Forum de FilmDeCulte

Sinon, je reviens de Clermont et c'était super bien. De tout, comme d'hab: du film de zombie, de la comédie, de la bonne animation en 3D et du court bien français avec retenue et non-dits à gogo.

Je sais pas si tu as vu "Primrose hill" Léo, mais le film me hante. J'y reviendrai dans un fil dédié.

Les bâtards.
On ne changera JAMAIS.

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Netflix les gars, Netflix.

Et c'est mon pote!!

Vite, faut que je me bouge le cul.

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Liam Engle: réalisateur et scénariste

Oui complètement.

Y a aussi les festivals/subventions et autres qui exigent que t'es forcément un producteur derrière toi.

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Liam Engle: réalisateur et scénariste

En fait, je veux pas parler à la place des autres, mais ce que j'ai l'impression qu'ils disent, en substance, c'est que, oui, en France il y a énormément d'aides, de subventions, de coups de pouce. Mais ils ont le sentiment que pour y accéder, il vaut mieux arriver avec un "certain" type de projet.

Et que c'est d'autant plus frustrant.

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Liam Engle: réalisateur et scénariste

En fait t'as un document Word avec plein de citations de réas, non?

(c'est pas ironique comme remarque... il me semble que tu fais vraiment la collection)

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Liam Engle: réalisateur et scénariste

Mouais donc d'après toi Léo il suffit de se bouger le cul pour faire du ciné en France ? Ah ouais ça doit expliquer tout les jeunes réals qui galèrent dix ans pour monter un projet... Je sais pas d'un côté je trouve ton discours rassurant (et oui je suis un jeune réal qui en veut), de l'autre je le trouve un peu facile (vraiment les boites de prods de court-métrages se comptent sur les doigts d'une main et sans piston ou autre, très dur d'interesser)...
Je sais pas quel métier tu exerces et en quoi tu connais tout ce milieu mais quand je lis ça :



Je trouve ça cruel et injuste.

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CroqAnimement votre

Des boites de prod de court, y'en a des centaines. Des très grosses qui marchent bien, c'est plus rare mais tout de même.

Sinon, je suis totalement d'accord avec Léo. Pour percer dans ce milieu, c'est la motivation qui va faire la différence entre les différents candidats (et la jugeotte). Des mecs talentueux, y'en a. Des mecs bosseurs et motivés, c'est beaucoup, beaucoup plus rare.

Après, y'a un sentiment d'impuissance face aux décideurs mais c'est le lot commun de toutes les industries.

Et oui, l'art est une industrie. Il faut mettre son amour propre à la poubelle.

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Indispensable Léo.

Bon alors je vais appliquer la méthode Léo et vous me retrouverez sur le topic Les Films Français de 2009 .
Non mais c'est clair que je me lève tout les matins en me disant que c'est encore une journée de lutte qui commence. C'est épuisant mais dans le meilleur des cas, ça en vaudra la peine et sinon on ne pourra rien regretter !

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CroqAnimement votre

Le problème aussi, en tout cas pour moi, c'set que c'est bien beau d'être motivé, persévérant, etc. Mais il arrive un jour où tu dois bosser pour payer ton loyer exorbitant, et le truc "je vais passer mon temps à aller taper à toutes les portes des boites de prod avec mes projets, et je vais en écrire 50 pour tenter d'en réaliser au moins un", eh ben c'est un peu dur quand ton taf alimentaire te mobilise 10 heures par jour 5 jours sur 6...
J'ai rencontré un "scénariste" qui me tenait le même discours et qui me disait "mais vas-y, écris comme un porc comme moi, prends du temps pour tourner, etc.". Je lui dis "super, mais tu fais quoi comme taf ?", et là sa réponse, en gros: "ah ben rien, je vis du rmi et des revenus de ma copine".... Su-per.

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Netflix les gars, Netflix.

Et oui c'est effectivement le gros problème qui se pose. Moi j'ai eu de le chance de trouver un boulot à mi-temps pas trop mal payé qui me laissait beaucoup de temps mais voilà ça peut pas durer eternellement et si je veux monter sur Paris il va falloir d'un côté réussir à survivre financièrement et de l'autre garder assez de jus et d'envie pour continuer le ciné... C'est vraiment le gros dilemme et à ce moment là que tout se joue. Ou tu rentres dans un monde professionnel qui t'apporte stabilité et confort même si ce n'est pas ton rêve, ou tu continues de bosser en intérim à l'usine et tu te permet de poursuivre tes délires (ce que je fais). Et c'est pour ça que je me dêpeche parceque je sais très bien qu'à 30 ans j'en pourrais plus de cette vie et que je voudrais me poser...
Et oui mon père me le répète environ une fois par semaine : t'as pas choisi un métier facile fils...

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CroqAnimement votre

Bon ben alors j'ai choisi: Je préfère ma petite étudiante fauchée à la vieille pleine de pognon. Et tant pis pour l'art !

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Netflix les gars, Netflix.

Lol !!

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