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Pirates des caraibes : la Fontaine de jouvence : un naufrage
Délesté de scénario, le quatrième volet de la saga fait plouf malgré Jack Sparrow à la barre.
Business is Business. Avec un milliard de dollars de recettes cumulées sur le seul sol nord-américain, impossible d’échapper au quatrième épisode d’une saga prévue dans un premier temps pour n’être qu’une trilogie… Le bateau ivre reprend donc la mer, sans Orlando Bloom et Keira Knightley, mais toujours avec Johnny Depp en gansta-pirate efféminé et séducteur. S’il retrouve sur sa route quelques compagnons d’infortune des précédents épisodes, dont son vieil ennemi Hector Barbossa, on lui a également trouvé un cœur à reconquérir-, celui de la belle Angelica – Penelope Cruz, hélas toujours utilisée comme une potiche à Hollywood, la fille de Barbe-Noire. Et tout ce beau monde de voguer à travers l’Océan à la recherche de la mythique Fontaine de jouvence.

Voilà pour le synopsis et l’argument commercial, car pour le reste, il n’y a rien dans le film qui ressemble à un scénario un temps soit peu réfléchi ou cohérent. Les péripéties s’enchaînent sans temps mort ni psychologie et le tout ressemble à une bouillie dénuée d’enjeux émotionnelles. Il y a quelques pistes ça et là - une histoire père-fille, un amour perdu, la religion contre le surnaturelle – mais rien n’est exploité plus de cinq secondes chrono, le temps que Jack Sparrow se libère de ses chaînes, échappe à 25 gardes armées de toutes les nationalités et balance sa punchline sans grande conviction. Professionnel jusqu’au bout des ongles peints, Johnny Depp assure le minimum mais la magie n’opère plus et l’on se surprend même à espérer qu’il coule définitivement au fond de l’Océan. Par charité chrétienne, nous n’évoquerons pas ici la romance entre le missionnaire et la sirène, d’un comique totalement involontaire
Succédant à Gore Verbinski à la barre de ce bateau à 200 millions de dollars de budget – et en 3D -, Rob Bowman («Chicago») signe une mise en scène fonctionnelle sans parvenir à insuffler de la vie aux nombreuses scènes d’action. La séquence de la capture nocturne de la jolie sirène fait bien écarquiller les yeux, mais on reste loin des épiques batailles navales des épisodes précédents. Le butin est donc maigre, et si «La Fontaine de jouvence» cartonne au box-office mondial, ce sera bel et bien un nouvel acte de piraterie.

1/6

On le sentait venir.

Karloff met 4, 3 et 3 aux autres.
Ce sera donc 2 ou 2.5 pour moi.

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Sinon c'est Rob Marshall.

En même temps il a pas vu le bon film, mais la version DTV puisqu'il a vu la version de ROB BOWMAN (X FIles, ELEKTRA)

(et hop 4/6 de la part de Freak)

En tout cas ça ne les a pas empêché d'écrire un 5e script. Depp avait d'ailleurs dit que chaque nouveau film serait une aventure séparée. Je présume qu'on a donc la fin de cet épisode "fontaine de jouvence". On se rappelle du second opus coupé en deux. D'ailleurs à la base je pense que c'était prévu pour être un seul film, pas une trilogie.

Faudrait que je lise le bouquin qui a inspiré ce 4e volet. Il y avait de la matière là. Mais ça ne m'étonne qu'à moitié qu'ils lachent Sparrow en mode spectaculaire 100% du temps sans pause pour se soucier des personnages (Will et Elisabeth avaient quand même un développement sympa... bien que ça ait nécessité 3 épisodes).

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"Un peuple qui élit des corrompus, des renégats, des imposteurs, des voleurs et des traîtres n’est pas victime ! Il est complice."
- George Orwell

Il n'en reste pas moins que le film est assez atroce. Je comprends pas comment onpeut tourner des scénarios aussi bouillie. Après Tron, ça montre que ça pêche sérieusement chez Disney a ce niveau la.

L'histoire d'amour secondaire est digne d'un vrai nanar !

Merci Ozy !

Un peu comme tes 4/6 aux films de genre français.


Sinon, pour le film là, si c'est comme la bande-annonce, je doute que ça dépasse le 3/6.

Réponse lundi.

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Pour un Captifs à 4/6, Propriété interdite et Le Village des ombres 1/6 et Djinns et La Meute à 2/6 (et c'est juste l'an passé)

Et combien de Mutants, Humains et MR 73 surnotés?

Mais bon, c'est débile de jouer à ça...

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ah oui j'avoue Humains c'est ma croix

Yo ho ho and a bottle of PISS.

Pour rappel :
The Curse of the Black Pearl : 4.5/6
Dead Man's Chest : 4.5/6
At World's End : 4/6

Au vu du réal, de la bande-annonce et des premiers échos, je m'attendais à ce que ce soit pas bon, mais pas à ce point là...
Quoique finalement c'est pas étonnant, c'est plus ou moins du même niveau que le gros Bruckheimer de l'an dernier, Prince of Persia.

On dira ce qu'on voudra de la trilogie initiale, elle avait quelque chose.
Et aujourd'hui, je me rends compte à quel point ce quelque chose semble être Gore Verbinski. Sans être un auteur, il assurait autrement plus que Marshall à la barre, et même si son navire a tangué, au final il l'a mené à bon port, réussisant à créer avec ses scénaristes un univers super riche et même cohérent même si assez bordélique.

