Forum de FilmDeCulte

C'est quand même de sacrés enfoirés avec Don (la réplique du vieux, mais quel connard). Ou comment la série montre que la vie en entreprise pousse à l'auto-destruction.

Draper se pousse tout seul à la destruction depuis longtemps, quand même.

Mais sinon oui, je suis d'accord.

Et Peggy, en mode super connasse. Elle a complètement oublié d'où elle venait, elle.

Ca c'est super choquant. Mais elle a pris pas mal de coups sur le chemin de l'ascension et elle estime sûrement que Don a été vache avec elle, et tente donc de lui rendre la pareille; c'est pas glorieux mais c'est compréhensible.

Sinon en y réfléchissant l'arc de Roger et sa fille montre clairement l'envers de l'idéologie américaine (enfin est-ce que c'est spécifique à l'Amérique?): loin des clichés voulant que les parents souhaitent à leurs enfants une meilleure vie que la leur, les parents ne supportent pas que les enfants arrivent à échapper à la vie de merde qu'ils ont eue. En l'occurence, Roger est jaloux de la liberté de sa fille (qui, accessoirement, s'envoie en l'air quand elle veut sans conséquence).

Ouais le dernier fight/dialogue de Roger avec sa fille était un moment hyper fort et juste.

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Je trouve d'ailleurs l'épisode super triste a ce niveau, depuis le début on nous montre des hommes agissant comme de parfaits connards, les femmes font maintenant la même chose : Peggy qui méprise Don, la fille de rogers abandonne son fils pour ne penser qu'à sa gueule, Joan qui se sert un drink en arrivant dans le bureau de Peggy (je prédit que bientôt elle va coucher avec son assistant)...

Oui, elles sont passés de l'autre côté complètement.

Super décousu le dernier.

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Tiens le clin d’œil à 2001 était là.
Il se passe 500 trucs dans cet épisode.

Ras le bol de Megan et Betty...Faut tout envoyer balader là. L'impression qu'ils n'arrivent pas à trouver le bon bout.

Oui je commence à en avoir un peu assez aussi des histoires de Betty avec sa fille, des histoires de Megan avec Don, on a compris là faut expédier tout ça, ou le faire déboucher sur autre chose. Perso j'avais compris que Megan et Don étaient plus ensemble, et en fait non en une ellipse on nous montre qu'ils le sont encore. Mouais.

Cela dit, ça donne une chouette soirée en Californie, toujours aussi agréables à l'oeil et à l'oreille dans Mad Men, et un petit plan à trois sympatoche.

J'ai jamais aimé le personnage de Ginsberg, et là il est juste totalement flippant. Bien content qu'il dégage. J'aimerais bien que Peggy reprenne du poil de la bête, du coup. C'est triste, tout ça.

N'empêche, dans les dialogues entre Megan et la "nièce" de Don est exemplifiée l'une des profondes originalités de la série, qui continue de me désarçonner après sept saisons: le mélange entre empathie et cynisme. Les personnages se comprennent toujours assez bien malgré les convenances d'époque, il n'y a pas de problème de communication dans cette série (incommmunicabilité qu'on adore associer à cette période avec Antonioni, Bergman et consorts), les messages passent bien, et pourtant, les méchancetés sont toujours prêtes à jaillir, sans effort apparent, sans d'ailleurs que le destinataire en soit si troublé et manque une réplique tout aussi assassine, avant que les deux personnages ne tournent les talons. La série excelle aussi dans l'évolution des relations de personnages autrefois amoureux et ensuite simples collègues ou ennemis. Les convenances, les méchancetés reprennent le dessus, et tout le monde y trouve son compte, s'insère dans un processus qui semble naturel, alors que tout semble d'une cruauté extraordinaire aux yeux du spectateur d'aujourd'hui. Il y a quelque chose de profondément malaisant dans cette série.

Ils jouent le jeu, y'a comme un accord tacite établissant qu'ils font ce qu'ils veulent chacun de leur côté mais essaient de passer du bon temps quand ils sont ensemble, de toute façon ils n'ont pas vraiment l'énergie et le temps pour autre chose entre la carrière de l'une à bâtir et celle de l'autre à ressusciter.
Mais oui, avec Betty et Megan Don n'est pas intéressant, en fait il n'est pas intéressant avec les filles avec qui il couche, les sommets de la série ce sont toujours les entrevues avec sa fille, avec Peggy ou avec Joan, qui sont aussi les personnages qu'il considère le plus comme ses égales : la communion silencieuse avec sa fille est très souvent touchante (comme à la fin de la saison 5, en un échange de regards qui rachète la saison), la relation paternelle/professionnelle/amicale avec Peggy aussi (voir l'épisode d'hier). Ce sont aussi les quatre personnages les plus libres et forts de la série, et de loin.

Très bon cet épisode 6 qui aurait pu être un (mid)season finale.

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Oui, excellent, et pour le coup, un vrai épisode lumineux, ça fait du bien.

Confirmation que la saison 7, après des débuts mous, est allée en se bonifiant avec ce midseason finale de toute beauté, sans doute l'un des épisodes les plus touchants de la série.



Très curieux de voir les 7 derniers épisodes de cette 7e et dernière saison...dans un an.

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Superbe épisode oui.

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Yes! J'adore la douce et belle simplicité qu'a Mad Men dans ses scènes les plus justes. Ca pourrait n'être qu'une série portée sur la noirceur que ce serait déjà intéressant et original, mais il y a en plus cet amour des personnages qui transparaît régulièrement à l'écran... Belle saison pour l'instant malgré un début cahin-caha, dommage qu'on n'enchaîne pas sur la suite (même si le scénario justifie cette coupure; d'ailleurs, cet élément a-t-il été provoqué par les contraintes du découpage de la saison, ou était-ce déjà prévu par les scénaristes? On ne le saura sans doute jamais).