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MessagePosté: 01 Déc 2020, 14:44 
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Mr Degryse a écrit:
Il y a des fois ou on pourrait presque se croire devant ma vie en rose ( même sujet mais en fictionnel pas très finaud)


Tant qu'on se croit pas dans un clip de Booba...


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MessagePosté: 01 Déc 2020, 14:54 
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tape dans ses mains sur La Compagnie créole
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Mr Degryse a écrit:
Une absence de paroles donnés aux enseignants qui passent pour des ordures
Peu de paroles données aux autres enfants.

Pas sûr que ça aurait changé grand chose, la position du directeur est claire. Et puis il n'a peut-être pas voulu s'exprimer devant la caméra, tu ne crois pas?
Pour les enfants, Lifshitz a évidemment voulu rester dans le cocon familial. Et encore une fois, ça aurait changé quoi? On a le son de cloche de comment ça se passe à l'école via Sasha. Pas besoin de plus.. D'ailleurs ya une copine de Sasha qui intervient à un moment donné.

Mr Degryse a écrit:
Tu te dis que c'est quand même de sacrées difficultés pour elle et sa famille alors que ce sont les années " faciles". Que cela sera pire quand il faudra ou non bloquer la puberté. Et que c'est déjà dur la.

Mais Degryse, c'est justement le projet du film! Montrer à quel point c'est déjà dur à cet âge-là. Que ce sera encore pire dans les années à venir, tout le monde l'a bien compris et tout le monde le dit dans le film. Je ne comprends pas ce que tu lui reproches en fait.

Mr Degryse a écrit:
L'acharnement à la maintenir dans cette école ( alors qu'ils disent qu'il y a des profs open ailleurs). C'est limite de la torture psy. On se fait vite des amis à cet âge ( après si les autres enfants sont scolarises la, c'est la galère).
Et change de coin. Parce que Laon.......

Mais mec, ce n'est pas donné à tout le monde de déménager comme ça en un claquement de doigt. Tu ne crois pas qu'ils préfèrent d'abord essayer d'arranger les choses plutpôt que d'envisager de changer de région (et donc de vie)? S'ils ne changent pas d'école c'est parce qu'ils n'ont pas des masses de choix hein. Les autres enfants y sont scolarisés. Et pis si ça se trouve ya pas des masses d'autres écoles dans leur coin. Et quand bien même, si Sasha préfère y rester, ils commencent par cette option là, ce qui me semble on ne peut plus normal. Ce n'est pas de l'acharnement, c'est juste un (premier) combat pour le mieux de l'enfant.

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Ed Wood:"What do you know? Haven't you heard of suspension of disbelief?"


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MessagePosté: 01 Déc 2020, 15:50 
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Citation:
S'ils ne changent pas d'école c'est parce qu'ils n'ont pas des masses de choix hein.


Ils te disent clairement que si. Et Laon et la campagne environnante, il n'y a pas qu'une écôle, hein. Je connais. Et j'aimerais savoir pour comprendre car l’école que je connais dans les hauteurs de Laon est une école privée. Et les images montrées de la rue et de l’école me font penser qu'il s'agit de l’école la Providence. Institution catholique....... Ce qui n'excuserait peut être rien mais expliquerait pas mal de choses. La tolérance et l'intégration des différences n'est pas le truc le plus courant dans ces écoles. Et j'aimerais alors comprendre l'acharnement à maintenir ici.
On présente Laon comme une petite commune. C'est quand même 25000 habitants et 43000 pour la communauté urbaine. On n'est pas au fin fond du cantal ou si tu ne vas pas à l'écôle du village il faut franchir un col et faire 1 heure de route souvent enneigée et verglacée pour trouver une autre école.

Citation:
la position du directeur est claire.


Oui et non. Au départ, je pouvais comprendre le proviseur. Tu peux sincèrement te demander si tu n'es pas face à un cas ou c'est la mère qui oblige le petit à se déguiser. cela existe aussi. Donc, que le directeur demande une expertise psy pour se couvrir, c'est pas finaud, mais je peux le comprendre. Par contre, c'est clairement la réaction après et la lenteur à accepter l'expertise qui pose problème.

