Forum de FilmDeCulte

Au cinéma ou dans les séries, au téléphone, tout le monde se raccroche à la gueule, personne ne se dit au revoir. Yen a gros.

Ça c'est les américains qui semblent savoir instinctivement à quel moment raccrocher sans se dire au revoir. C'est un de leurs pouvoirs.

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Pré Carré

comme conduire sans regarder la route

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Tennis de Table Bordeaux

Ma mère est comme ça, je veux dire, dans la vraie vie - et ne va pas la traiter d'américaine.

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There is no such thing in life as normal

Ouais mais ce pouvoir-là, nous les Marseillais, on l'a aussi.

Les histoires de couples en annexe au récit principal où tout va mal au début et, par miracle, à la fin la femme renonce à divorcer.

Vas-y comment il critique Twister lui !

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Netflix les gars, Netflix.

Y a pire dans "1'000 milliards de dollars" de Verneuil.
La femme de Dewaere veut divorcer car elle en a marre de son mari journaliste qui s'investit trop dans ses articles, qui parle de lui à la première personne et qui passe son temps à courir après une "nouvelle affaire Dreyfuss".
A la fin du film, oh miracle, alors qu'il est empêtré dans la pire enquête journalistique de sa vie et qu'il y consacre son temps et y risque sa vie, elle renonce au divorce car elle retombe amoureuse. Et ce pour les mêmes raisons qui la poussait à demander le divorce...

Mais je trouve que les américains font ça "dans la vraie vie aussi". Ça m'est arrivé plusieurs fois, et à d'autres aussi, les américain raccrochent au feeling.

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Pré Carré

Un personnage marche tranquillou.
Puis il se fige soudainement, a un mauvais pressentiment, entend un bruit bizarre derrière lui (effectivement en arrière-plan, flou, on observe du mouvement et on entend des bruits bizarres).
Et le personnage se retourne enfin mais trèèèèèèèèèèèèèèèèèèèès lentement.

Avant de courir / crier / se faire tuer.

Je le note parce que je viens de retrouver ce poncif une bonne dizaine de fois dans le King Kong de Jackson...

LE TRUC ABSOLUMENT PAS CREDIBLE QU'ON PERSISTE A NOUS MONTRER ENCORE ET ENCORE

D'autant que ça s'accompagne généralement du MÊME DECOUPAGE.

Gavant.

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I think we're gonna need a helmet.

Quand un type a un truc à planquer, un million de dollars dans un sac par ex, et qu'on lui demande, quand il ne veut pas s'en séparer :

- Mais t'as quoi là-dedans?
- ... (après un long silence entendu, et l'air grave) Un million de dollars en cash.
- ... (après un silence estomaqué, suivi d'un éclat de rire) ahahaha! sacré toi!

Variante :

- Mais t'as quoi là-dedans, un million de dollars en cash ou quoi?
- *rire gêné*

(comme vu récemment dans la s03 de Breaking Bad)

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En tant que créateur du topic, je me permet de le détourner de sa cause originelle le temps d'un message pour évoquer un poncif non pas cinématographique, mais un poncif d'écriture SUR le cinéma.

Dans les critiques, c'est le SEMPITERNEL résumé de l'histoire du film avec évocation du nom du personnage, puis entre parenthèses, le nom de l'acteur qui le joue, suivi d'une virgule et d'un qualificatif élogieux sur sa performance.

"Lorsque nous découvrons Uxbal (Javier Bardem, magistral)"

C'est PARTOUT.

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Liam Engle: réalisateur et scénariste

C'est vrai, mais c'est pratique... et assez difficile de parler de la performance d'un comédien, de disserter dessus. Alors un adjectif, calé près du nom, c'est vite expédié.

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I think we're gonna need a helmet.

Voilà, c'est super pratique de pouvoir le caser comme ça, "en passant", plutôt que de faire une phrase dessus qui s'inclue maladroitement dans un paragraphe dédié à tout autre chose.

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Le truc c'est qu'on peut le faire avec quelques mots. Pas obligé que ce soit toujours exactement pareil.

Même "(Javier Bardem, encore une fois magistral)" c'est mieux que l'ETERNEL et OBLIGATOIRE "(Javier Bardem, adjectif)

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Liam Engle: réalisateur et scénariste