Forum de FilmDeCulte

lol le pauv' top tout pourri.

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N'écoutez pas Film Freak

La tristesse. Comme pour DiCillo...

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N'écoutez pas Film Freak

Il leur a manqué un énorme succès

Dante a quand même eu Gremlins

Et DiCillo Living in Oblivion. Ils ont surtout eu des gros bides en suite.

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N'écoutez pas Film Freak

Comment tenir 1h15 sur Matinee


Cela dit c'est pas mal, surtout vers la fin (1h00) ou il parle du cinéma hollywoodien des années 80. Bon, c'est le premier que je regarde en entier.

J'ai une énorme tendresse pour ce film

Je ne l'avais jamais vu mais il me fascinait en coin car les Cahiers me semblent-ils l'avaient mis dans leur top 10 des meilleurs films des années 90.

Les ingrédients du chef d’œuvre sont réunis: le baby boomer qui raconte son coming of age sur fond de divorce, de crise internationale, et d'hommage au cinéma disparu de son enfance. C'est THE FABELMANS avant l'heure, le tout avec la petite touche méta et salle gosse de Joe Dante.

Malheureusement, ça ne prend pas. Les ingrédients de la vie réelle sont finalement presque trop ambliniens pour nous toucher: sensation de factice jusque dans les visages, musique tartignole de Jerry Goldsmith... Quant à la menace de le guerre atomique, elle ne nous trouble jamais réellement, ça reste très en surface. Il n'y a que la scène de l'exercice dans les couloirs et le dernier plan qui préfigure cruellement le Vietnam qui créent un peu de malaise.

On sent Dante forcément plus à l'aise avec l'aspect comédie: cet hommage à ce bonimenteur cinématographique campé par John Goodman n'est pas sans rappeler ce que fera Burton l'année suivante avec ED WOOD. Et le final qui s'étire dans le cinéma est sympa, malgré certains à côté potaches qui nuisent à l'ensemble (Robert Picardo et son abri...).

Bref, je vois les intentions, je recense sans problème toutes les cases que si on parvient à les cocher nous feront dire "Chef d'oeuvre!", mais je trouve le film certes attachant mais brinquebalant et mal dosé.

Sinon marrant de voir que le distributeur français a juste inventé une localité pour son titre (le film se passe à Key West).

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Liam Engle: réalisateur et scénariste

Non seulement il n’est pas dans le top 10 des années 90 des Cahiers, mais il n’est pas même dans le Top 15 de 1993.

OK, ça devait être dans le top d'un rédacteur précis.

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Liam Engle: réalisateur et scénariste

L’occasion de rappeler que L’Impasse était 3e l’année de la sortie, mais 1er de la décennie. Y a eu de la réévaluation entretemps.

QGJ a tout dit.

Sur le papier, voir Joe Dante, qui plus est épaulé de son scénariste de Gremlins 2, mélanger crise des missiles cubains, coming-of-age movie, et lettre d'amour au cinéma, notamment aux séries B des années 50, c'était la promesse d'une comédie loufoque mais touchante et peut-être même avec du fond. À l'arrivée, les ingrédients se marient mal, avec au moins une trame de trop (l'ex-petit copain jaloux qui sort de taule), l'hommage est sincère et kiffant, avec un John Goodman en simili-William Castle plutôt truculent, mais la partie adolescente est vraiment rudimentaire et le crescendo vers l'hystérie assez mal dosé, peu crédible. Et surtout...c'est pas très drôle? L'ensemble a de grosses carences en rythme et en humour qui flinguent chacune des intrigues. Ça rappelle moins The Fabelmans que...1941.

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