Le truc qui m'horripile le plus dans les films ou les séries : on ne peut pas voir un mec ou une fille (ou encore moins un groupe) pointer une arme sur quelqu'un sans entendre une multitude de bruits genre de culasse qu'on arme ou autre cliquetis. A chaque fois qu'un acteur prend une arme, rebelote ! Putain, mais une arme, si elle fait du bruit juste quand on la prend, jetez-là ! Elle vous fait repérer et ça prouve qu'elle est bonne pour la ferraille ! Une arme, ça ne fait pas de bruit quand on la ointe ou quand on la prend en main, bien heureusement pour la mortalité des flics et des militaires !
De plus, les bruits n'ont aucun rapport avec l'arme tenue ! La dernière fois (un épisode de Lost il me semble dont j'avais abandonné la vision - je parle de la série - il y a genre 5 ou 6 ans ; j'ai fini GOT et je suis en désoeuvré...), je ne sais plus qui pointe un Glock 17 et on entend clairement le chien qu'on arme. Il n'y en a pas dans un Glock ! Je sais bien que tout le monde s'en fout mais bon, un peu de respect pour le spectateur...
Autre poncif : le bruit d'un fusil à pompe qu'on arme alors que le type la pointe depuis une plombe ! Bordel, comme s'il était assez con pour investir une baraque avec une arme qui n'est pas prête à tirer ! On a la même connerie avec (un exemple parmi des centaines) Mort ou Vif de Sam Raimi où dans la longue scène finale, les types sur le toit passe leur temps à armer leurs Winchester sans jamais tirer un coup...
Le prochain épisode de ma chronique sera soit : "armes et anachronismes" ou "un revolver, ça tire 6 coups, pas 27"...
Inscription: 23 Juil 2005, 17:40 Messages: 11786 Localisation: Hill Valley
Azuma a écrit:
les bruits n'ont aucun rapport avec l'arme tenue !
Au cinéma, les bruits n'ont souvent aucun rapport avec l'objet ou la personne qui le produit. Rafale d'arme automatique identique en cadence et en son d'un film à l'autre et d'une arme à l'autre, hélicoptère avec un bruit de réacteur, cri wilhelm etc. La magie du cinéma a une plus grande marge de manoeuvre dans les domaines où le spectateur n'a aucune expérience. Hors dialogue, le spectateur moyen n'a aucune mémoire auditive. Les ingénieurs du son peuvent donc utiliser les mêmes sons pendant des décennies. De même, les scènes avec coups de poings ou de pied au visage. Le son, l'absence de saignement, le fait que le gars vacille à peine. C'est aussi ridicule qu'un dessin animé pour enfant Le spectateur moyen n'a jamais ou pratiquement jamais reçu/donné des coups au visage, ni tiré avec une arme automatique, ni voyagé en hélicoptère. Les approximations sont de bonne guerre.
Matrix avait fait de nécessité vertu en intégrant dans le script (abolition des lois physiques) la mauvaise synchronisation des acteurs et la lisibilité des câbles de traction. Une idée astucieuse reprise dans les suites.
les bruits n'ont aucun rapport avec l'arme tenue !
Au cinéma, les bruits n'ont souvent aucun rapport avec l'objet ou la personne qui le produit. La magie du cinéma a une plus grande marge de manoeuvre dans les domaines où le spectateur n'a aucune expérience. Les approximations sont de bonne guerre.
Je suis globalement d'accord avec toi ; mais l'aspect que je souhaitais essentiellement souligné c'est le systématisme du procédé (donc le "poncif") "arme pointée = bruit". Après j'ai digressé un peu sur le sujet...
Dans le même genre, je suis toujours choqué par les mecs qui laissent le doigt sur la détente plutôt que le long du pontet.
Sauf quand ça donne des séquences amusantes comme dans Word War Z où je ne sais plus quel scientifique se fait sauter la tête car il a justement laissé son doigt sur la queue de détente et non pas sur le long du pontet...
Un aperçu des tanches qui utilisent les armes comme dans les films et qui oublient qu'une arme, ça a pas mal de recul (entre autres).
Inscription: 18 Aoû 2005, 23:40 Messages: 19464 Localisation: Rebirth Island
Pas vraiment un poncif, mais un truc vu tout le temps qui m'énerve : les commentateurs dans les films de sport. J'adore Rush et The Fighter, mais les deux font le même truc relou : on entend les commentateurs tout le long, ils paraphrasent l'action, on les entend même sur les plans au ralenti. Bordel, si je veux une retransmission du truc, je vais directement sur youtube pour voir le vrai événement merde ! Au cinéma, je veux vivre le point de vue du sportif, le silence autour de lui merde ! C'est comme ça dans tous les films il me semble. Peut-être un doute sur Any Given Sunday, je sais plus.
Le héros ment sur son identité. Dans un restaurant, il rencontre un ami d'enfance ou un ancien copain de promo qui le reconnaît et résume toute sa vie à coups de "tu te souviens quand..."
L'écriture paresseuse dans toute sa splendeur.
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