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MessagePosté: 29 Sep 2008, 12:36 
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J'attends tes explications avec impatience.

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MessagePosté: 30 Sep 2008, 20:58 
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Dès le départ, j'ai trouvé ça très bien, pour le coup, ici, contrairement à La Graine et le mulet, la longueur des scènes ne me dérange jamais parce que ça ne paraît jamais redondant, ça ne fait que s'enrichir, se développer...le niveau des élèves, leur relation avec le prof, etc...

Ya une justesse évidente qui ne se targue même d'un minimum de fiction comme on aurait pu le redouter, et on ne tombe jamais dans la caricature. Je craignais par exemple un speech de défense par le prof de Soulémane et il n'en fut rien, et aucun épilogue heureux ne vient effacer son exclusion, c'est passé, c'est tout, ça fait partie de la fonction, sans la cautionner (au contraire, c'est même assez critique là-dessus). C'est plutôt un constat d'échec, comme le dernier échange entre le prof et l'élève restée derrière.

Et jamais ça ne se moque. Jamais cela ne se pose en juge. Avec l'habitude des reportages des Confessions intimes et Pascal le grand frère, j'en étais venu à oublier à quoi ressemblait une mise en scène et un montage qui ne favorisaient pas l'impact à vocation moqueuse. Quand je mate les émissions voyeuristes de TF1, je me régale, je me marre, je me réjouis de n'être pas comme eux, et je me moque évidemment. Alors qu'ici, je les envie presque. L'ambiance d'une salle de classe, la camaraderie (ou non) avec les autres élèves, les échanges avec le prof, la confrontation, le dialogue, ou les vannes, etc...
Putain ce que ça me manque...

C'est là où le film dépasse évidemment la simple captation, plus encore que dans Être et avoir, auquel il m'a fait penser, malgré son aspect documentaire. L'image est déjà bien plus soignée, on est pas face à une certaine neutralité dans la photo par souci abusif de réalisme facile et la caméra portée est généralement juste. Après, mais cela n'engage évidemment que moi, il me manquera toujours sur ce type de film ou plutôt de filmage, la valeur ajoutée d'une point de vue formel qui saurait éveiller plus d'empathie, plus d'emphase.
Certes ici je sympathise et je m'identifie (ça me donnerait presque envie d'être prof en fait...ou d'en avoir eu un comme ça) mais jamais plus...Après, ça a surtout avoir avec ce que j'attends d'un film quand je vais au cinéma.

Donc je reconnais à Entre les murs toutes les qualités du monde (même si je retiens quelques grossièretés, notamment en ce qui concerne les scènes dans la salle des profs, genre le prof vénère ou la prof blonde qui fait teubé là), et en regardant le film je ris et je regrette et tout et tout mais ça en reste plus ou moins là, sans aller plus loin.

4,5/6

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MessagePosté: 30 Sep 2008, 21:55 
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J'ai beaucoup aimé. Et j'avais déjà bien aimé le bouquin, que le film reprend évidemment dans les grandes largeurs (la plupart des discussions entre Bégau et ses élèves sont issues du roman).

Il y a en effet ce sentiment d'immersion mais je trouve que la force du film est ailleurs : là ou le bouquin savait appuyer sur l'aspect monotone de la vie du prof (phrases qui se répètent régulièrement, dans la salle des profs, dans la salle de classe, dans les conseils de discipline), le film fait le choix de s'orienter sur l'aspect "lieu de vie/lieu de démocratie/lieu républicain". Bon ça j'aime bien parce que le scénario ne fait pas la morale, ne se pose pas en juge, en disant "Ca c'est un bon prof", ou "Ca c'est des élèves débiles", mais en restant vraiment à hauteur réelle et en apportant de l'eau à tous les moulins. Le prof est vif, intelligent mais manque de patience, s'emporte et sombre lui aussi dans la mesquinerie lorsqu'il perd un peu de son pouvoir. Les élèves sont intelligents mais en prise avec leur temps et avec les détours que ça implique (ayant fait mon collège en Seine Saint Denis, je reconnais totalement ma classe de 5°).

Et puis je trouve qu'il y a un glissement assez noir, et plutôt sombre, qui s'effectue dans le film. Qui là aussi me plait bien. Si la première partie est dévolue au dialogue (avec les élèves, avec les parents), la seconde offre un visage non-angélique, loin des discours lénifiants qu'on entend à droite à gauche (surtout à gauche) sur l'école et son rôle. Et évidemment un constat d'impuissance.

