Forum de FilmDeCulte

Non.

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Si tu veux que tout le monde écrive exactement pareil tout le temps, t'as raison.

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Liam Engle: réalisateur et scénariste

Ça t'agace aussi quand c'est placé dans le corps de la phrase, du genre : "jusqu'à l'arrivée du toujours magistral Javier Bardem" ?

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I think we're gonna need a helmet.

Réduire l'intégralité d'un texte à ce genre de détail (que tu as le chic d'exacerber en PONCIF INSUPPORTABLE), c'est débile.

Si le texte est intéressant, j'en ai mais alors RIEN à CARRER que le mec glisse 3 mots entre parenthèses pour mentionner la performance d'un acteur.

PS : mon "non" répondait juste à ton rajout de "encore une fois" avant l'adjectif sous prétexte que "c'est mieux", alors que c'est pareil (voire moins bien, vu que plus long et superflu).

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Non parce que ça se coule mieux dans la phrase, ça se remarque moins.

Alors que ce type de parenthèse ça coupe volontairement le flot du texte, et ça se remarque plus, surtout quand le contenu est systématiquement le même.

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Liam Engle: réalisateur et scénariste

Pas forcément superflu, si tu veux souligner que l'acteur est systématiquement bon.

Dfaçon c'est un exemple: si on veut à tout prix signaler en passant que l'acteur est bon sans forcément faire une phrase ou un paragraphe entier dessus, on est pas obligés d'utiliser toujours cette même construction éculée.

Uxban (le magistral Javier Bardem)
Uxban, interprété avec talent par Javier Bardem, blabla
Y a des dizaines d'autres solutions possibles.

C'est cette construction tres précise que je déplore.

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Liam Engle: réalisateur et scénariste

C'est rigolo que cet exemple semble moins te choquer alors que pour moi, c'est l'équivalent pour critiques du champ/contre-champ des tunnels de dialogues: une facilité qui peut mener à une perte de saveur et de sens critique de l'auteur...

Ah moi je préfère (Javier Bardem, adjectif)

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I think we're gonna need a helmet.

Pourtant c'est une pure facilité [bon ça engage moins que la manière de filmer un truc, mais quand même, je pense qu'à la base y'a la même paresse/manque d'imagination/manque d'implication]

C'est plus une question de clarté et de concision. Si je me lance sur un acteur, je le fais soit comme ça, soit sur plusieurs lignes.

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I think we're gonna need a helmet.

Bon c'est dommage, on est pas dans le bon sujet et la conversation est déjà un peu passée, mais finalement on pourrait renvoyer la même chose à ces réalisateurs qui prennent plus le temps de peaufiner leur visuel que leurs implications dans les scènes dialoguées qui sont expédiées également pour la concision [bon j'exagère et je sais déjà ce que tu vas me répondre et je suis d'accord... D'ailleurs une fois de plus toute ton intervention autour de ces scènes était fascinante. Et très utile.].

En fait j'ai arrêté d'écrire des critiques AUSSI parce que mon style s'appauvrissait en se fondant dans une formule. Si tu t'appelles pas Bliss, tu as tendance à te conforter dans des systèmes schématiques et convenus, qui deviennent répétitifs. Le style journalistique est une horreur pour ça. J'admire d'ailleurs Karloff parce que je trouve qu'il a l'énergie de pousser plus loin, et chez lui la structure l'emporte toujours sur le forme, alors qu'un Bliss avait tendance à me perdre à la lecture.. Je comprends ce qui agace QGJ, mais je trouve que c'est l'un des syndromes les moins dommageables. C'est un détail quoi. Chez quelqu'un qui écrit mal, ce genre de raccourci est presque à saluer tellement ça fait propre en comparaison du reste..

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I think we're gonna need a helmet.

La fâcheuse tendance des *hélicoptères* à surprendre les personnages, qui ne les avaient pas vus/entendus auparavant (i.e. l'aberration d'un monde qui n'existe que dans le champ de vision de la caméra).

La nuée de volatiles censée crédibiliser un plan d'ensemble en images de synthèse.

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"Je suis prêt à accepter une tonne de qualité chez Spielberg" Lohmann

Oui, tout ce qui tourne autour du son des machines est souvent zarbi. Ca a peut être déjà été dit, mais le nombre de fois où on voit une voiture démarrée et à l'arrêt, mais qui ne fait du bruit qu'une fois qu'elle commence à rouler, ça montre que les ricains sont forts en ralentis silencieux.

J'ai pris un exemple récurrent pour illustrer ce qui me gêne surtout : le fait qu'il n'y ait pour ainsi dire pas de "hors-champ", que les personnages et/ou la mise en scène aient uniquement conscience de ce que l'on voit dans le plan à l'instant T. Comme dans ce travelling arrière de Reservoir Dogs : http://www.youtube.com/watch?v=vEFqTH3buZA

Pour en revenir à l'hélicoptère, il y en avait un bel exemple récemment dans Iron Man, lorsque Stark erre dans le désert après son évasion. Il y a un plan qui le filme en train de marcher en contre-plongée pour mettre en valeur l'engin qui le survole tout à coup à l'arrière-plan, alors qu'il avait tout le loisir de l'entendre arriver à des kilomètres à la ronde.

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"Je suis prêt à accepter une tonne de qualité chez Spielberg" Lohmann