Forum de FilmDeCulte

Je m'aperçois, auprès de mon entourage non cinéphile qu'à la question des films détestés on retombe toujours sur les mêmes longs métrages...

En 1: Alexandre.... J'envoie que je comprends un peu pourquoi, mais c'est fou la réputation de grosse merde qu'il a...J'ai beau me battre pour le contraire, on me sort en permanence la perruque blonde de Colin Farrell... L'argument qui tue.

En 2: Femme fatale.... La scène du billard fait mal tout comme le final twist mais quand même ; merde !!!

En 3: X-Men 1 et 2.... en fait, les deux films sont souvent cités comme l'équivalent de Daredevil... J'avoue très mal comprendre pourquoi....

Les films adorés:

1: Les Evadés.... faites le test auprès des jeunes de 20 ans.... demandez leurs films préférés et vous pouvez être sur que ce film sort. J'ai rien contre, c'est un beau film mais sa côte d'amour est stupéfiante.

2: Ray. Je ne l'ai pas vu mais si bien que ça ? Trois personnes au taf m'ont dit qu'avoir mis une meilleure note à Brice de Nice qu'à Ray décrébilise le site...

3:Gang de requins... Si si... Préféré au Monde de Nemo dans mon entourage professionnel et cité spontanément comme le meilleur film d'animation de ces cinq dernières années.

Sinon aimer Le Seigneur des anneaux, les films de Super-Héros et ceux de Spielberg est incompatible avec la cinéphilie....

Mais c'est quoi ton entourage ????

Non sérieux là tu parles de quel type de gens en fait ? Parce que bon dans un entourage "jeune cinéphile" traditionnel, à savoir ni trop geek, ni trop militant, des films comme X-MEN sont quand même relativement respectés...

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Liam Engle: réalisateur et scénariste

Sinon pour répondre:

DETESTES SYSTEMATIQUEMENT OU PRESQUE:
- la plupart des productions Besson récentes
- A.I. chez beaucoup de philistins
- Star Wars, Episode I: La Menace Fantôme

ADORES SYSTEMATIQUEMENT:
- Lost Highway, Mulholland Drive

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Liam Engle: réalisateur et scénariste

Ray ça n'a vraiment rien d'un film "intouchable", et c'est en rien un maitre étalon officiel de la qualité permettant de crédibiliser ou décrédibiliser quoi que ce soit.

On peut adorer mais c'est très classique (dans le mauvais sens du terme -convenu, lisse, planplan) avec des numéros d'acteur (énervants pour ma part, de Foxx à Regina King), un peu de pathos (vieux flashbacks balisés) et aucune émotion chez moi, quelque chose d'aussi artificiel que le playback du film. Bon moi je l'ai trouvé super chiant mais c'est très soigné d'un autre côté. Sur le même registre, Walk the Line (que j'aime mais qui n'est pas non plus un film génial) s'en sort beaucoup mieux par exemple. Le "problème" c'est peut-être plus la note de Brice mais par rapport à ce qu'en dit Billy ça va, ça se tient (bon moi je mets 1/6).



Humpf.

Sinon pour les deux Lynch, rien qu'ici on en a plusieurs qui sont loin d'adorer donc ça me semble pas si évident que ça.

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Doll, it's a heartbreaking affair

ce ne sont pas des cinéphiles mais des gens lambda

si c'etait à refaire je baisserais volontiers la note d'un point sans problème...je m'etais un peu enflammé à l'époque...mais c'etait vraiemnt une réiode hyper creuse (vu en projo fin janvier) et rien que le fait de m'avoir fait un peu rire m'a laissé m'emporter...revu aprés et ouais c'est pas ca non plus...

Moi on me fait les gros yeux quand je dis adorer le cinéma et que j'aime bien les films de Steven Seagal.

Les films que j'adore : Mulholland Drive, Huit Femmes, Philadelphia (Tom Hanks est royal dans ce long métrage), Psychose et Eternal Sunshine of the spotless mind. Je les ai vus maintes fois...

Ceux que je déteste : Sin City, Les Blessures assassines, She hate me... Sinon, j'suis pas vraiment fan de Star Wars, du Seingeur des Anneaux , des Bronzés, des films sanguinolents (beurk, beurk et rebeurk), et tout plein d'autres encore ...

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The trick is to keep breathing.

Mon entourage est composé de gens qui s'intéressent peu au cinéma. Ils savent qu'il y a un certain Spielberg qui fait des films à succès mais ils sont incapables d'en citer un seul, même pas La Liste de Schlinder.


si on peut citer des films mauvais ou décevants, je crois que RRRrrrr !!! fait l'unanimité contre lui.

A l'opposé, Astérix mission cléopatre a plu pratiquement à tout le monde. Plus surprenant pour moi, on m'a cité à plusieurs reprises Le roi Lion comme le truc marquant, incontournable. Je trouve ce dessin animé sympa sans plus.
Autre surprise, la popularité du Dernier combat. 90 % des titres que les gens te donnent datent de moins de 5 ans.

Ah, mais j'allais oublier... deux films qui m'ont laissé un mauvais souvenir...

