Forum de FilmDeCulte

Emilie Dequenne se tire effectivement avec les honneurs d'un rôle casse-gueule de dépressive dans le Lafosse, seul responsable du naufrage d'A perdre la raison. Quand on veut spoiler son film dès la première scène, il faut en avoir sous le tapis sinon on se tire une balle dans le pied et n'est pas Haneke qui veut. Le film commence de très bas avec des scènes d'embrassade et de sourires très qualité française factice, mais trouve une consistance quand on comprend que Lafosse reproduit le mécanisme de perversion déjà à l'oeuvre dans Eleve libre, malheureusement la fin est tellement appuyée puis incontestablement foirée qu'elle anéantit tout le potentiel. Exemple type du film à l'intérêt pyramidal, aussi connu sous le terme de formidable gâchis.

Demain, nous sècherons peut-être les larmes d'Arnotte avec Ernest et Celestine.

Yeah!

Quel mytho le Bertolucci passe aujourd'hui et non vendredi

Si on regarde les étoiles de la critique internationale dans screen, on remarque que la compétition est très aimée, avec un seul gars qui met une étoile blanche sur tout le tableau (et encore sur le Seidl qui ne tend pas trop la joue). Ca va de 3.3 de moyenne sur 4 étoiles pour Mungiu et Haneke à 1.5 pour Seidl et Nasrallah

Hmmm... J'irai vérifier ça par moi-même!

Ernest et Célestine je n'en entends que du (très) bien.

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Ed Wood:"What do you know? Haven't you heard of suspension of disbelief?"

Ernest et Célestine, fleuron de l'animation européenne, fierté du conte pour petits et grands à l'humour et à la poésie irrésistibles.

Oui,oui, 22H c'est de toutes façons généralement pas rempli

Sauf que pas : le principe est justement de limiter au max vu la petitesse de la salle, les invités prod, sauf dans certains cas genre projo unique de Rubber..

Alors le Carax ça donne quoi? Je lis que des avis extatiques de vendus alors je me méfie.

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CroqAnimement votre

Très curieux, ça va du grotesque - scène introductive- au superbe - passage avec Kylie Minogue- en permanence, mais c'est forcément le discours méta qui fonctionne (passage avec Eva Mendes qui met une burqua aux stars hollywoodiennes, allusions énormes mais très belles, et surtout allers-retours permanents avec Carax lui-même), jusqu'à toucher dans la dernière partie à une sorte de mélancolie crève coeur assez dévastatrice. Mais aussi par instants la démonstration que le gars peut encore être un immense cinéaste - trois passages musicaux proprement hallucinants. En fait c'est curieux, mais ça m'a par moment aussi ému que certains moments des Derniers jours du monde des Larrieu.
Quasiment impossible à vendre au grand public mais qui ne peut que cartonner avec une certaine presse. J'attends d'ailleurs la méga branlette qui ne manquera pas de tomber chez Libé/Inrocks/Cahiers/Monde.
Ca a d'ailleurs été un calvaire pour le noter, parce que ça va tellement du rien au tout, mais depuis la projection d'hier, c'est le seul film de la compet', voire de cannes, jusque là qui continue à me marquer, à me toucher

YEAH!!

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Ed Wood:"What do you know? Haven't you heard of suspension of disbelief?"

j'aime pas trop le cinéma de Carax que je trouve prétentieux mais là j'ai bien plané. Il y a dans le film les plus belles scènes de l'année - Kylie, Manset.

Le Walter Salles est hyper-scolaire.
3/6

On dirait le Chapelier fou surtout.

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Photo du casting de Cogan la mort en douce d'Andrew Dominik avec un drôle d'invité. Gustave Kervern qui s'incruste à côté de Ray Liotta, qui fait ensuite le baise-main à Andrew Dominik tente de faire la même chose à Brad Pitt qui esquive. Kervern est sorti par l'attaché de presse et fait un bras d'honneur à Brad Pitt qui explose de rire. Ambiance bon enfant et numéro assez marrant du loustic de Groland.