Forum de FilmDeCulte

A mon grand regret, je n'ai vu ni l'un ni l'autre. D'après ce que j'ai pu lire/entendre, La Proie serait meilleur.

Je trouve ça meilleur que Le Convoyeur (qui n'est de toute façon pas un film d'action à mes yeux), par exemple. Meilleur que Ne le dis à personne qui lui non plus n'est pas vraiment un film d'action.

A mes yeux, la grande force de Valette est de vraiment maîtriser le cinéma, et non pas que le cinéma de genre (pour reprendre une formule de Marlo dans un topic au sujet du rap). Il y a des défauts, des incohérences, des trucs too-much (le saut de Dupontel effectivement - en revanche la course poursuite sur le périph tue bien), mais c'est ultra carré. Pour le moment, ce mec fait encore ses armes, on est encore dans les "premiers films". Mais il y a un moment où il va tout déboiter, pour peu qu'on lui donne le grand sujet et le budget. Déjà, Une affaire d'état, c'est quand même super fort.

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Que lire cet hiver ?
Bien sûr, nous eûmes des orages, 168 pages, 14.00€ (Commander)
La Vie brève de Jan Palach, 192 pages, 16.50€ (Commander)

Bon j'irais le voir alors. Vous m'avez donné envie.

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"PACIFIC RIM" Massinfect

pour l'avoir vu aussi, effectivement, ici tout est carré et efficace.
Mais j'ai préféré A BOUT PORTANT qui, même s'il y a des défauts scénaristiques, envoyait plus de bois...
Mais celui là vaut quand même son 4.5/6

Un bon rythme qui ne fléchit quasiment jamais c'est probablement le gros point fort du film (comme le récent A Bout Pourtant d'ailleurs). C'est sec, ça ne s'embarrasse pas de superflu, ça va droit au but. Parce que le reste est vraiment mauvais. Les personnages sont taillés à la serpe et ne dépassent jamais leur caricatures respectives et les acteurs oscillent tous entre prestations correctes et horribles (Zinedine Soualem en chef de la police [ ] est ridicule). Et puis la scène de fin est super bidon avec sa nuit américaine dégueulasse et son absence d'action qui fait plouf.
Bon après c'est pas désagréable, on voit pas le temps passer mais c'est de la petite série B sans personnalité.

3/6

C'est moi ou Alice Taglioni ressemble à Amélie Mauresmo ?

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CroqAnimement votre

C'est toi.

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"Je suis prêt à accepter une tonne de qualité chez Spielberg" Lohmann

Je me disais aussi...

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CroqAnimement votre

C'est clair qu'à l'heure du numérique et des possibilités actuelles en basse luminosité, recourir à la nuit américaine est un vrai choix. Pour moi, c'est interdit, mais bon... étonnant.



Elle m'y fait penser aussi. Il faut dire qu'elle a un physique assez singulier, et comme dirait Freak, c'est une "fausse belle". Oreilles décollées, joues saillantes, épaules de bûcheron, bassin super large, poitrine trop grosse pour sa taille de guêpe, elle fait un peu peur. Mais elle s'en sort plutôt pas mal, misant sur sa condition physique plus que sur son jeu.

J'ai trouvé le film pas mal du tout, sinon.

Agréable à suivre, avec de vrais efforts un peu partout, et notamment dans la mise en image. Moins impersonnelle que la plupart des essais récents, plus posée, couillue quand il faut, on sent que Valette a confiance en ses effets et maîtrise ses gammes. J'ai plus de réserves sur sa direction d'acteurs, parce que si certains s'en sortent avec les honneurs (López, Dupontel, Hazanavicius), d'autres tombent dans les pièges du genre (Debac surtout, Soualem aussi). Reste que si le casting est assez réussi, leur interprétation n'est pas le point fort du film (mais c'était déjà le cas dans les précédents Valette).