Y'en a un que j'ai vu dans une salle de cinéma d'art et d'essai à Montreuil (Georges Méliès). Rôôôôôô, la, la. J'ai cru que j'aillais pleurer toutes les larmes de mon corps vu que le film était nullard à l'extrême. Me souviens plus du titre, pourtant, le résumé du film avait l'air pas mal mais j'aurais dû me remémorer les proverbes de mon papounet, genre Tout ce qui brille n'est pas or... La vache ! Dans la salle, y'avait autant de monde qu'à un colloque sur l'altération de la peau des rhinocéros de Sumatra à deux cornes (moins connus sous le nom de Dicerorhinus sumatrensis) durant les trente dernières années... J'aurais dû flairer le truc mais ma curiosité a pris le dessus et a causé ma perte...

Autre film naze que j'ai vu il y a quelques mois (en octobre, lors du Festival des Films Gays et Lesbiens) : Ecstasy in Berlin - 1926 de Maria Beatty. En fait, c'était un film érotique sur le fétichisme lesbien... Ca aurait pu être sympa mais... c'était pourri comme du pâté en pleine phase de putréfaction. Chouette, la réalisatrice était dans la salle. Elle était hyper radieuse étant donné que c'était la première fois qu'un de ces films était à l'affiche dans un ciné (je comprends pourquoi maintenant...). J'étais dégoûtée, moi qui voulais voir la parodie de The L Word (The D Word) mais j'ai pas pu, vu que la copine avec qui je devais la voir est arrivée à la bourre ce jour-là . Oh, et dire qu'y'avait une pov'plouc, genre j'me la pète ("Bonsoir, je rédige actuellement une thèse sur le fétichisme et le lesbianisme et je voulais savoir si votre film était autobiographique ou non" etc... on s'endort...) qui dialoguait avec la réalisatrice, histoire de faire genre parmi le public lez qu'elle risquait de convertir en hétéro (oh, la, la. C'est trop méchant c'que j'écris là. Bon, j'le retire)...

Sinon, un très bon film que j'ai vu à l'Espace Saint Michel (ça remonte à quelques années) : Le Conte du ventre plein, une comédie super savoureuse de Melvin van Peebles. Si un jour, vous avez l'occasion de la voir...



Bon, j'arrête d'écrire parce que je sais que je suis dans un hors-sujet (oui, les films que j'évoque ne sont pas très très connus).

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The trick is to keep breathing.

J'aime beaucoup ce film et je le préfère même à Astérix...

Oh tiens qu'est-ce que tu n'aimes pas dans Les Blessures assassines?

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Doll, it's a heartbreaking affair

Alors qu'aimer Steven Seagal, c'est avoir un sens de l'humour et du ridicule tout à fait sain. Comme Chuck Norris. Il faut étudier ces gens, comprendre comment ils fonctionnent, pour avoir conscience de l'infinité des possibles cinématographiques.

Punaise, c'est beau ce que je dis.

En fait, j'étais déçue car j'avais lu la pièce de Genet (Les Bonnes, qui s'inspire de l'affaire des soeurs Papin) que j'avais vraiment adorée (les dialogues sont hyper bien écrits et les mots, savamment choisis). Bon, je sais que Les Blessures assassines est l'adaptation d'un autre livre (de Paulette Houdyer et que je n'ai pas lu ). Le réalisateur s'est focalisé sur la genèse du crime. Ok.

Du côté des actrices : rien à reprocher. Et puis, le p'tit clin d'oeil à Hitchcok était pas mal (Christine, enfermée dans sa geôle et sa folie au début du film, n'est pas sans rappeler Norman Bates).

Mais ce qui m'a déçue, c'est l'aspect trop pesant, trop linéaire du long métrage (même s'il y a un flash-back au tout début). Bon, c'est vrai que c'est fait pour suggérer le caractère inéluctable, le côté tragique du crime mais moi, ça m'a asphyxiée.

Autre chose : j'ai trouvé que c'était dommage que Jean-Pierre Denis n'ait pas privilégié la relation entre la maîtresse de maison et Christine, préférant s'attarder sur la relation entre les deux soeurs. Je m'attendais à un rapport maîtresse/ servante plus stylisé, plus sournois, plus équivoque (un peu comme Louise et Gaby dans 8 Femmes) sans doute parce que j'avais la pièce de Genet en tête...

Ah, et puis, un truc que j'ai pas supporté (mais là, ça vient de moi et je remets pas du tout en cause le travail du réalisateur) : c'est l'énucléation lors du meurtre... C'est comme dans Monster et Boys don't cry. Charlize Theron et Hilary Swank endossent parfaitement leur rôle mais j'ai beaucoup de mal avec les films qui montrent sans ambages la violence (là, c'est carrément subjectif). Les scènes de viols m'ont vraiment marquée...

Et maintenant, je me pose une question : Da Vinci Code va sortir dans quelques mois. On m'a prêté le livre et je me demande si je devrais le lire ou pas avant d'aller voir le film. J'ai peur d'êre déçue là aussi...

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The trick is to keep breathing.

Tout le monde aime: Million Dollar Baby, j'avoue toujours chercher en quoi c'est si énorme que ça ce Eastwood là...