Dans la réalisation, contrairement à Zad, je ne vois Bégau héroïsé à aucun moment. Il est faible et les plans extrêmement rapprochés sur son visage blême et meurtri après la phase "insulte" en attestent. C'est le personnage principal mais le regard de Cantet sur lui m'apparait plutôt neutre (pour reprendre le terme de TBA).

Après, perso, j'ai préféré Bachir. :)


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MessagePosté: 30 Sep 2008, 22:00 
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Antichrist
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Inscription: 04 Juil 2005, 21:36
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Pas mieux que ton avis. Je trouve que Cantet s'approprie le film en lui conférant une figure de l'isolé social, que l'on retrouvait dans Ressources humaines et l'Emploi du temps (oui je répète ma critique).

Et je préférais Two Lovers et Bashir, aussi.


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MessagePosté: 30 Sep 2008, 22:25 
Noony a écrit:
Après, perso, j'ai préféré Bachir. :)

Certes, mais une palme française fait toujours plaisir, surtout quand le film est pas dégueu du tout. :)

* salut thierry roland *


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MessagePosté: 30 Sep 2008, 22:29 
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Inscription: 04 Juil 2005, 16:48
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Localisation: in the forest of the Iroquois
Jericho Cane a écrit:
Noony a écrit:
Après, perso, j'ai préféré Bachir. :)

Certes, mais une palme française fait toujours plaisir, surtout quand le film est pas dégueu du tout. :)

* salut thierry roland *


Bachir est un peu français. :D


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MessagePosté: 30 Sep 2008, 22:34 
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the black addiction a écrit:
Legounette a écrit:
Pour parler un peu du film, je dirais que simplement c'est un film vide.


Je pense que c'est ce vide qu'il a voulu incarner, toute cette énergie dans le dialogue qui ne mène nulle part, tous ces gestes dans le vent. Un passage m'a touché pas mal pour ma part, quand le fille lui dit qu'elle a lu du Platon, il est sur le cul, ça fait deux ans qu'il a la fille en classe il n'a même pas pu soupçonner ça une seconde. Il est là le sujet du film.


Et il a pas capté non plus la gamine black larguée qui lui avoue son incompréhension à la fin...

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MessagePosté: 30 Sep 2008, 22:35 
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Pandor a écrit:
J'ai du mal à comprendre... Quel est l'intérêt de ce film ? Quel est son message ? On entre de plein pied dans les méandres de notre système éducatif, dans ce dur métier, tiraillant des hommes et des femmes entre la passion utopique et la réalité tristement teintée d'échec. Car ces deux heures sont celles d'erreurs et d'incompréhensions, de la lente agonie d'un système. Trop d'inepties, trop de différences et pas assez d'adaptation, de projection.


Bah voilà tu réponds à ta propre question.

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MessagePosté: 30 Sep 2008, 22:36 
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the black addiction a écrit:
Non non, le film m'a bien plu, vraiment.


2,5/6?

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MessagePosté: 30 Sep 2008, 22:46 
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Film Freak a écrit:
the black addiction a écrit:
Non non, le film m'a bien plu, vraiment.


2,5/6?


Ouais, mais ça ne veut pas dire que j'ai détesté, y a des choses que j'ai aimé comme je l'ai décrit plus haut, mais c'est pas le genre de film qui me marque. Cantet et moi c'est difficile, je m'attendais à vraiment détester.

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MessagePosté: 08 Oct 2008, 10:16 
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Pas lu les 6 pages du topic, j’ai pas beaucoup le temps d’en parler, et d’ailleurs je vais mal en parler, mais je rejoins le camp des conquis: j’ai trouvé ça remarquable de bout en bout. Déjà j’adhère totalement à cette manière de faire du cinéma. Cette manière de nous immerger totalement dans du “réel”, où l’on parle comme dans la vraie vie, où l’on sent que ces choses arrivent tous les jours... Les joutes oratoires dans la classe m’ont littéralement captivé.

Je n’y ai vu aucune “facilité”. C’est brillamment écrit et pensé, filmé et interprété. C’est d’une tension permanente, c’est vivant, palpitant, humain, juste, drôle et grave.

Bégaudeau déchire (tout le monde, d’ailleurs), et les 5 dernières minutes TUENT.

5,5/6, top 10 direct.

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MessagePosté: 10 Oct 2008, 19:46 
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Moi aussi j'ai bien aimé, les 2h08 passent très vites, on rentre facilement dedans.. Par contre je trouve quand même que ça fait un peu condensé, l'impression qu'on essaye de caser toutes les anéctodes de Bégaudeau dans le plus court laps de temps possible. L'année passe à toute vitesse, on ne peut s'accrocher qu'à une classe (alors qu'au collège un prof en a plusieurs) et même qu'à une poignée d'élève. Certes au centre c'est Marin, mais je n'ai pas pu m'attacher à ces personnages, j'ai été pris de vitesse.