Citation:
Tu ne crois pas qu'ils préfèrent d'abord essayer d'arranger les choses plutpôt que d'envisager de changer de région (et donc de vie)?


Je pense qu'on est au delà de l’arrangeable quand cela provoque les pleurs d'une mère. Que toute la famille et la petite Sarah en arrivent à dire : tu n'aimes pas mon enseignante etc.

On nous présente cette petite comme n'ayant pas d'ami(e). qu'elle n'a pas d'enfance à cause de cela. Et on te dit qu'on ne la met pas ailleurs à cause qu'elle a des copines ( du moins une au bout de 6 mois).

Citation:
Ce n'est pas de l'acharnement, c'est juste un (premier) combat pour le mieux de l'enfant.


On peut voir cela comme çà. Quand toute la sphère familiale est perturbée par çà (alors qu'il est dit qu'en changeant d’école, elle pourrait s'habiller en fille donc être heureuse plus vite), on peut aussi dire que c'est créer des trauma, des angoisses ( combien de fois a t'elle vu sa mère pleurer?), un rejet de l’école par principes.


Dernière édition par Mr Degryse le 01 Déc 2020, 16:08, édité 2 fois.

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MessagePosté: 01 Déc 2020, 15:59 
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J'y allais pour voir un documentaire sur la dysphorie de genre. Pour apprendre des choses. Et malgré toute l'émotion dégagée par la jolie Sarah, on apprend rien. Le film aurait aussi bien pu être sur la difficulté à faire intégrer une enfant différente pour autre chose ( autisme, handicap). La galère des parents face au milieu scolaire serait la même. les mêmes interrogations. est ce ma faute , etc ?


Ce que le film réussit bien, c'est clairement une leçon de tolérance. On accepte tous Sarah comme une fille et c'est l'essentiel. Et ce n'était pas si facile (bien aidé par cela par cette famille idéale ou le monde accepte Sarah des parents aux frères et soeurs. Et je pense que cela doit être rarement le cas)


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MessagePosté: 02 Déc 2020, 19:12 
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Dans le Masque et la plume, un chroniqueur a dit que le documentaire avait un côté télé-réalité, style confessions intimes. A part l'abus de Claude Debussy, j'ai du mal à y voir des ressemblances.


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MessagePosté: 02 Déc 2020, 22:58 
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Arnotte a écrit:
100% d’accord avec Art Core.
Documentaire sensible, pudique, important, et assez essentiel sur le sujet.
Et bien sûr, j’ai chialé.


Karloff a écrit:
Pas mieux, j'ai pleuré, j'ai été profondément touché dans mes certitudes aussi.


Pareil.

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MessagePosté: 03 Déc 2020, 13:33 
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En complément du HS dans le topic Matrix, j'ai aussi vu ce film qui m'a extrêmement ému.

En particulier parce que si j'entends parler souvent des trans sur les réseaux sociaux et dans les médias, en pratique je pense n'avoir jamais croisé une personne trans de ma vie. C'est un sujet que je connais surtout par le versant théorique avec lequel il est si facile de se blinder de certitudes confortables ou se perdre dans des micro considérations.

La beauté du film est de nous plonger dans la vraie vie et les questionnements s'effacent quand on voit les souffrances de cette petite, le mal-être de devoir vivre cachée et son bonheur quand elle peut vivre comme elle l'entend. Et déjà on voit les difficultés qui s'annoncent alors qu'elle est encore dans la partie "facile" et qu'il y a une famille forte et unie. Socialement et cliniquement, c'est encore le far west sur ces questions, je partage tellement l'angoisse des parents qui se demandent comment faire pour que leur enfant souffre moins?


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MessagePosté: 03 Déc 2020, 13:36 
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Un film qui reste. On en parle beaucoup avec ma femme depuis. On le conseille aussi.


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MessagePosté: 03 Déc 2020, 23:33 
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Robot in Disguise
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J'ai trouvé le film touchant même si "faussement simple" (cette impression de film délicat et en biais qui essaie "de ne pas y toucher" alors qu'en fait tout est très clair/direct/pas du tout ambigu) et un peu long, on sent qu'ils étoffent pour toucher les 1h22. Mais putain c'est émouvant par moments.