La scénario pousse plus loin la tentative de Mancuso avec son Contre-enquête (2/6) et tient sur la longueur (chose de plus en plus rare) malgré des répliques pas toujours heureuses. J'ai souvent pensé à No country for old men (référence inconsciente j'imagine), puisque le point de vue est divisé en trois parties assez similaires (Debac/Bardem en tueur calme et froid + Dupontel/Brolin en héros qu'a rien demandé à personne, mais qui gère un paquet de billets puis qui a peur pour sa famille + Taglioni/Tommy Lee Jones en flic profiler qui recompose le puzzle à distance) mais l'équilibre est plutôt très bon. On pense énormément au Fugitif (5/6), ce qui ne me dérange pas vraiment, même si le film fait assez peu d'efforts pour s'en démarquer et y revient constamment.

Bonne surprise également : le fait que l'on ne s'attarde pas à décrire le tueur en série... vu le classicisme absolu de la façon dont Valette traite les flics, j'imagine qu'il n'avait rien de plus à apporter au sujet. Sur ce point, le seul gros bémol reste le jeu de Stéphane Debac, hyper poussif. Beaucoup trop lisible dans ses intentions, doté d'une psychologie et d'un modus operandi taillés à la hache, Debac en rajoute en pensant nécessaire d'en prendre le contre-pied, plutôt que d'imiter Fourniret façon Frémont/Heaulme. L'intention était bonne, seulement il surjoue d'une autre façon. La meilleure manière de jouer un tueur en série est bien évidemment l'économie de jeu, l'absence de. Jouer un mec normal, un quidam ordinaire, c'était visiblement au-dessus de ses forces... Pour se risquer à la performance, faut vraiment être une pointure (parce que passer après Hopkins/Lecter, Bardem/Chigurh ou Spacey/Doe, bon courage !). En tous cas, traiter l'affaire Fourniret sous cet angle pour en faire un film d'action aussi carré, chapeau ! L'idée était excellente.

Dupontel assure parfaitement, malgré un physique oscillant entre Bernie et De Niro dans Les Nerfs à vif... ce mec reste définitivement inclassable.

Un solide 4/6.

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I think we're gonna need a helmet.

Pour le coup, elle j'aime beaucoup.

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Disons que son jeu, associé à cette image de bimbo que d'autres mettent en exergue pour faire vendre, me repoussent assez au cinoche.

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I think we're gonna need a helmet.

Ok, tu vas pimper un cameo dans Lose Actually tout de suite.

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I think we're gonna need a helmet.

Pourquoi toute cette surenchère?

Ca pourrait être juste un "Fugitif-like" mais il a fallu qu'ils y rajoutent couche sur couche de trucs de moins en moins crédibles qui finissent par rendre le truc très tiré par les cheveux quand ce n'est pas carrément ridicule.

SPOILERS

Ca commence avec juste la taulard et son butin à l'extérieur, convoité par d'autres, MAIS EN PLUS s'ajoutent à ça le co-détenu accusé de pédophilie, qui n'en est pas un, MAIS qui en fait en est un, EN PLUS d'être un serial killer, EN PLUS qu'il va foutre ses meurtres sur le dos du mec qui s'est évadé, EN PLUS de lui avoir piqué sa thune et sa fille et d'avoir tué sa femme, ce qui fait que le fugitif a EN PLUS des flics le père d'une des victimes qui veut sa peau, etc.

C'est trop.
Dans un premier temps, l'enrichissement d'une simple histoire d'évasion et de cavale par le biais de cette rencontre avec le co-détenu, c'est sympa, ça rend l'intrigue un peu plus originale, mais après, ça pousse juste le bouchon trop loin...y avait pas besoin de tout ça...tu peux avoir le vol de thunes sans le vol de fille, ou l'inverse, tu peux avoir cette intrigue-là sans qu'il y ait tout le trip de serial killer de gamines, ou alors ça mais pas le reste...parce que là c'est juste abusé, t'as chaque fois un truc qui sort de nulle part (le perso de Sergi Lopez, ou le perso du père de la victime) histoire de relancer l'intrigue...ou de la faciliter.

