Forum de FilmDeCulte

C'est le genre de série B que j'aime bien, avec son petit concept fort, ses révélations au compte-goutte, son casting au poil.
Au départ, ça m'a fait penser à Phone Booth, même si c'est pas à proprement parler un huis-clos, et au final, c'est plus un sous-Inside Man.
C'est Outside Man.

Pendant la première moitié, sans jamais rien proposer de follement original, le récit parvient à créer un bon petit suspense, ou plutôt un bon petit mystère, qui tient en haleine et qui tient surtout deux acteurs, Worthington et Banks. Big up aussi à l'inconnu Asger Leth (scénariste et assistant réa sur...Five Obstructions!) qui réussit à me donner par moments le vertige, à me faire croire pendant 1h30 que l'acteur est vraiment au bord du gouffre.

Le film n'est jamais aussi bon que lorsqu'il reste sur cette corniche ou qu'il exploite son concept de fausse tentative de suicide. Dès lors qu'il s'attarde sur l'intrigue parallèle, BEAUCOUP plus conventionnelle dans son déroulement, il perd de son intérêt.
Et c'est fatalement ce qui arrive dans la deuxième moitié et surtout le dernier acte, avec ses twists prévisibles à qui mieux-mieux et ses deus ex machina franchement superflus.

Ca pète pas plus haut que son cul alors ça m'a pas déplu. Maintenant, c'est déjà oublié.

3/6

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Lol, pour une fois que c'est bien utilisé.

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D'accord avec toi FF.
Peut-être pas sur la forme mais je trouve l'histoire assez originale pour le genre. Je vais essayer de ne pas spoiler mais l'intrigue qui se cache derrière la tentative de suicide.

C'est une bonne série B du samedi soir. La tension ne se relâche jamais, c'est assez spectaculaire (la fin) et plutôt bien construit pour le genre. Pas très ambitieux mais efficace.

3,5/6

Je le comprends pas trop moi ce film : on dirait qu'il fait tout pour ne pas profiter de son pitch. L'idée d'un dialogue sur la corniche qui régenterait tout autour de lui (les mouvements du quartier, un grand nombre de personnages secondaires, une affaire judiciaire) est très motivante, mais on passe finalement notre temps à s'échapper, notamment pour suivre l'intrusion clichissime dans la tour (heureusement que Jamie Bell est là pour meubler...). La discussion perd de plus rapidement tout son sel possible par le fait que . Bref, tout le potentiel dramatique du pitch est nié, et Worthington est trop fade pour relever à lui seul l'intérêt.

Ca reste honnête et sans prétention, pas déshonorant, mais vite oublié effectivement.