto-persuade très efficacement de son inventivité, quand il ne fait que ressasser ad nauseam le même truc.

Putain l'idée est marrante de donner le "couch gag" à d'autres réalisateurs mais là Chomet semble faire exactement ce qu'on attend de lui. Un truc moche et glauque avec les images d'Epinal de la France : escargot, gavage des oies, accordéon... On dirait effectivement une parodie uniquement destinée aux américains.

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CroqAnimement votre

De fiction en prises de vue réelles (pour les projo-test).


Le côté "jouons avec les clichés des français", c'était déjà dans les Triplettes de Belleville (tout le trip avec les grenouilles, justement). Le truc effectivement, c'est que je ne suis pas sûr qu'un spectateur américain, qui n'a eu que ces images de la France, saisisse cette subtilité.

Y'a un court de Chomet où il se moquait des américains, tous obèses.

Je saurais te dire si c'est à l'image de tous les courts, j'en vois trop peu. Pour le dire autrement : le court-métrage français (mais pas que) me surprend rarement. J'ai l'impression que c'est une série de films pour rien, quasiment un genre en soi.

Pour Guiraudie, je pense que c'est moins l'excentricité omise que la rigueur retrouvée qui ont fait le succès de son film (tu vas me dire, c'est peut-être à lier). Y a un truc, effectivement, dans la mise en avant fétichiste de "l'univers", qui dit aussi une certaine forme d'esquive de son sujet. Comme si l'effet de signature était devenu but en soi. Miyazaki a ce qu'on pourrait appeler un univers, par exemple, mais ce n'est pas la finalité de ses films, il n'y a aucune complaisance, ça ne paralyse pas sa mise en scène, ce n'est pas une interface qui fait écran hermétique entre le réal et son spectateur (on est moins dans l'inventaire de ce qu'on a créé que dans une constante évocation, en passant).

Sinon, j'avais pas vu Hollande au mur dans la vidéo des Simpsons !