Parce que c'est bourré de raccourcis trop grossiers (le maton pourri qui laisse les russes qui viennent tabasser le pédophile DONC Dupontel le défend DONC ils lui en veulent DONC ils le réattaquent DONC il peut s'échapper, ou le coup du "ah jpeux pas aller sur le toit y a DES MECS QUI DEMENAGENT UN CANAPE", ou encore le "je saute par la fenêtre du 4e étage et j'ai le bol de tomber sur un camion garé juste en dessous", ou "je trouve un appart vide où me planquer JUSTE en face de la pharmacie où j'attends de voir passer le pédophile, etc.).

Tout le long, c'est des trucs comme ça...
En plus de trucs juste foireux (le flic noir gay c'est nawak, y a des dialogues bidons, Soualem dans un rôle de patron méga cliché...de toute façon, les flics sont pas très intéressants, même le perso de Taglioni n'a rien pour lui, reste Hazanavicius qui me fait rire avec son air constamment blasé, so Serge), comme le jeu du pédophile, juste too much, trop poussif là aussi...la nuit américaine finale ratée, bon, c'est du détail, mais c'est pas jojo...

Et c'est dommage.
C'est dommage parce que tant que le film se concentre sur le personnage de Dupontel, c'est bien. Même les visions de sa femme, qui sont pourtant un peu vulgos, ça marche...
J'aime assez comme ça embrasse le film de genre pur, j'aime bien l'action brute de décoffrage (même si la grosse scène d'action - la course-poursuite à pied - c'est la même que Ne le dis à personne...en moins bien).

Mais le scénario s'indulge trop de nawak...jusqu'à cette scène ridicule du père de la victime avec son fusil sniper qui arrive comme un cheveu sur la soupe pour un dernier twist...totalement inutile en plus, ça aurait pu être le fait d'un flic ou genre juste la branche qui casse...en l'état, la valeur ajouté, c'est juste du ridicule.

3/6

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Surtout que l'histoire de Fourniret et du taulard Hellegouarch est plus palpitante et plus complexe (Hellegouarch a protégé Fourniret tout en sachant qu'il avait vraiment violé des gamines, et l'argent des braquages est en réalité celui du gang des postiches, soit plusieurs millions de francs).

Mais bon, sur l'aspect scénario, j'ai lâché l'affaire depuis longtemps, puisqu'on ne peut apparemment pas faire un film d'action + un film de genre + un scénario bien écrit. On doit se contenter de quelques répliques par ci, de quelques caractérisations sympas par là... Ici comme ailleurs, chaque scène doit être un tremplin pour la suivante, peu importe que le ressort soit cassé ou trop poussif... Je suis certain que c'est possible, hein... mais j'attends toujours que quelqu'un s'y colle.



loooool ça m'a au moins fait marrer, y avait un coté La Cité de la peur (ou Six Pack, avec "ah il a papu aller dans le parc la grillée est fermée").



En fait, quand il arrive devant l'immeuble, il zieute le camion de telle façon que j'étais CERTAIN qu'il allait finir par atterrir dessus (ou le voler).



T'as kiffé Dupontel qui racle la tête du mec contre le béton et qui s'échappe Cape Fear style ? Valette s'est bien fait plaisir.



D'autant que snipé et tombé dans le précipice, on nous fait croire qu'il n'est pas mort, Fugitif style.

Cela dit tu améliores le scénario, tu changes deux trois comédiens et y a moyen d'avoir un pur film. Dommage.

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I think we're gonna need a helmet.

Oui voilà, c'est pas assez carré...je veux bien la surenchère, mais faut que ce soit organique.
Là j'ai l'impression de voir des scénaristes jouer à Jenga.
Le souci, c'est que si tu rajoutes des briques n'importe comment, à la fin, tout se casse la gueule.

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A la fin j'ai eu l'impression qu'ils ne voulaient se mettre personne à dos.

SPOILERS

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"Je suis prêt à accepter une tonne de qualité chez Spielberg" Lohmann