Forum de FilmDeCulte

lol

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Liam Engle: réalisateur et scénariste

Willow: Je ne pensais pas dire ça un jour. J'ai beau beaucoup aimé Willow le film, je n'ai jamais considéré Ron Howard comme un grand réalisateur.
Et bien toutes les images issues du film qu'on voit dans l'épisode respirent la classe et le talent. Qualité de la photo, lumière etc.
Et qu'est ce qu'elles dénotent avec l'horrible image numérique de cette série.
L'utilisation de la musique est horribe.. Pas qu'elle soit laide mais jamais placée aux bons moments.
De la daube.....

Pour donner l'idée du nauvrage: A la moitié de l'épisode, on voit surgir.... 2 cowgirls des bois avec chemises et vestes en jean..

Ron Howard est un génie à côté des tacherons sevissant sur cette série

Ouais, on va passer alors.

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Looks like meat's back on the menu, boys!

Les Papillons Noirs : super bien sur toute la durée, sauf à partir du twist de trop. C'est vraiment dommage, car tout ce qui précède est top. Le modus operandi des tueurs est original, bien vu, et dans l'air du temps. Ya tout un sous texte sur la masculinité toxique, l'abus de faiblesse, le consentement. Visuellement c'est classe aussi, et les acteurs sont quasi tous bons. Et puis vient ce twist qui fout tout à la poubelle et qui créée des vides scénaristiques énormes :

Tout pareil, niveau réa et direction artistique ça claque bien, ça exploite le côté glauque des Hauts de France sans en faire trop non plus, il y a pas mal de pistes balancées dans le présent et le passé pour tenir en haleine sans faire dans le simple whodunit, le cast est très bon dans l'ensemble. Mêmes réserves sur la fin où ça se casse quand même un peu la gueule.

Mais très regardable et très sexe aussi.

Yes, quand je dis "quasi" tous bons pour les acteurs, mon regard se tourne effectivement vers la même que toi, énorme malaise pour elle. Mais c'est pas tellement de sa faute à elle, ça tellement pas de sens que ya pas de bonne manière de le jouer.

L'intrigue de Bouajila est très boiteuse ouais : pas trop pigé comment il a pu avancer son enquête, et la sorte de twist temporel est un peu éculée, et juste une excuse pour avoir un bon rythme. Par contre j'ai été surpris par son dénouement.

J'espère que vous avez tous regardé ça sur Arte quand c'est sorti...

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Liam Engle: réalisateur et scénariste

https://www.youtube.com/watch?v=zXTmH6C4LHY

Encore un truc dans la veine comédie ironique basée sur des faits réels.

Par contre il faut que les Américains arrêtent un jour avec le Watergate. C'était 1) pas si grave que ça, 2) pas si clair que ça. On sent vraiment que ça survit uniquement à travers la lecture fictionnelle de la victoire du bien contre le mal, c'est épuisant.

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Looks like meat's back on the menu, boys!

Lot de consolation pour Art Core : les six épisodes de Copenhagen Cowboy par NWaR sont "dispos sur Netflix".

Aaaah je croyais que c'était demain ! Merci je vais m'enquiller ça rapidos

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CroqAnimement votre

The Patient

Le pitch, c'est une mini-saison de En thérapie où le docteur Dayan est séquestré par Francis Heaulme qui lui demande de le soigner.

J'avoue, j'ai dormi la moitié du temps mais je pense vraiment pas avoir manqué quelque chose de capital. Peut-être ne vaut-il pas mieux en savoir trop, mais j'aime mieux vous dire que le mieux pour éventuellement apprécier c'est de ne rien attendre du tout.

Les partis pris sont finalement assez audacieux, car en lieu et place du thriller mouvementé qu'on peut imaginer avec un duel mental entre deux intellects, l'approche est très réaliste avec toute la déceptivité et même la banalité que ça implique. Et ça représente assez bien, j'imagine, le caratère laborieux d'une thérapie qui piétine.


J'ai trouvé le final quand même réussi. Assez intrigante sur le papier, c'est quand même une série qui aurait pu être un email. Steve Carrell est bon dans un vrai rôle dramatique, mais qui en douterait ?

Pitch excellent qui aurait donné un film bien tendu mais s'étire en un format atypique (10x26 mais pour du drama). Première moitié réussie mais deuxième moitié moins convaincante quand on s'attarde sur les problèmes non pas du patient mais du psy. Et le rapport au judaïsme, on ronfle.

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ça vaut quoi la série de NWR du coup ?

Vu le premier épisode.
Je trouve que la filmo de NWR oscille d’un extrême à l’autre, aux chefs d’oeuvre succèdent les navets… Comme j’ai pas vu sa précédente série, je présume que c’était un chef d’oeuvre ?
En effet là, c’est plutôt le deuxième sentiment qui prévaut pour le moment tant ça fait autoparodique avec ses néons, ses putes, ses souteneurs, sa masculinité toxique poussée à 11, son protagoniste mutique, élément déclencheur par qui la chute arrive. C’est néanmoins fascinant, je pense continuer.

Vu les trois premiers. On retrouve le rythme lancinant de sa série précédente avec cette impression de film coupé en épisodes et non pas d'une oeuvre pensée en série. C'est vraiment fascinant, NWR se renferme un peu sur lui, c'est un catalogue de ses obsessions sans plus vraiment de lien avec une quelconque réalité (la série semble se passer dans un no man's land total, entre une poignée de décors). On y croise de la prostituée, du gangster, du tueur psychopathe, de l'ambiance film de yakuza, du rituel fantastique avec comme point de fuite encore un personnage de jeune fille en forme d'agneau sacré intouchable et menacé. Et visuellement il se déleste encore plus du superflu. C'est ultra précis, ultra verrouillé, minimaliste en diable dans une lumière souvent totalement artificielle assumée. J'aime beaucoup pour l'instant même si je lui trouve peut-être un petit goût de best of limité. Hâte de voir où ça va.

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CroqAnimement votre