Forum de FilmDeCulte

Ca a l'air pas mal en effet.

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C'est génial, ça va tuer.

Ouah je surkiffe Kevin Bacon en méchant de James Bond.

Je flippe un peu de la sur-dramatisation du personnage de Magneto, par contre. Je trouve que déjà chez Singer son caractère de victime avait tendance à lisser ses ambiguïtés.

C'est plutôt l'inverse, non?
C'est PARCE QUE on le définit parfois comme victime qu'il est ambigu (et non juste "le méchant mutant").

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Tout dépend ce qu'on entend par ambigu. Moralement gris, oui, parce que sa radicalité s'explique par son traumatisme, et qu'il nourrit au départ une vision bienfaisante. Mais sans réelle contradiction, sans perversité ni intention cachée, le personnage est réduit à une moyenne arithmétique des coups reçus et portés. Avec en plus un discours complètement abstrait et traité par-dessus la jambe ("les humains ont provoqué la Shoah, donc les mutants sont mieux", okay). Quid de l'idéal fasciste qui a déteint sur lui, de son fantasme de surhumanité, de sa fascination pour le pouvoir ? D'autant que lui-même se conçoit d'un bout à l'autre comme une victime qui règle ses comptes, point. Alors qu'au départ c'est un juif qui se réapproprie l'imaginaire et les valeurs fascistes dans le déni de son martyre.

Mmmm, au contraire, je trouve qu'il évolue...dans le premier, il veut transformer les dirigeants de la Terre en mutants (c'est déjà assez pervers, ce côté "arroseur arrosé", surtout que lui-même, comme tu dis, devient finalement ce qu'il reproche aux humains : l'intolérance et le racisme, et non juste la Shoah qui symbolise ça évidemment) ; dans le second, il y a tout d'abord cette alliance avec les gentils mutants et finalement le retournement de situation, où il retourne la machine anti-mutants pour définitivement tuer tous les humains (mode "solution finale" donc) ; le troisième est plus mal foutu à ce niveau, vu qu'il est à nouveau dans l'annihilation (l'ambiguité est plutôt du côté des gentils, avec le "remède" et le personnage de Phoenix).

Et justement, dans la BA du Vaughn, je trouve pas qu'on lisse quoi que ce soit ou qu'on en fasse une victime...faudra voir le film, mais dans la BA, de lui je retiens surtout le plan vénère où il force un mec à se poignarder, et sa dernière réplique à Xavier où il réfute clairement la paix.



Belle phrase.

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Oui, les idées y sont, mais elles ne sont pas développées. Notamment dans tous les dialogues entre lui et Xavier, qui se réduisent à l'évocation d'une urgence ("ils vont nous détruire, faut frapper les premiers"), et à la justification ("tu sais ce qu'ils m'ont fait, ils doivent payer"). Avec en face une réaction molle et condescendante ("oh il a tellement souffert, il dit n'importe quoi"). Ce qui fait que leur amitié est maintenue de manière très artificielle puisque leurs contradictions sont lissées ou occultées par cette dialectique victimaire. Le dialogue final de la b-a augure quelque chose de meilleur cela dit.



Ben je trouve dans le jeu de Fassbender quelque chose justement d'impulsif, d'écorché, de fébrile. Là où je vois Magneto comme d'une maîtrise et d'un aplomb beaucoup plus assurés, d'une puissance sereine.

Nan mais n'importe quoi. On est dans l'invention là.


Au contraire, je trouve assez passionnant cette relation, dans le respect, la compréhension et en même temps le côté parfois "nan mais je rigole pas" de Xavier.


Oui mais ça c'est maintenant...il a dû l'atteindre cette assurance et cette puissance sereine.

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Nan mais il l'exprime jamais comme ça évidemment, mais il ne le reprend jamais sur le principe, n'oppose que des désaccords. Dans le premier il dit qu'il recherche en lui un peu d'espoir, sous-entendant que son projet pèche par excès une vision trop implacable, trop intransigeante de la situation, alors qu'elle est simplement délirante. Entre Xavier et Magneto y a davantage que ça comme opposition, ils vivent dans un monde différent. Le premier n'a pas de projet idéologique, il cherche juste un compromis, une coexistence, alors que le second veut créer des nouvelles valeurs et une nouvelle société sur la base de la mutation. Ils sont fondamentalement irréconciliables.



Oui, mais pas forcément par la colère ou la revendication. Je l'aurais imaginé plus froid, plus calculateur, voire carrément tombé dans la sociopathie après son expérience des camps.

Ouais enfin il le fout dans une taule en plastique à la fin et l'avertit en mode "sors, je t'attends".


Oui mais c'est ça qui est beau justement, que malgré tout ils se kiffent...cf. la réaction de Magneto quand Phoenix va tuer Xavier dans le 3...ce sont ces détails qui font de cette relation un rapport quasi unique, rarement vu au ciné, entre deux ennemis jurés.

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Nan mais c'est classe, je dis pas, mais ça reste assez artificiel vu que leurs rapports ne sont pas assez approfondis pour qu'on comprenne réellement leur nature. Disons que je percute l'idée quand je la vois à l'image, mais ça prend pas complètement.

Deux affiches internationales :





Je commence à en avoir marre de l'effet "le reflet/l'ombre révèle qui est vraiment le perso".

Et les couleurs/la lumière sont vraiment moches tant elles sont trafiquées là.

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On devrait faire les mêmes pour le forum.

"Before he was Film Freak he was Robert"

Avec Annie Girardot..

"Before she was Annie Girardot she was...i don't remember"

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loooooooool

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Netflix les gars, Netflix.