Forum de FilmDeCulte

Je le trouve un peu honteux ce mec. Il est visiblement multimillionnaire grâce à ses conférences qui valent la peau du cul alors que le mec a scénarisé 4 pauvres trucs dans sa vie.
Son bouquin m'est tombé des mains, c'est un ramassis de clichés.

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CroqAnimement votre

De manière générale, j'ai toujours trouvé les bouquins sur les scénarios assez incapables de t'apporter une quelconque aide (quand tu écris un truc que tu vas réaliser après coup en tout cas). En fait, les vraies rustines qui m'aident quand je bloque à l'écriture sont paradoxalement venues de bouquins de réals.

Moi je suis en train de lire ça:



Un pavé, dans la veine des grandes investigations de Peter Biskind, qui nous plonge dans les coulisses de l'empire Disney, à partir du moment où Michael Eisner a été nommé comme PDG. C'est passionnant, j'adore ce genre de bouquins... *allez plus que 600 pages*

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Ed Wood:"What do you know? Haven't you heard of suspension of disbelief?"

Pareil.

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I think we're gonna need a helmet.

Si quelqu'un n'est pas dans ce cas et a un livre à me conseiller sur le sujet, je suis preneur.

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Tennis de Table Bordeaux

Enfin fini...

Le titre VO, DisneyWar, est moins ironique: après un travail absolument titanesque de recherches et d’entretiens, James B. Stewart nous plonge dans les coulisses des plus hautes sphères de la direction du groupe Disney. Le livre, qui se dévore comme un thriller, passe donc en revue les vingt ans de carrière du PDG Michael Eisner, qui a connu tant la gloire (au milieu des années ‘90) que le déclin (dix ans plus tard), la faute à sa paranoïa maladive, sa mauvaise foi et son incapacité à déléguer ou désigner un successeur… Véritable personnage shakespearien, Eisner est le personnage principal d’une partie d’échecs hallucinante qui a opposé tous les hauts dirigeants (et actionnaires!) de Disney, à coups de trahisons, coups-bas, procès et millions de dollars… Le Royaume Enchanté est un must pour ceux qui aiment les “business books” écrits comme des thrillers et bourrés d’anecdotes croustillantes sur le milieu du show-business.

(si vous aimez les bouquins de Peter Biskind - édités chez le même éditeur - n'hésitez plus une seule seconde!)

Une adaptation ciné ferait un bon film, aussi.

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Ed Wood:"What do you know? Haven't you heard of suspension of disbelief?"

On m'a conseillé il y a quelques mois (je viens seulement de découvrir le message de Tom ci-dessus) un livre fort intéressant intitulé Ecrire - de la page blanche à la publication. S'il s'adresse plutôt à ceux qui tentent l'écriture de roman, il évoque aussi à de multiples reprises l'écriture de scénario - puis les problèmes rencontrés sont souvent assez similaires. Là où il devient vraiment pertinent, c'est qu'il ne donne pas des conseils sur le "comment écrire bien ?" mais tente plutôt de motiver son lecteur, de lui inculquer une "hygiène d'écrivain" (comme on parlerait d'une hygiène de vie), de lui éviter les pièges habituels, de lui fournir de multiples exemples d'écrivains connus tombés dans les mêmes pièges (avec à chaque fois la méthode suivie pour s'en sortir). C'est très intéressant, assez court, et voir Proust bloquer sur le même problème que vous, ça donne une pêche d'enfer.

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Que lire cet hiver ?
Bien sûr, nous eûmes des orages, 168 pages, 14.00€ (Commander)
La Vie brève de Jan Palach, 192 pages, 16.50€ (Commander)

Pourquoi pas (je note le titre, je passerai voir), mais le problème est de toute façon plus simple : quand tu écris un film que tu veux réaliser, ce que tu te visualises dans la tête c'est un film, et non un script relié (enfin je suppose que c'est pareil pour tout le monde). Le scénario découle du film que tu veux faire, pas l'inverse.

Du coup, à l'écriture, la solution à ton problème peut très bien être de filmer la scène à contre-jour. Ou de faire advenir tel évènement au soleil levant. Ou de faire de tel dialogue un face à face chuchoté au milieu d'une assemblée bruyante... Si tu as des problèmes de narration, tu vas toujours retomber sur des questions de mise en scène (au sens large), d'où, comme je le disais, le fait qu'on trouve en fait plus d'aide dans des bouquins de réals. Un exemple concret : le "Traduire le vent invisible par l'eau qu'il sculpte en passant" des notes de Bresson, ça m'a déjà très pragmatiquement déverrouillé l'écriture d'une scène sur laquelle je peinais.