Art Core a écrit:
Des petites choses brisent le cœur comme ce cours de danse où elle n'a pas accès aux costumes de fille et doit "jouer" le garçon alors que tu vois dans son regard sa profonde déception.
Horrible ce moment.
Art Core a écrit:
L'anecdote finale sur le conservatoire met une rage comme rarement. Là encore tu sais que c'est un évènement traumatique qu'elle portera sans doute toute sa vie.
Rageant.
Putain de russes, ils vont encore nous les casser longtemps ?


Sinon le moment où elle regarde une photo d'elle bébé à la fin, puis le diaporama de la petite enfance, j'avais les larmes aux yeux.

Art Core a écrit:
Par contre je veux bien qu'on soit exigeant sur le "geste documentaire" ou que sais-je mais j'avoue que je peux pas comprendre ça :shock:. What the actual fuck ?
Image
:shock:
Les sociopathes de la vie.

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Liam Engle: réalisateur et scénariste
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MessagePosté: 06 Déc 2020, 01:49 
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Messages: 437
Qui-Gon Jinn a écrit:
Art Core a écrit:
Par contre je veux bien qu'on soit exigeant sur le "geste documentaire" ou que sais-je mais j'avoue que je peux pas comprendre ça :shock:. What the actual fuck ?
Image
:shock:
Les sociopathes de la vie.


non


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MessagePosté: 15 Déc 2020, 14:21 
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Messages: 5914
Ouais c'est bien ça : surfictionnalisé, sursoigné dans sa forme, sa lumière (qui n'ont rien d'ébouriffant par ailleurs mais sont juste hyperclean - en fait je reproche en partie au film sa morgue et son absence de latinité, ce qui est sans doute une remarque rétrograde et essentialisante), claustrophobe en général (gros plans qui s'approchent des visages pour débusquer une émotion). La fille qui joue au foot en talons ou qui danse dans son jardin, image qui clôt le film, est-il nécessaire de les montrer avec autant de pathos. C'est niais et manipulateur.
La manière de filmer accentue même le malaise de certains passages, comme les visites chez la psychiatre, où les adultes compatissants ont presque l'air de placer des mots de force dans la bouche de la petite fille. Alors il est normal qu'une petite fille en CE1 ait du mal à verbaliser certaines émotions, et d'aussi complexes en particulier mais ces scènes sont presque contre-productives par rapport à la bienveillance prônée par le film.
Je découvre Laon qui a l'air d'une jolie ville, même si Degryse semble avoir été traumatisé par elle - c'est vrai que la Picardie c'est pas très gai. On aurait aimé en savoir plus sur cette famille au nom de famille serbo-croate (Kovac je crois ?) qui a donné à ses enfants des prénoms slaves (Vadim, Vassili, Sasha, on ne connaît pas le prénom de la plus grande). C'est marrant par exemple d'entendre la mère parler de la professeur de danse russe rétrograde du conservatoire qui boute Sasha hors de son cours avec un plaisir presque sadique.
En fait c'est ça, on comprend l'importance que peut revêtir la question de son identité pour la petite fille mais est-il pertinent d'oblitérer tout ce qu'il y a à côté ? C'est traiter un sujet dont on aimerait qu'il soit considéré avec bienveillance et tolérance, peut-être même quelque chose de secondaire comme si c'était une pathologie.
La remarque de Degryse concernant le fait qu'il s'agisse peut-être d'une institution privée est intéressante : le film est malhonnête en ne fournissant aucune information à ce sujet.

ça plaque à donf quand même dans les avis sur le film. Comment pouvez-vous savoir que certains évènements décrits par le film la traumatiseront nécessairement ?

https://abonne.lunion.fr/id211832/artic ... -de-garcon

Dans cet article on dit que c'est Lifshitz qui a suggéré la consultation à Robert Debré. La consultation chez le médecin précède l'appel de Lifshitz dans les journaux. Bon, ça se voit clairement mais ça paraît montrer qu'on est plus dans le docufiction que dans le documentaire.