Ici il n'y a plus rien.
Jadis, les emprunts à d'autres mythes et légendes étaient parfaitement réappropriées (Davy Jones, le Kraken, la Marque Noire, etc.) et agréablement ancrés dans un pseudo-réalité historique (la East India Trading Company), ici le duo de scénariste s'inspire d'un bouquin apparemment séminal (il aurait également inspiré le créateur du jeu vidéo Monkey Island, qui y est pour beaucoup dans l'univers de la franchise) pour n'en garder semblablement que le personnage de Barbe Noire et la Fontaine de Jouvence, qui n'ont pourtant pas été inventés dans ce livre donc on se demande ce qu'ils ont vraiment tiré de l'ouvrage tant on retrouve les mêmes défauts dans l'écriture que pour les deux précédents opus foutraques. En pire.

C'est sans doute moins compliqué mais c'est surtout moins riche.
On a beau mêler tout le monde et sa soeur, du Roi George à la cour espagnole, en foutant des zombies et des sirènes pour garantir le quota fantastique, dans une intrigue qui pue le sous-Raiders of the Lost Ark, au même titre que sa romance principale à laquelle on croit jamais, rien n'y fait.
La faute à un scénario paresseux qui multiplie les deus ex machina et les McGuffin à qui mieux mieux pour essayer de motiver tout ce petit monde, à commencer par Jack Sparrow.

Johnny Depp avait réussi à créer une icône avec ce personnage de drunken master qui a toujours un coup d'avance sur tout le monde même lorsqu'il donne l'impression d'improviser, cachant bien son jeu derrière une apparence de pochtron. Ici, il progresse non pas parce qu'il est plus malin que tous mais aprce que tout le monde est plus con que lui.
Dépourvu du contrepoint qu'offrait le couple - certes à tendance gnangnan - Will/Elizabeth, indispensable à l'équilibre de la dynamique qui menait le film (deux vrais protagonistes, Jack en joker), Jack se retrouve propulsé sans raison dans une intrigue à laquelle rien ne le rattache (si ce n'est cette romance qu'on essaie de nous vendre donc) et il a beau essayer de garder son rôle de commentateur externe comique, il fait juste peine à voir.

Et il reste pourtant le meilleur personnage du film...c'est dire le niveau.
En revoyant les trois premiers films, je me suis rendu compte à quel point les personnages étaient chéris, Sparrow, Barbossa, Davy Jones, charismatiques à souhait, animés par de vraies questions, et même Norrington et Gibbs existent et sont super attachants.
Ici, Barbe Noire est insignifiant. Juste un gros bourrin sans aspérité mais jamais vraiment badass, malgré ses super pouvoirs (bidon). Cruz est un joli minois et c'est tout. Mieux vaut ne pas aprler du missionnaire, superflu et ridicule. J'aime bien l'idée de faire de Barbossa un corsaire au service du roi, le pirate rangé, mais qui cache un désir de vengeance. A ce titre, la scène de l'explication de sa jambe de bois est peut-être la seule scène d'exposition du film qui ne soit pas insoutenable.

Parce que c'est un film presque plus bavard que le précédent... Peut-être pas plus bavard, mais en tout cas beaucoup moins intéressant quand il bavasse.
D'autant plus que la plupart du temps, ça parle pour rien. Rien qui n'aurait pu être résumé ou illustré pour mieux faire passer l'info.
Chez Verbinski, quand ça tchatchait, ça faisait au moins avancer - péniblement parfois - l'action, ici ça la ralentit.
Il n'y a aucune énergie.

De toute façon, Marshall quoi...
Le mec qui réussit à faire le film TOURNE en 3D le plus PLAT du monde.
C'est pas étonnant. Déjà Nine m'avait sidéré avec sa mise en scène digne de la captation d'un spectacle sur scène, visiblement incapable d'utiliser sa caméra comme un metteur en scène de cinéma. Et ici, il signe un film sans profondeur. Y a plus de relief dans la 3D (pourtant bénigne) des Pixar.
On a ici un film tout fade (Darius Wolski revient à la photo mais ça fait pas illusion) et totalement incompétent dans l'action (l'enchaînement "humour théâtral grossier" de la scène avec le roi/course-poursuite toute molle avec un cémao cacedédi aux pédés m'a achevé d'entrée). Dans l'action, je ne retiens que le début de la scène des sirènes, plutôt pas mal foutue, assez violente, avec une 3D un peu plus utile (je dis "plus utile" et pas "bien utilisée" parce que je doute que la profondeur de cette contre-plongée sous-marine sur la barque et les sirènes qui y montent ait été pensée par Marshall).
Le reste, c'est deux-trois bastons aux épées, redondantes et sans éclats et des chutes dans le vide. Wizz.

Y a même pas quelques idées à se mettre sous la dent...les quelques embryons sympas tiennent du détail (les bateaux en bouteille) ou restent inexploités (les zombies, ersatz de l'équipage non-mort de Barbossa dans le 1 ou de Davy Jones dans le 2, le vaudou).
Disparu le joyeux bordel épique de Verbinski bourré d'images classes et de scènes d'action concept...à la place, une pub très très chère pour l'attraction. Et Hawaï.

1/6

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C'est là où tu vois l'importance d'un réal un peu consciencieux et qui se fait chier à dynamiser un scénario un peu nase. C'est là ou tu vois la différence entre Gore Verbinsky et Rob Marshall. Là ou les 3 premiers étaient fun mais mal écrit, visuellement toujours puissants et tout le temps inventifs et enlevés, ici, non seulement y'a pas beaucoup d'idées visuelles originales, mais en plus cette tâche de Rob Marshall est même pas foutu de fournir le minimum syndical, les combats sont mous, les enjeux encore plus bordéliques que d'habitude, voire pire, incompréhensible. Les acteurs sont nases, bref, c'était pas bien du tout.

1/6

Putain c'est vraiment de la merde ouais. Je retiens un truc, sur la VF (québécoise peut-être) en tout cas, c'est Depp qui s'esclame "J'approuve le missionnaire !".