Forum de FilmDeCulte

Personne ne vous REPROCHE de parler de ça...on CONSTATE juste que vous parlez BEAUCOUP PLUS des côtés négatifs que des côtés positifs.

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C'est aussi ça la paternité. Ce n'est pas juste "The son becomes the father and the father the son" et on en fera un film plus tard, excuse-moi. J'ai chialé les deux fois ou mes fils sont nés, je leur fais des câlins et je leurs dis les plus belles choses à l'oreille, ça ne veut pas dire que je trouve la paternité complètement épanouissante. Ils grandiront, ça sera de plus en plus génial, de moins en moins dur je pense, mais là, je morfle. Je suis heureux et je morfle, ce n'est pas un paradoxe.

Nan mais j'ai bien compris mais ce que j'essaie de dire c'est que, quand on vous lit, c'est NOUS qui avons envie de vous dire "c'est aussi ça la paternité" mais en parlant du positif.

Parce que vous parlez principalement du négatif.

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Après ça m'éclate que QGJ devienne papa, que Tetsuo fasse le/la deuxième, je suis pour que les gens fassent des enfants s'ils en ont envie. J'ai des amis qui n'arrivent pas à en avoir et c'est ce qui me désole le plus au monde.

Voilà, c'est ça qu'on aimerait lire de temps en temps.

J'ai pas dit "exclusivement", mais de temps en temps quoi.

Après, c'est comme tout, les statuts Facebook, c'est souvent des coups de gueule et pas des coups de coeur (je parle pas d'enfants là).

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M'en parle pas, c'est ma plus grande crainte.

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Le truc, c'est qu'à côté du discours négatif, il y a aussi tout un discours niaiseux (du moins autour de moi) selon lequel avoir un enfant est obligatoirement magnifique, et que quand c'est le tien, sa merde ne sent pas mauvais. Je schématise à peine. Il y a une pression énorme (et pas que familiale) pour faire des enfants. Et quand tu en as un, ça ne suffit pas, on te bassine pour un deuxième. Je peux comprendre de la part des grands-parents, qui ont hâte d'avoir des petits enfants. Mais de la part des collègues de bureau ? Je vous dis pas le nombre de gens autour de moi qui voulaient que j'ai un enfant, à croire que c'était eux qui allaient l'élever.

Or, non, avoir un enfant n'est pas magique. Pas obligatoirement, je veux dire. Et non, avoir deux enfants n'est pas plus facile, surtout lorsque les deux se tapent sur la gueule à longueur de journée (c'est le cas des deux fils d'une collègue qui m'a dit, je cite, qu'un jour elle va les flinguer tant elle n'en peut plus). Un enfant, c'est un boulot à temps plein, un engagement sur la vie entière, une mine incroyable de soucis y compris lorsqu'il est adulte. J'aime bien ce que dit ma sœur à ce sujet : "mon fils, c'est un emmerdement permanent, du matin au soir, du soir au matin... Mais je l'aime plus que tout". C'est la définition la plus juste que j'ai vue jusqu'à présent.

Du coup, il y a une réaction certes disproportionnée (comme tout ce qui se trouve sur les réseaux sociaux) face au discours niaiseux, pour rappeler un peu cette réalité.

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Que lire cet hiver ?
Bien sûr, nous eûmes des orages, 168 pages, 14.00€ (Commander)
La Vie brève de Jan Palach, 192 pages, 16.50€ (Commander)

Ben... Comment dire...

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Sauf que moi, je connais personne qui a ce discours niaiseux et c'est bien ce qui me fait peur...

Ben c'est parti comme une réaction face au cliché "c'est que du bonheur", c'est tout..


Donc les histoires pas drôles tu les retiens, mais les côtés positifs et les vœux de bonheur que je vous fais, tu t'en tapes...?

Ozy le dit bien, c'est un tout, et ce n'est pas tout noir ni tout rose. Perso je trouve que la joie l'emporte par dessus tout... Mais si dans les histoires qu'on raconte, il y a plus de "drama", c'est par définition...

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Ed Wood:"What do you know? Haven't you heard of suspension of disbelief?"