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MessagePosté: 14 Jan 2021, 01:39 
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Art Core a écrit:
Zad a écrit:
Pour te répondre, Art Core (je ne peux pas parler pour Valzeur ou pour Baldanders, faudra que tu demandes directement à ce dernier :D ), le cinéma de Lifshitz m'a toujours collé des boutons, son rapport à un documentaire fictionnalisé, manipulé, de personnage, est exactement ce que je combats. Ce n'est pas nouveau que je peux pas l'encadrer.


J'entrevois ce que tu veux dire même si je ne sens pas de manipulation de sa part. Mais on est vraiment dans un film où pour moi le dispositif s'efface de lui-même face à ses personnages.


C'est surtout que des documentaires "manipulés" ou qui "manipulent" c'est quand même assez commun, à commencer par les documentaires de zad...

Les questions posées par Mr Degryse à propos de l'absence totale de contrechamp lié au contexte d'enseignement me paraissent importantes également alors même que la famille passe son temps à tirer à boulet rouge dessus. Au minimum savoir s'il s'agit d'un établissement privé (à orientation religieuse) ou public, ça serait la moindre des choses... Chacun sait que ce type de situation (sans doute plus ds le public que ds le privé pr le coup) peut apporter un scandale médiatique à l'établissement, lancé par un lobby réactionnaire ou un autre, en particulier quand il y a des caméras qui traînent dans le coin pour filmer un doc (faudrait ajouter que le doc lui-même ne fait pas grd chose d'autre que mettre au jour une situation propice à la polémique mais du côté progressiste et libéral)... De ce point de vue (qui me paraît l'évidence si on vit pas sur une autre planète, alors que paradoxalement le père en fait juste une affaire individuelle et affirme que c'est le chef d'établissement qui vit ds une bulle) il me semble que le point de vue du chef d'établissement (du moins ce qu'on en sait par personnes interposées) paraît plus recevable ou du moins concevable (car le refus apparent de tout dialogue de sa part et de toute l'équipe péda laisse deviner qu'il y a sans doute un autre blocage, ms à la limite si le chef d'établissement veut pas s'exprimer on peut toujours consulter le rectorat)... Bref on se retrouve avec une fausse victoire au bout du compte car il s'agit juste d'une victoire purement administrative arrachée grâce à un bout de papier signé par un expert et on ne sait même pas face à qui cette "victoire" est gagnée (une institution qui craint une polémique, une institution réac catho, un individu obtus ou abruti qui ne représente que lui-même, etc.)... A un moment une psy parle d'autres enfants semblables à Sacha, ça aurait été bien d'aller voir un peu de ce côté-là aussi. Comment ça se passe ailleurs, avec d'autres enfants, dans d'autres établissements ?

Un autre problème pour moi ce sont toutes les scènes où la mère raconte des trucs échangés en privé avec son enfant devant la caméra.

La scène qui me semble la plus intéressante est celle du partage des vêtements avec l'enfant et sa mère. L'enfant choisi de garder systématiquement les vêtements de couleur rose et de balancer ceux de couleur bleu, sa mère lui signale alors : "tu sais qu'une fille peut aussi porter du bleu et pas forcément toujours du rose". Là il y a véritablement un flottement, ça donne à réfléchir, parce qu'on voit le garçon qui s'affirme fille par ce qui est aujourd'hui habituellement considéré comme une forme de caricature de genre asséné par les normes sociales (le rose pr les filles, le bleu pr les garçons) que la mère essaye de casser. C'est je crois typiquement ce que Deleuze&Guattari appelaient une "reterritorialisation".


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MessagePosté: 14 Jan 2021, 10:16 
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Inscription: 27 Déc 2018, 23:08
Messages: 6448
Il n'y a pas de captation brute du réel, même le cadre opère une narration, sans parler du montage, y compris sonore. J'ai quand-même été surpris de lire dans un numéro des Cahiers que Wiseman corrigeait électroniquement des ciels trop nuageux par exemple...

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Sur un secrétaire, j'avise deux statuettes de chevaux : minuscules petites têtes sur des corps puissants et ballonés de percherons. Sont-ils africains ? Étrusques ?
- Ce sont des fromages. On me les envoie de Calabre.


Jean-Paul Sartre


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