Forum de FilmDeCulte

Dans la série : mais ce directeur a vraiment des goûts de chiotte!
après nous avoir diffusé l'affreux Family Man dans sa case "ciné-club" (laisse-moi rire!), soit une projection hebdomadaire de films censément exemplaires pour nous, pauvres scénaristes en devenir, grand moment à nouveau aujourd'hui avec la projection de Pile & Face (Sliding Doors), un film (?) de Peter Howitt (1997) avec Gwyneth Paltrow et Jeanne Tripplehorn, et sans doute l'une des pires comédies romantiques jamais filmées.

La chose repose sur un high (???) concept qu'allociné résume ainsi : Les jeux de l'amour et du hasard à travers l'histoire d'Helen considerée de deux points de vue: Helen apprend par son patron qu'elle est licenciée. Elle decide de prendre le métro pour annoncer la mauvaise nouvelle à son amant, Gerry. Mais les portes de la rame se referment sous son nez. Agressée par un voleur a la tire, elle se retrouve aux urgences. Elle rejoint Gerry qui sort tout juste des bras de sa maîtresse. Et si Helen était montée dans le metro? Elle y aurait rencontré James, un charmant jeune homme, plein d'esprit et amateur des Monty Python.

Bref, Smoking/no smoking à Londres, mais rien, strictement rien, le néant absolu, à raconter.

Peter Howitt brasse du vide pendant 1H44 qui en paraissent le double, ne parvenant même pas -- c'est un comble -- à réellement différencier les deux intrigues : en gros, quoi qu'il se passe, il se passe toujours la même chose (énormément de scènes miroir entre les deux intrigues, montées bêtement en parallèle, sur le mode deux minutes chacune et on s'en fout du tempo vu qu'on n'a rien d'intéressant à filmer), ce qui ruine de toute façon le high concept fumeux.

Je pourrais parler des personnages, plus fins qu'une feuille à cigarette, des dialogues, minables et toujours prévisibles (et qui parviennent, exploit, à rendre, via un perso fan des Pythons, les citations de la bande à Gilliam agaçantes et pas drôles...), etc, etc.

Depuis, Howitt, dont le nom ne me disait rien sur le moment (le film non plus, je sais pas d'où notre dirlo sort cette bouse), a réalisé ces grands chef-d'oeuvres que sont Antitrust et Johnny English. Je cerne ainsi mieux le bonhomme. Il a réalise aussi Un affaire de coeur, que je n'ai pas vu mais qui, si je me souviens bien, valait, d'après les critiques, p-ê un peu plus.

N'empêche, voici un réalisateur-scénariste sans intérêt, qui ne devrait absolument pas avoir droit de cité dans une école de scénario (Ratner non plus, d'ailleurs), et qu'on nous cite en exemple!

Connaissant mes "collègues" de conservatoires, dont une moitié n'est pas cinéphile, je ne comprends pas qu'on puisse nous diffuser de telles merdasses, quand autant de chef-d'oeuvres méritent d'être découverts. Ou revus, même! Revoir un chef-d'oeuvre, ça se fait, bordel!

Répondre à trois pages de questionnaire sur Pile & Face, franchement, à part perdre du temps, ça ne sert à RIEN... mais alors RIEN DU TOUT!



merci en outre à la jaquette de me ramener en mémoire l'ignoble bande-originale, omni-présente et gorgée de sous-tubes de supermarché très 90's-midinettes, façon Aqua, effectivement, ou Dido... Au secours!

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Ah oui, et : Syndey Pollack présente, quand même !

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film copié sur le Hasard en plus

Kieslowski doit avoir foutu le feu à sa tombe...

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Bah, c'est une petite comédie romantique mimi sans plus. Le concept fait penser au Hasard, bien entendu (est-ce que Kieslowski est d'ailleurs l'inventeur de ce genre d'histoire ?), mais franchement, on s'en fout un peu. Y a pas de quoi s'extasier, mais pas de quoi crier au nanar honteux non plus.

