Forum de FilmDeCulte

La fin de l'épisode était assez appuyée c'est vrai, mais appuyé pour du Mad Men, hein.

Après je la suis toujours avec plaisir et je trouve qu'elle reste sur sa constante. Pour moi elle ne dégage de toutes façons plus la même aura qu'à ses débuts quand il y avait encore un "mystère Don Draper". Maintenant qu'on sait trop qui il est, la fascination n'est plus la même. Surtout qu'il a bien perdu de sa superbe, réduit à se taper des putes et des secrétaires.

Oui mais justement, je trouve que la série devient presque une série "classique" là ou elle planait à des lieues au dessus des autres au niveau de la finesse et de la mise en scène.

Sur Draper, la première réplique de la saison illustre bien ce que tu dis : le journaliste demande à Don "Who is Don Draper?". Et en effet, on sait maintenant tout et l'intérêt va se reporter ailleurs. Ca devient presque un personnage comme les autres, que Weiner va devoir faire évoluer, va devoir confronter à l'extérieur plus que jamais il ne l'avait fait dans le passé. C'est un vrai tournant et je trouve que ça se fait un décrescendo au niveau qualitatif...

J'aime toujours autant la série. Je placerais cette saison 4 au dessus de la saison 3, excellente mais plus inégale. Il y a encore eu plein de petites choses magnifiques dans cet épisode 4, notamment tout ce qui touche autour de Peggy et de Pete ... Évidemment, la fin de l'épisode (et toutes les scènes qui y conduisent) est appuyée, mais ça ce n'est pas nouveau, c'est à la fois la série la plus subtile et la plus lourde au monde. Les symboles lourds deviennent toujours étrangement légers ...
Je trouve tout de même que la série n'a jamais été aussi déchirante ... Certes, Jon Hamm, incroyable et toujours juste (alors que son personnage est très changeant, pourtant), y est pour beaucoup ...

Moi je le vois vraiment comme un personnage dépassé et d'un autre temps, on le voit dans ses confrontations avec la psy, ses échecs et sa déchéances ... d'ailleurs ça fait 2 épisodes qu'on ne voit pas Betty.

ah oui, et pour le coup là je suis content de ce choix : la disparition de January Jones. C'est couillu et ça fait du bien.

C'est TBA qui va être content.

Mad Men s'engage dans la lutte contre le tabagisme et organise une vente aux enchères dont les bénéfices seront reversés à des oeuvres dans ce sens.

Le gros lot : un rôle de figurant. On en est à 16 500$. Mais on peut aussi acheter des canapés, des chaises et d'autres choses raffinées qui ont joué dans la série.

Ca se passe ici.

Trop cher pour traverser la scène en arrière-plan et être coupé au montage final !

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"Un peuple qui élit des corrompus, des renégats, des imposteurs, des voleurs et des traîtres n’est pas victime ! Il est complice."
- George Orwell

Entièrement d'accord, j'en pouvais plus de cette gamine pleurnicharde qui arrêtait pas de se plaindre et qui au final passe de la coupe d'un homme à un autre. Elle même pas fichue de s'émanciper...
Betty ne meritait pas le Draper de toute façon, elle mérite juste de sucer l'assistant du gouverneur et de se faire démonter par la belle doche.

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Des trucs tops dans cet épisode 5 (la mission est génialement menée) et le retour de Betty se fait sur la bonne note... Mais encore une fois, je trouve l'intrigue avec Sterling un peu en dessous, plus forcée...

Episode 6 top.

En fait, c'est vraiment quand il y a les bons metteurs en scène + Weiner à l'écriture que tout roule dans cette série. Ici, c'est vraiment super savoureux d'un bout à l'autre. Les ellipses "black out" sont sublimes!

Spoiler de ouf !!!
Son of a beach !

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On a frôlé la fissure anale...

Tu exagères de venir voir le topic aussi !

J'avoue...
Mais spoiler de ouf quand même

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On a frôlé la fissure anale...

Si tu aimes vivre dangereusement, tu vas lire ce qu'il y a écrit en dessous.

Episode 6 excellentissime.
Comme le dit Noony, les ellipses "black out" sont fantastiques. Il y a un côté assez malsain durant ces séquences, je me suis presque cru à la fin de "Muhlolland Drive", surtout qu'elles se mèlent à des flash-back peut être un peu faciles et tirés par les cheveux (comme souvent ...) mais réellement fascinants, comme si la vie de Draper se désagrégeait ou que les couches de temps se mélangeaient ("Ubik" style !).
Et Jon Hamm continue de me surprendre, il passe encore par tous les états durant cet épisode (dont la timidité, et l'explosion de joie - deux choses qu'on ne voit pas souvent chez Don Draper !) avec un brio certain ...