Forum de FilmDeCulte

qu'est ce que j'ai fait encore ?

C'est le plus grand espoir du cinéma français pour moi. Je te conseille ces deux premiers film, tout particulièrement Le père de mes enfants. Un amour de jeunesse creuse dans la même veine mais en plus anecdotique. C'est peut-être le fait qu'il s'agit de son film le plus autobiographique, que le film est plus lisse et moins fort. Franchement si tu a aimé celui-ci, vas-y les yeux fermés pour Le père de mes enfants et Tout est pardonné.

Oui t'as vu, elle a mis 6 à Black Swan. Prends-en de la veine vieux grigou.

On met rarement les mêmes notes, bien au contraire, je ne vois pas pourquoi ici ça te surprend.

Puis quand même, avoue qu'ils sont mauvais les deux ! Le mec qui dit "tu m'énerves", comme il dirait "je vais faire les courses" ou "j'ai mangé une pomme". C'est nuuuul.



Je suis vexée que tu me confondes avec d'autres...

Ah il t'a confondu avec juLILO? C'est vrai qu'entre Somewhere, Midnight in Paris et Memory Lane, on avait oublié de lui changer ses couches confiance à papy.

Effectivement (avec le recul, je me trouve bien généreuse avec celui là aussi)


Non, je n'aime pas ça.


Toutes, je ne sais pas. Moi je n'en ai pas vu assez pour te dire oui. Mais tu as eu raison, ça aurait pu marcher...

Premier MHL que je vois... Je trouve ça tout de suite plus intéressant qu'un Honoré par exemple, elle a un truc pour installer une certaine atmosphère, même avec des personnages assez fadasses et pas transcendants; il y a un certain sens de l'ellipse et du tempo, il y a vraiment des petites idées à prendre en vol. Mais après, ça ne raconte vraiment pas grand chose que des souvenirs qui peinent à transcender une vague banalité: Lola Créton et le Brandao/Voulzy tout mou ne sont pas engageants pour un sous, la réalisatrice cherche un langage des corps qui soit à la fois un vecteur central mais dégageant aussi une certaine douceur... Mais je ne sais pas trop où Mia Hansen-Love veut en venir sur le plan émotionnel et dans sa direction d'acteurs. C'est sympas d'avoir Valérie Bonneton qui remet la pédale douce et Serge Renko, mais ils sont vraiment fantomatiques dans leur utilisation, tout comme celui qui interprète l'architecte allemand en guise de mentor/seconde chance qui vire finalement cocu fonctionnel (même si l'acteur dégage une certaine sympathie, comme souvent ceux qui ont cette fonction au cinéma). La première partie est la meilleure, avec le fait qu'on sache d'emblée que Sullivan souhaite quitter Camille, mais le passage des études d'architecture (malgré le passage danois) et les retrouvailles s'enlisent totalement... la forme in fine toujours centrale il me semble dans la réflexion finit par se faire rattraper violemment par le microcosme social, de l'universel on passe à l'agaçant.