Ok je vais commencer une compilation, toi même tu sais.

Par exemple :

- Melvil qui chante "Tout est super géniaaaaal" depuis mercredi.
- Qui dit "Playstation. Alimentation. Eteindre la PS4"
- Hier toute la journée (il a dû prendre de la drogue) : "D'accord mon petit Papounet"
- Qui regarde Le château de Cagliostro en boucle

- Marin qui se met à marcher
- Qui commence à dire "Au revoir" (auvoi)
- Etc etc

J'en ai plein des comme ça.

C'est parti (d'après mes souvenirs) après que Karloff ait dit "celui qui a dit que c'est que du bonheur est un fils de pute". C'est pas parti d'une réaction clichée, PERSONNE ne pense ici que c'est que du bonheur...

Ma copine a une amie Facebook qui met quasiment une vidéo par jour de sa gamine. Sa gamine qui mange un biscuit, sa gamine qui met ses chaussures, qui marche dans le sable, qui dort... Ça a un côté très agaçant et ça remplit certainement un trou dans la vie de cette femme au foyer un peu seule mais en même temps tu sens à chaque instant un amour et un bonheur immense qu'elle partage avec tout le monde.
Et puis franchement sur Facebook il y a plein de gens (enfin autour de moi) qui ont l'air d'être super heureux d'avoir des gosses.

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CroqAnimement votre

Je crois pas avoir lu ce genre de discours ici mais bon, du coup, vous construisez votre avis uniquement en "réaction" à cet excès inverse donc bon...


Je ne sais pas comment interpréter ça...est-ce que c'est la volonté inconsciente d'imposer son propre modèle de vie aux autres ou est-ce que c'est juste une façon maladroite de vouloir que tes "proches" partagent cette expérience que tu as eu? Quoiqu'il en soit, oui, ça peut être relou.


Je veux bien le croire. Sauf que sur le forum et sur Facebook, il manque la dernière partie généralement.


Du coup, nous autres gens sensés parmi vos amis, on paie pour vos collègues relous!

Moi je préfère vos albums photos marrants ou quand vous évoquez les films que vous allez/avez montré à vos fils/neuveus, je vous assure, c'est plus cool à lire.

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Si on parlait des truc positifs, vous ne sortiriez : on n' en a rien à foutre de votre bonheur de papa gâteaux. On parle des trucs négatifs car à la base c'est souvent des anecdotes plus drôles et oui c'est certainement un exutoire.

Après les deux grosses de ma femme, ce sont déroulées merveilleusement:

- pas de nausée
- accouchement le jour pile prévu
- en moins de deux heures montre en main.
- Mes gamins ont tous fait leur nuit en un mois et la première s'endormait même à 20 heures pour se réveiller à 9 heures le lendemain.
- Un seul biberon nocturne et jamais durant plus de 2 mois
- Pas de maladie ou courir aux urgences mais professions médicales obligent nous avons moins d'angoisse facile à la première tout, etc.

Pour autant :
- je n'ai pas mis un pied au cinéma durant deux ans ( premier enfant). On est toujours plus con au premier. On veut être les parents parfaits. On s'en passe très bien
- La nature fait effectivement que le cul pendant et après la grossesse c'est pas cela mais si tu n'es pas trop con tu comprends cela facilement. Dur de se motiver au radada après que 3 kilos soit sortis de là et je ne parle pas si épisiotomie.
- Depuis la naissance du second, je ne sais pas ce qu'est un levé après 6h30. C'est mon horloge. Mon métronome. Régulier comme un coucou suisse. C'est parfois chiant mais aussi agréable de se réveiller par un gamin chantant " Papa j'ai faim. Un biberon"
- Tu pars en vacances. Tu es un gastronome. Bah tu fréquentes plus les bons restaurants car au début tes gamins tiennent difficilement plus d'une heure à table. Hippotamus et autres deviennent tes meilleurs amis.
- Tu perds ou tu vois moins souvent des potes qui n'ont pas le même rythme que toi et qui ne comprennent pas que les soirées à pas d'heures c'est fini. Que c'est mieux le midi car tes gamins tu les couches à 20 heures.