En plus on parle beaucoup de neutralité, je pense que le problème (pour moi en tout cas) vient du fait qu'on a l'impression qu'il n'y a aucun aboutissement, je suis resté sur ma faim. Le professeur en pleine année scolaire a fini par se mettre la classe à dos, et là d'un coup on a une ellipse. On se retrouve subitement au dernier jour de classe, les élèves et les profs s'entendent parfaitement, et font même un match de foot ensemble, normal. Marin remet les autoportraits à ses élèves et on ne sait même pas si celui de Souleymane en fait partie, alors que pour moi c'était quelque chose de très important à ce moment. Bref j'ai eut le sentiment que Cantet se débarrasse un peu facilement des enjeux du film.

Après j'ai trouvé ça interessant de se placer dans la peau du professeur, c'est assez rare finalement, je crois. On voit les choses bien différemment, surtout quand on est encore soi-même étudiant.

Au final donc, globalement un peu déçu.


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MessagePosté: 12 Oct 2008, 19:19 
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Pas grand chose à ajouter, je suis d'accord avec les commentaires sur une certaine "justesse" du film qui fait qu'un certain équilibre dialectique s'installe et qu'on est quasiment tout le temps à flux tendus et éveillé. Une belle leçon de rythme et d'attention, nuancée par une mise en scène très moyenne et, surtout, des moments complètement pourris, généralement ceux en salle des profs.
Mais l'ensemble parle très bien du milieu, des difficultés et, comme déjà dit précédemment, constate de manière pessimiste mais jamais larmoyante. J'ai beaucoup ri d'ailleurs, notamment sur quelques séquences un peu ubuesques où l'on voit un principal tout naze et des professeurs aux visions différentes. Pour bien connaître le milieu comme plusieurs ici, je trouve ça très réaliste et à la fois déjà décalé dans le ton (ce n'est peut-être pas voulu et dans ce cas la justesse du ton est parfaitement appliquée).
Quelques beaux moments touchants et cruels, Bégaudeau et tous les gamins sont très bons. Un film qui s'oublie cependant assez vite, tant il fonctionne sur l'instant et retombe dès le cut final. Pas du grand cinéma mais un bon moment.

4/6


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MessagePosté: 13 Oct 2008, 14:42 
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La progression dramatique est moins explicite ici que dans Ressources humaines et L'emploi du temps, j'ai eu un peu peur un moment de la compilation de saynètes comme si ce n'était en fait que des bouts d'un journal intime de Bégaudeau, jusqu'à ce que je commence clairement à voir Cantet, dans sa faculté à fluidifier sa façon de filmer, suffisamment "creuse" pour que s'y greffent les enjeux qui finissent scène après scène jusqu'à occuper tout le cadre.

Le problème que j'ai - et c'est là à mon avis que le buzz est dangereux en soi - c'est que le sujet paraît tellement vaste, il aborde des tas de questions intéressantes (sur la langue, l'identité, bla bla), il y répond souvent avec éloquence, mais il manque quand même des trucs. La relation avec les ados est très excellente, la direction des comédiens est juste ce qu'il faut pour pas les faire passer comme des "reproductions d'eux-mêmes" ou autres joyeusetés du genre, mais je trouve que l'envers n'est pas assez appuyé. Alors oui Bégaudeau est bon, c'est cool, mais les autres profs souffrent en comparaison eux, pour le coup, ont l'air de "jouer un rôle", enfin je sais pas, ils ne m'ont pas convaincu. Je sais bien que le sujet est la relation de Marin avec ses élèves - voire plutôt les élèves eux-mêmes, mais puisque ses collègues ne font pas juste que de la figuration, je peux pas en faire abstraction. Y'a des fautes de goût immondes (le "coup du gueule" du prof, c'est juste interdit même dans un teen-soap australien, et la fille qui lit "Platon, ce que le prof ne soupçonnait pas waaa", pareil) mais rattrapé par des fulugurances (celle qui "n'a rien appris", c'est tellment violent et juste) et là encore, j'aime beaucoup le faux naturalisme de la mise en scène de Cantet, je sais pas trop à quoi ça tient, j'aime sa façon de partir d'un contexte neutre pour que les éléments s'imposent petit à petit, presque imperceptiblement, pour finir par bien te péter à la gueule.

4,5/6

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MessagePosté: 13 Oct 2008, 14:54 
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Toi tu postes peu mais bien!

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