Forum de FilmDeCulte

Le moindre saignement de nez me donne la nausée, je pense que je me serais évanoui direct. Deud, il se marre.

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"Je vois ce que tu veux dire, mais..."
"Je me suis mal exprimé, pardon."

Je laisse Tonton confirmer mais si j’ai bien compris il y a un gros filtrage en amont pour évacuer le moindre risque, et donc ce sont les grossesses qui se passent bien qui peuvent mener ce type de projet jusqu’au bout (d’ailleurs je crois que les sages-femmes ne sont pas assurées pour ça, donc le risque est énorme pour elles). Et j'imagine que c'est plus simple si t'es en ville pour gérer une urgence, bref j'imagine que toute la préparation permet d'amener les bonnes conditions.

Oui c'est vrai que je me souviens avoir été un peu "surveillé" par les soignants en mode "est-ce que lui il va nous tomber dans les pommes ?". Ça doit être assez courant.

Je déteste les milieux hospiotaliers donc c'était ma grande crainte mais heureusement t'as un regain d'énergie et une montée d'adrénaline genre "je dois gérer"..

En revanche, lors de l'amniocentèse (durant la grossesse pour ma fille, je vous passe les détails), moment ultra tendu/stressant où la mère n'a pas le droit de bouger d'un poil tandis qu'on lui enfonce une tige dans la poche... j'ai vu des étoiles et je suis allé m'allonger avant que je ne perde connaissance. Heureusement c'est un truc que je sens venir (chute de tension) donc je m'allonge avant que je ne tombe! (ça m'est encore arrivé il y a quelques semaines lors de mon scan des coronaires). #chochotte

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Ed Wood:"What do you know? Haven't you heard of suspension of disbelief?"

Oui, c'est évident.

D'ailleurs certains hôpitaux "offrent" ce genre de service "comme à la maison" dans une "maison de naissance" qui jouxte l'hôpital au cas où..

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Ed Wood:"What do you know? Haven't you heard of suspension of disbelief?"

Personnellement ça m'a rien fait car j’avais l'habitude de subir des trucs un peu crados en hôpital, et surtout car j'étais en pleine confiance et je savais que le personnel était dans leur routine. Je pense que si je savais ma femme en danger je pourrais tourner de l’œil moi aussi.

Je pense que la comédie gore m'aurait fait marrer aussi, mais difficile de savoir comment je l'aurais vécu dans le feu de l'action. Pour le coup, j'ai été déçu parce que j'étais assez préparé et même motivé à assister au gore et au marathon de l'accouchement pour qu'au final on me dise que ce serait césarienne en urgence et que je devais attendre dans le couloir. Une demi-heure plus tôt, j'en étais encore à me dire que ce serait sans doute pas pour aujourd'hui.
Après vingt minutes passées comme un con derrière le store à tenter de voir qqch entre les trous, on m'a appellé pour découvrir un bébé tout rose dans un boîte, ma femme était déjà même plus là. Heureusement que je lui ai trouvé un air de famille, autrement j'aurais pu me dire qu'ils me refilaient une gamine au hasard.

Ouais, après en France c'est pas hyper répandu, et je crois que la Belgique est "en avance" sur la question

Ah putain, pas cool...

Ca doit être la procédure quand c'est en urgence alors.
J'ai vécu deux césariennes mais programmées, du coup j'ai pû être présent de A à Z (mais du bon côté du rideau)..

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Ed Wood:"What do you know? Haven't you heard of suspension of disbelief?"

On avait prévu alèses, bâches et serviettes. Donc du jetable et du lavable. J'ai passé plus d'une heure à laver tout le sang des affaires dans la baignoire quand même.

Alors oui, la grossesse se passait parfaitement et ce projet, bien que planifié tard (fin d'année dernière), a pu se concrétiser sans difficultés. Au moindre signe de complication, c'était transfert à la maternité (à 15 minutes en bagnole). Donc oui, grossesse sans problème + habiter en ville est un combo efficace !

Après, je ne parle pas des situations que vous avez décrites, mais beaucoup d'accouchements sont compliqués parce qu'il y a trop d'interventions médicales et pas assez d'accompagnement/informations en amont.
Par exemple, l'ocytocine de synthèse ou encore la péridurale freinent voire empêchent le travail.

On était hyper préparé, et à la base on voulait le truc le plus physio à la maternité. Puis, en lisant et regardant un tas de choses, on a compris que le plus naturel, évident et rassurant, c'était la maison.
Donc ma copine a commencé le prétravail deux jours avant, puis le travail dans la nuit avant l'accouchement au matin.
La sage-femme est arrivée, ma copine était à 8, donc beaucoup du boulot fait de son côté (elle a littéralement accompagné les contractions toutes seules pendant que je dormais avec notre première fille).
Puis on a fait le reste à deux, la sage-femme en retrait intervenant quand il fallait (vérifications sommaires, mettre les alèses au bon endroit...). Elle a pris un bain et a fini de s'ouvrir complètement en très peu de temps.
Le plus dur a été de sortir le bébé, avec mon aide autant mentale que physique : elle a accouché position accroupie, moi la tenant debout par les mains de toutes mes forces. Très modestement, on a accouché à deux quoi !

Les différences avec la maternité :
- zéro médical, zéro interventiin, zéro prise de substances diverses; la sage-femme foutait ses doigts de temps en temps et a pris le pouls deux fois, a bien sûr aidé à sortir et tourner le bébé.
-on est à la maison, donc shoot de bien-être, d'ocytocine naturelle à gogo
-une fois le bébé arrivé, rien à faire, direct dans les bras pour toujours

Waow..!! Purée... Je comprends le kif intense que ça a dû être. Encore une fois: j'espère que vous mesurez la chance d'avoir vécu ça.

Je te souhaite presque de vivre l'exacte expérience inverse (galère totalement gore en hôpital) pour voir ce que ça fait aussi et avoir un aperçu complet de la question
(je plaisante)

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Ed Wood:"What do you know? Haven't you heard of suspension of disbelief?"

Oui, carrément. Ma copine a perdu sa grand-mère la veille et moi je suis dans une période très compliquée (problème familial bien véner), et je peux te dire qu'elle et moi, on est heureux. Je veux dire, vraiment, au fond de nous.
Merci à tous pour vos messages sinon.

PS : le lien vers un petit docu qui ma poussé à franchir le cap : https://vimeo.com/ondemand/ninanarre
D'ailleurs, c'est notre sage-femme qu'on y voit.