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Nikita, la scène du restau, c'ets un peu l'année du drgaon non ?

Cosmo :



Je parlais de Le 5éme élément. Le reste n'est qu'exercice virtuose de petit maître aux scénarii aussi vides que niais... Et comme je déteste ses films, une seule vision m'a suffit. Aussi des analyses détaillées de tel ou tel plan m'est impossible...

A partir de là, on peut échafauder une théorie intéressante.

Jusqu'à Nikita, Besson s'investit pleinement dans ses films, qui sont des oeuvres complètement ratées mais très personnelles. Cela dit, étant entendu qu'il n'a pas de talent particulier et que son univers est particulièrement limité, il n'a très vite plus rien àdire.

C'est alors qu'il se lance dans des productions pour ados décérébrés et des films totalement impersonnels qui lui permettent de gagner sa vie.

En 2006, il décide d'arrêter sa carrière.

Ca c'est vraiment le style de phrase que j'execre le plus au monde.

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Ben... C'est pourtant vrai, non?

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Ed Wood:"What do you know? Haven't you heard of suspension of disbelief?"

S'attaquer au public pour discrediter un realisateu, je trouve ca simplement minable...

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Vu comme ça, c'est sûr. Mais moi je vois pas cette phrase comme une attaque du public, mais des films... qui semblent être faits par un ado décérébré.

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Ed Wood:"What do you know? Haven't you heard of suspension of disbelief?"

Oui mais ca implique que les personnes qui aiment ces films sont des ados decerebres, et ca devient donc une attaque au public...

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En même temps, ceux qui aiment Wasabi et cie, j'ai un grave doute sur leur santé mentale...

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Alors... Disons que je différencie l'hommage du pompage. La frontère est très floue. Bon, j'ignore si Nikita contient un hommage au Cimino. Mais tant que ça reste de l'ordre de la ressemblance entre deux scènes, cela ne me dérange absolument pas. Dans Risque Maximum, Ringo Lam reprend au plan près une scène de Léon, ça ne me pose aucun problème (d'autant que c'est totalement avoué de sa part).

Ce qui me gène dans Léon et Le 5ème élément, c'est que ces deux films sont entièrement construits autour de reprises. Tu enlèves l'hommage/pompage, il n'y a plus rien. Dans Nikita, tu retires la ressemblances avec L'Année du dragon, il reste malgré tout 1h45 de film. Dans Léon, tu retires la ressemblance avec Gloria, il reste trois minutes. Des pompages de trois minutes, l'histoire du cinéma en est émaillée, y compris dans les plus grands films. Mais pomper autant qu'un Besson, c'est quand même assez rare. Quand je vois Le 5ème élément, j'ai vraiment l'impression de voir un bon vieux bis rital sorti en catimini pour profiter du dernier succès américain à la mode (ça marche aussi avec un Roger Corman).

Cela dit, dans Le 5ème élément, c'est surtout l'incohérence totale de l'histoire qui me gène. Encore plus que les emprunts à droite à gauche (pourtant nombrex).

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Voilà. Tu m'enlèves les mots de la bouche.

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Ed Wood:"What do you know? Haven't you heard of suspension of disbelief?"

Et sinon, on peut plaisanter un peu ici ?

Prenez le comme vous voulez... Perso je déteste ses productions mais, le fait est que une bonne partie de la France est allé voir et a apprécié des films comme les Taxi, et ça ne fait pas d'une bonne partie de la France des décérébrés. Je veux dire par là que les films sont faits pour différents types de personnes et si certains prennent de plaisir à regarder Taxi ben tant mieux pour eux... Ca fait chier parce que du coup ça encourage Besson à faire de la daube, mais c'est pas les spectateurs les plus fautifs dans l'histoire...

Enfin, bref, perso je n'ai jamais aimé ça entendre des gens traiter d'autres de cons parce qu'ils aiment des films pourris...

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J'adore ce genre de parade... Apparemment je ne suis pas la seule à avoir pris ta remarque au sérieux vu la réponse d'Arnotte...

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Ben ça s'appelle de l'exagération, c'est juste pour déconner en faisant un peu de provoc. J'ai moi même regardé sans déplaisir le premier taxi et pour les autres, j'imagine bien que les ados qui vont voir Yamakasi sont pas tous des cons.

En revanche, je trouve Taxi 2 nauséabond (j'ai arrêté au bout 10 mn et j'ai pas vu les autres).