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Dans un hôtel paumé, complètement retranché de la ville, vont se retrouver dans une même chambre 5 personnalités distinctes : un yakusa s'étant enfui avec une mallette d'argent, son ex-petite amie accompagnée de son nouvel amant, un yakusa venu récupérer l'argent et un tueur.
C'est sous le regard voyeuriste de deux personnages délurés, Okita et Captain Banana, que ce beau petit monde va régler ses affaires et différends.


Deuxième film complètement fou de Katsuhito Ishii, celui-ci arrive à pallier les insuffisances rythmiques du précédent, et lui donne donc un aspect plus abouti. Plus riche visuellement, plus nawakesque que jamais, et avec un visuel riche qui donne de l'aplomb à ses conneries avant de les envoyer paitre. Sur ce point, le manga de présentation des personnages est tout simplement énorme. Et quand on voit le comportement des personnages après ça, c'est hallucinant à l'image de tout le film.
Après, on peut ne pas adhérer à cette façon de faire durer les délires au maximum, mais au moins, cette fois, Ishii tire parti de ses idées.
La construction est encore une fois excellente, pus solide encore que celle de Shark skin man and peach hip girl, avec notamment un jeu de double huit-clos indépendants qui fonctionne à merveille pendant tout le film, avant de voler en éclat de manière fracassante (comme chacune des idées du film chacune à son échelle) dans une scène apothéose. Ne manque plus à tout cela que les deux ellipses finales, la première englobant tout le film pour finir d'enlever toute valeur à la situation et ridiculiser les personnages, et la deuxième totalement gratuite mais qui en ajoute une couche, juste pour le plaisir, pendant le générique.


Voilà, techniquement et scénaristiquement très bon, avec parfois quelques petites longueurs mais celles-ci permettant de tirer le plus grand profit de ses idées et d'en rajouter un peu.
5/6

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C'est moins la connerie que le côté attention-whore désoeuvrée plutôt pête-couilles et désagréable que l'on relève chez moi, dès lors que l'on me pratique un peu.

Espace branleurs

Les affiches à rallonge qu'ils te font n'empêche.