Quand tu ouvres un bouquin de scénar, et que tu tombes sur des questions de logiques dramaturgiques et de cohérences de personnage, ça t'aide du coup en rien : la cohérence d'un perso est moins liée à une psychologie intérieure qu'à la façon dont elle va prendre sens dans le projet d'un film. Je conçois tout à fait que ça puisse être utile pour un vrai scénariste, qui réfléchit et se projette autrement, mais dans une optique de réalisation, c'est à dire en te visualisant en tête un film fini, c'est limite hors-sujet.

En fait, je crois que les seules fois où des bouquins de scénar ont pu m'aider c'est pour l'aide à l'écriture des dialogues.

Voici les quelques 2 livres que j'ai lu sur le cinéma :
- Robert Bresson "notes sur la cinématographie"
- Andrei Tarkovski "le temps scellé"

J'aurais bien mis des photos pour rendre plus esthétique mais malheureusement je ne sais pas faire...

Mad... ma vie (Jean-Pierre Putters)

Pas réellement un livre sur le cinéma. Plutôt une sorte d'autobiographie par le créateur de l'un des magasines les plus surprenants, par sa durée et le ton qu'il adopte, sur le marché. Des débuts roneotypés à 120 exemplaires dans la cave de sa pâtisserie, à la vente trop rapide du magasine à Gérard Cohen, les 250 pages (grand format, couleur, agrémentées de superbes photos) entrecoupées de propos des collaborateurs historiques, se dévorent de la première à la dernière. Tout y passe, dans le désordre le Festival du super 8, la création de la boutique Movies 2000, le courrier des lecteurs, la problématique des invendus et des abonnements, les tirages impressionnants de certains numéros (vendus parfois à plus de 110.000 exemplaires), la commande d'une publicité pour les cinémas, les partenariats à l'époque du fanzinat, les librairies qui distribuaient le mag, les festivals (Stiges, Avoriaz...), les révélations sur la concurrence (notamment celle de L'Ecran fantastique, qui s'en prend plein la gueule), le site web, le serveur minitel... Une véritable mine, qui s'ouvre par la jeunesse de l'auteur et sa découverte du monde enchanté des salles de quartier de Montparnasse.
Il y évoque ses réussites (la gestion exemplaire du mag, l'accumulation des métiers les premières années, le passage au professionnel...), mais aussi ses ratages, notamment via une liste commentée des 130 numéros qu'il a dirigés, soulignant ici ou là une couverture foirée, un article tordu, un dossier trop long, etc. Il y évoque aussi le tournant du web et le recentrage du mag autour d'un cinéma plus gore et moins mainstream, notamment à cause des projections de presse qui sont de plus en plus tard (quand elles ont lieu). Ce que beaucoup lui ont reproché mais qui, selon moi, fait aujourd'hui toute la force du mag et son retour aux sources : en se tournant vers un cinéma moins populaire, plus confidentiel (parfois même invisible en France), le mag se coupe d’un certain grand public mais propose un contenu introuvable ailleurs. On ne le dit pas assez, mais en éliminant en grande partie le cahier critique, en dégageant les dossiers sur les blockbusters, qu’il se contente d’évoquer via les previews, en se concentrant sur des articles annexes, des dossiers sur les légendes du fantastiques, des news sur des films qu'on ne verra jamais, des analyses de séquence, des articles sur les effets-spéciaux, etc, Mad Movies a magnifiquement su gérer le tournant obligatoire du web.
En dépit de nombreux jeux de mot plus ou moins foireux (il faut aimer... Moi ça m'a surtout ramené à mon adolescence, quand je me marrais franchement à la lecture du mag), il s'agit d'un bouquin émouvant, emprunt de nostalgie pour une époque révolue, et d'un magnifique parcours, celui d'un mec pas franchement intello, nul en classe, abandonné de ses parents, élevé par sa grand-mère rigoriste, destiné à un avenir de boulanger ou tourneur-fraiseur, qui décide de s'échapper via un genre alors en plein essors et d'y consacrer sa vie. 40 ans plus tard, le mag est toujours là et se porte très bien.

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La Vie brève de Jan Palach, 192 pages, 16.50€ (Commander)

tu en parles bien en tout cas, ça donne envie

J'ai reçu La cinéphilie d'Antoine de Baecque à Noël. Je viens de commencer ça a l'air passionnant.

Pour ceux que ça intéresse, Focus Pictures a mis une version interactive du scénario de Moonrise Kingdom dans son intégralité, le tout accompagné de notes de productions, de storyboards et de dessins du film.

Pas lu encore, mais je sens que je vais bien, bien, bien kiffer.

http://focusguilds2012.com/mrkscript/mo ... script.pdf

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Petit article et petite interview vidéo. JPP semble avoir un léger problème, j'avais déjà remarqué qu'il remuait dans tous les sens lorsqu'il parle.
http://www.envrak.fr/livres/mad-ma-vie-putters/

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Ah ouais il est flippant, il est raccord avec l'esprit Mad !

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