Forum de FilmDeCulte

De là à faire un truc froid et triste...Plus j'y pense, plus je déteste, en fait.

Sauf que ce n'est ni froid, ni triste en fait.

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I can feel my thoughts are circling like vultures do

Développe, Nath!

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Ed Wood:"What do you know? Haven't you heard of suspension of disbelief?"

Bah non elle a choisi son ca...je déconne.

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lol

Et puis si tu as choisi ton camp en 1942, avec l'inflation...

L'inflation du pif et des porte-monnaies.

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LOL

Je ne peux pas dire que j'adhère à tout le film (j'ai en particulier des réserves sur les acteurs, alors que les actrices sont épatantes) mais je ne me sens pas le droit d'être cynique à son encontre, l'absence de climax/drama reproché ici est justement ce qui en fait la valeur à mes yeux (au-delà d'une asthétique assez parfaite et que je n'ai pas senti prendre le pas sur le récit). Je trouve ça courageux de faire ce film tel quel, aujourd'hui, sans y plaquer des gros violons et une scène de vas-y-prend-moi-toute-au-milieu-des-fleurs, tout en étant très sensuel.
4,5/6

Alors oui, il y a de ces petits moments très beaux, qui lorgnent sans vergogne vers du Malick, c'est assez classe dans l'ensemble... Je reconnais l'effort d'éviter le mélo à tout prix, mais... Pas une seule seconde je n'ai accroché à cette histoire ronflante à souhait. Dieu que c'est chiant. Et longuet. Et ya quatre décors. Hormis les quelques jolies images, reste la découverte de Abbie Cornish, et la petite rousse est épatante. Celui qui joue Keats a le charisme d'une huitre.

Même ma copine s'est fait chier. "On aurait dû aller voir Gainsbourg."

2/6

Purée à part le Coen ce début d'année est pas terrible hein...

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Ed Wood:"What do you know? Haven't you heard of suspension of disbelief?"

Merci Arnotte, je me sentais seul.

C'est joli, les costumes sont formidables, les accessoires aussi, les fleurs sont exceptionnelles, les grandes maisons aussi, leur amour est impossible et puissant, l'académisme triomphe toujours.

3/6 du compromis, déjà vu mille fois, mais de bonne tenue pour tuer le temps (qui tout de même reste longuet) (où est passée la sensualité de La Leçon de Piano?)

(bizarre comme ce sont les rôles d'arrière-plan les plus intéressants, la gamine, la mère, la bonne, les personnages principaux sont un peu ratés, surtout lui, je ne vois pas bien pourquoi on s'en amourache tant)

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Hmmmm, comment t'expliquer ça...


Pour le reste, je me rend compte que je suis un peu près le seul à avoir adoré le film ici, film qui se casse justement le cul pour trouver une approche, un ton, une esthétique de la romance qui lui soit singulier... C'est très fin et froid, très délicat, au risque de l'academisme à force d'avancer à petit pas discrets mais sans jamais y tomber, je trouve.

Je retiens un film plein de maintient, d'élégance étrange, presque atonale, de fulgurances (pas mal de choses qui tiennent au second rôle de Sangster d'ailleurs), des scènes épiphaniques baignées de lumière, un lyrisme doux et discret, une linéarité inhabituelle et apaisante...

Wouhou, je le défend mal.

Non, c'est parfait.

J'ai envie de revoir ce film... Vu pendant un marathon cannois, c'est pas évident à retenir.

Oui, je l'ai revu à sa sortie pour vérifier, me convaincre... Et j'ai vu qu'en effet c'était quand même vachement bien.

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Liam Engle: réalisateur et scénariste

Sinon il écrit bien ce bâtard de Tom.

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Liam Engle: réalisateur et scénariste