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La vie de la plus grande chanteuse d’opéra du monde, Maria Callas, lors de ses derniers jours, en 1977, à Paris.

Pour ce nouveau portrait d'une femme dans une prison dorée essayant de réécrire son histoire, le cinéaste chilien retrouve Steven Knight, déjà le scénariste de Spencer, mais signe le volet le moins convaincant de sa trilogie officieuse entamée avec Jackie, un film avec lequel Maria semble constamment en conversation, ne serait-ce que parce que les deux femmes ont partagé la vie du même homme.

Si la veuve du Président déambulait déjà dans une Maison Blanche hantée et que la jeune princesse basculait carrément dans un film d'horreur, le tourment de la cantatrice prend une forme plus classique de flashbacks d'une vie faite de hauts et de bas, grandement résumée à une jeunesse durant l'occupation allemande et surtout une alliance relativement incompréhensible avec Aristote Onassis. Au milieu de tout ça, la quête d'une femme qui essaie (littéralement) de trouver sa voix, chaque aria la renvoyant inéluctablement à sa prestation sur scène, une autre elle, mise en scène, à l'heure où elle aimerait se réapproprier son récit, quitte à imaginer une interview donnée à un journaliste portant le même nom que le médicament auquel elle est accro.

Ce rapport à la fiction de soi (voire même du film à sa propre fiction, reprenant le même acteur que dans Jackie pour jouer encore Kennedy #universpartagé) et la façon de l'illustrer font partie des quelques idées intéressantes du film qui demeure néanmoins paradoxalement nébuleux, parce que peu concluant narrativement, et didactique, les dialogues énonçant trop souvent les intentions, du protagoniste comme des auteurs. Même d'un point de vue formel, malgré une jolie photographie argentique d'Ed Lachman (le chef op attitré de Todd Haynes) et le même grand angle agrandissant le vide de la vie du personnage, l'ensemble paraît beaucoup moins incarné que ses deux prédécesseurs, tout comme la prestation d'Angelina Jolie se fait plus hollywoodienne, l'histoire de l'actrice en reflet méta du personnage étant la seule justification réelle de son miscast physique et d'aura (quelle erreur d'avoir inclus les sempiternelles réelles images de la personne dans le générique de fin où Callas paraît tellement plus chaleureuse et humaine).

Au final, ça m'a davantage rappelé une version ratée des biopics d'Oliver Stone comme Nixon ou Alexandre, que les autres Larrain.

Grosse déception.

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Ah purée Angelina Jolie dans le rôle de Maria Calas, il fallait oser

Sur le papier ça a tout pour me parler mais au vu des précédents films de la "saga" x l'avis de Film Freak, ça m'aspire l'énergie vitale un truc de fou.

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Liam Engle: réalisateur et scénariste

Et elle est bien. En fait, son physique va bien avec l'italienne qu'était Callas.

Franchement si tu as aimé ou pas les deux autres films, tu ne seras pas dépaysé. DOnc à toi de voir en fonction de ton appréhension des 2 premiers films.

C'était une grecque née aux USA en fait.

D'ailleur Kalos son nom officiel signifie... Jolie.

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Sur un secrétaire, j'avise deux statuettes de chevaux : minuscules petites têtes sur des corps puissants et ballonés de percherons. Sont-ils africains ? Étrusques ?
- Ce sont des fromages. On me les envoie de Calabre.

Jean-Paul Sartre

Lol Maria Anna Cecilia Sofia Kalogeropoulos . d'originie grecque comme le dit Vieux Gontrand

Et cela ne saute pas aux yeux le choix. Physiquement on ne peut faire plus différentes. Et comme je n'ai jamais été convaincu par les talents d'actrices de Jolie ( Ce n'est pas son père)......

De toute façon ça ne vaudra jamais le CALLAS FOREVER de mon pote Zeffirelli.

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Liam Engle: réalisateur et scénariste

Là t'exagères, Tu enlèves les yeux globuleux (quelle actrice en a ?), OK ce ne sont pas des jumelles mais c'est pas une petite blonde rachitique la Jolie. Dans le film, et avec son jeu, ça passe très bien. Et vu que Larrain, comme dans ses deux autres films, sait très bien mettre en valeur ses actrices, c'est pas de ce coté du film qu'il faut chercher la petite bete. Par exemple, le passage avec la soeur aurait du intervenir plus vite dans le film.

Le nez aussi. la bouche. le menton. les pommettes. y a rien qui va.

Maria callas c'est ça aussi. 100 kilos jusqu'à la moitié de sa vie et son régime ( maladie?) en 1 an qui lui fit perdre 35 et 48 kilos selon les sources. Alors la famélique Jolie c'est peut être bien pour la fin de sa vie mais avant ????

On s'en fout un peu non, de la différence physique entre les 2...

Ce que je me dis sans voir le film, c'est que le sujet parait très différent des Jackie et Spencer (que j'ai aimé alors que j'en ai rien à foutre de Diana en général), c'est que Callas a fait sa carrière, ce n'est pas une "femme de" jeté dans un univers inédit, même si Onassis, du coup je ne sais pas comment c'est traité, on peut s'identifier au déracinement de Diana, mais pour Callas c'est complètement différent, elle a quand même avant tout créé son personnage elle-même.

Un peu quand même ?

Quand tu passes ton temps à voir l'actrice et non la personne qu'elle est sensé jouer, cela me gène. Après cela aurait été le cas avec quasi toutes actrices connues. C'est pourquoi j'aurais préféré une "inconnue"

Et c'est con parce que autant la vie de Diana et de Jackie m'en touchait une s'en faire bouger l'autre autant la vie de Callas m'intéressait bien.

Mais c'est le cas des deux précédents donc bon... pour moi c'est vraiment pas un sujet.

On se fiche de la ressemblance physique mais ce qui importe c'est ce qu'elle dégage.
Et que Larrain choisisse une actrice qui correspond à son point de vue sur le personnage, aucun problème, mais l'inclusion d'images réelles est contre-productif.

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L'approche est assez similaire avec Jackie et Spencer. Ca se concentre sur une très courte période de leur vie, période d'intense spleen et plongée métaphysique des 3 femmes. Et là aussi, que tu apprécies la Callas ou son art, c'est vraiment pas important. Onassis, c'est pas trop mal traité, tu as meme un passage au bar entre Callas et JFK qui parlent de ce qui les rassemble. Non vraiment, les 3 films ne sont pas très différents dans leur philosophie.

Après, on chipote depuis dtaleur sur un détail. Mais c'ets très peu présent, non? Dans mon souvenir, c'est juste au générique où je me trompe?

Oui oui. Mais comme je trouve le personnage moins attachant que Jackie ou Diana, à cause de l'écriture mais également de la froideur de Jolie, j'avais déjà un souci avant et le générique fut le clou dans le cercueil.

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