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Anthony Sitruk - Bien sûr, nous eûmes des orages
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Du tout c'est un bête film,pas original,mais tres sympa à découvrir, C'est pas du nanar,toi tu sais pas ce que c'est du nanar alors hein...
Tu sais que y'a des gens qui apprécient les films simples qui ne sont pas censés révolutionner le cinéma toutes les deux heures hein,y'en a beaucoup plus que vous,fanatiques de cinémas qui exigés d'être surpris tous les 1/4 d'heures...faudrait aussi le savoir ça.

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Parce que l'on apprend autant, sinon plus parfois, avec l'étude d'un mauvais film à concept qu'avec un bon ?

ah mais ça, je veux bien, sauf que c'est pas présenté ainsi : c'est censé être un petit chef-d'oeuvre de comédie!

pour les autres réponses : présenté dans un autre cadre, je trouverais ça juste naze. Là où je m'énerve, c'est de le voir dans ce cadre. Ca et Family Man, en "petits bijoux ignorés de la comédie US", merde, c'est se foutre du monde!

diffuser cette daube tièdasse dans un cinéclub, ça n'a pas de sens...

et je n'ai écrit nulle part que c'était un nanar. C'est juste un film désespérement vide, une des plus mauvaises comédies romantiques que j'ai pu voir. Et elle l'est d'autant plus présentée dans ce cadre.

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C'est plus le principe du "Hasard" de Kieslowski version comédie romantique (et ça n'est "que ça"... mais moi je trouve les persos sympas, celui de John en particulier). J'aime assez ce film, comme "Antitrust" aussi d'ailleurs, c'est léger, brittish et ça ne se prend pas au sérieux tout en étant fait de petites originalités.

pour citer un grand penseur : "L'insignifiant n'est-il pas pire que le mauvais?"

sinon, comme j'ai dis plus haut, vu dans d'autres circonstances, j'aurais justé trouvé ça affreusement banal. Là, on nous dit d'être en alerte sur le scénar' et le scénar est tout mou, donc forcément on fait la tronche et plus le film avance pire c'est. Je sais pas où vous lui trouvez des qualités, vraiment. Vous m'épatez, là. Tout est prévisible, mal foutu, mal écrit, mal rythmé, mal pensé, mal joué, dialogues nazes, jeu entre les deux temporlaité inexistant... Je comprends pas...

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Tu peux faire des films aussi modestement tout en ayant une certaine aisance. Un mec comme Ratner par exemple, non seulement n'a aucun goüt pour rien, mais se trouve incapable de donner le moindre relief à quoique ce soit... ce qui n'est pas le cas je trouve pour les deux films d'Howitt que j'ai vu. Pour tout dire ça n'a rien d'expressement remarquable mais ça n'est pas fade à mon sens.

Sinon justement je ne trouve pas que "Sliding Soors" se la pète avec son "concept", c'est traité de façon très simple et légère. Je préfère ce genre de petits films légers mais pas forcément cons aux trucs d'ordinateurs et poseurs de Richard Curtis par exemple. Celui là je lui trouve un certain intéret en prime parce que j'aime bien les deux personnages principaux (oui, je trouve Palthrow attachante aussi), qui ont un côté assez chaleureux voir de proximité... un peu comme "Antitrust" (que j'aime lui beaucoup) qui joue du thriller avec des relations entre personnages presque fammilliale ou sitcomesque...même si of course il y a aussi dans "Pile et Face" sont lot de situations téléphonées et archétypes cher au genre même (les personnages beaucoup moins réussis du mec à Palthrow et Tripplehorn).

J'en démordrai en tout cas pas : ce fut une torture. Pour l'ensemble de la salle, d'ailleurs, effondrée devant la nullité du truc.

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en même temps je veux bien croire que ça a du mal à trouver sa place en projo "ciné-club"... Mais c'est bien, le programmateur a une ligne éditoriale originale