DIMANCHE 24 JUILLET/LUNDI 25 JUILLET - LAS VEGAYS
Booyaow.
Le temps qu'Hollow Man fasse sa valises...
...et nous partons affronter le désert américain...
...pour un road trip des plus faggy.
that's how we rollSur le chemin, on s'arrête pour déjeûner dans notre premier Carl's Jr du séjour...
le seul fast-food qui peut rivaliser (voire dépasser) Burger King.Alors qu'on est assis, Qui-Gon aperçoit un chauve (qui n'était pas le Cow-boy) et dit, "Regarde, y a Agassi là-bas", ce qui chez nous veut généralement dire "Regarde le sosie d'Agassi là-bas".
Et en fait, plus on regarde et plus on se dit que c'est lui.
C'est là que je vois une blonde avec un gros pif le rejoindre avec des enfants et je dis "la meuf ressemble même à Steffi Graff"
C'était Steffi Graff.
Et c'était lui.
Plus tard, on découvrira qu'Agassi porte le surnom de "Kid de Las Vegas".
Whatever.
THIS IS VEGAS.
L'antre du kitsch et du ringard érigé en modèle de luxe où luxe est confondu avec luxure où tout pues le faux et le cliché à base de reproductions de monuments et de trucs qui brillent. Le lieu qui schmoucte quoi.
Après avoir attendu un moment pour prendre notre chambre à l'Excalibur, hôtel old school réputé cheapos mais totalement correct en réalité, on investit notre chambre...
...on s'amuse...
...et vu la chaleur écrasante, c'est parti pour la piscine.
Rafraîchis, on sort pour se rendre au MGM Grand, mon terrain de jeu d'il y a deux ans...
notez le rollercoaster du NY, NY à gauche...où je vais essayer de convaincre mes deux puceaux de compagnons de parier gros. En bonne flippette, QGJ préfère dans un premier temps s'adonner au jeu favori du 3e âge : les machines à sous.
Mais très vite, je réussis à les convaincre de tenter au moins le Casino War. Et derrière ce nom grandiloquent, se cache une bête Bataille.
oui je suis une tapette aussiC'est un peu le Blackjack des filettes quoi. Et ça va super vite. La preuve :
la tapette a doublé sa mise de 100$Le Cow-boy s'est fait 70$ mais Qui-Gon...not so much.
Prudents (enfin tapettes), on s'arrête, préférant garder nos gains pour les dépenser sur notre prochaine destination : une boîte de strip.
Mais avant ça, le Strip.
Et ses artistes de rue :
Ils l'ont cherché :
This is art tooNous méfiant des tracts de métèques, notamment ceux avec juste la photo d'une meuf avec "49$" écrit dessus, on parcoure les rues à la recherche d'informations sur une strip-club un peu plus fiable, un poil plus classe. Et par chance, nous sommes accostés par un employé du Hustler Club qui marche au pourboire et nous propose alors une offre qu'on ne pouvait refuser : contre un pourboire, il nous refile une carte qui garantit une boisson gratuite en plus de couvrir la course en limousine...
...jusqu'à la boîte de strip...
...dont l'entrée coûte 10$ supplémentaires (avec une 2e boisson gratuite comprise) et qui nous accueille avec un morceau de Nine Inch Nails, ce qui envoûte d'entrée le Cow-boy, principal protagoniste de cette sortie interdite au moins de 18 ans.
Une fois sur place, les bonnes nouvelles continuent de pleuvoir : on est dimanche, et donc c'est open bar jusqu'à minuit. Il était 22h.
Inutile de dire qu'on a profité comme des bâtards.
Quant au reste :
What happens in Vegas stays in Vegas.Vers 2h du mat, contre un petit pourboire, un van nous ramène jusqu'à notre hôtel, tranquillou. Le pied.
Une bonne nuit de sommeil plus tard, on reprend le couloir kubrickien vers l'extérieur...
...pour continuer notre trip "opulence" en allant abuser du buffet très réputé du Bellagio, hôtel autrement plus luxueux que le notre.
Toutes sortes de bouffes de tous horizons et tous plus bonnes les unes que les autres, à volonté et pour 20$ seulement.
On s'est juste fait plaisir.
Insensé je vous dis.
A peu près aussi insensé que la température extérieure...
...que nous avons bravé pour aller acheter un authentique Stetson au Cow-boy.
But you get a picture of me instead cause I'm a narcissistic bitchLe shopping continue avec petit passage par le magasin M&M's ridiculement interminable avec ses 4 étages et son merchandising improbable :
WTF?On enchaîne avec le vieux Vegas, loin loin loin tout au bout du strip où réside les casinos les plus miteux et les vieilles enseignes genre le cow-boy en néon mais aussi le Plaza, hôtel désaffecté qui a jadis servi à l'hôtel de ville de Hill Valley reconverti en hôtel-casino par Biff dans le 1985 alternatif :
Tout ce mauvais goût semble avoir déteint sur moi :
Seriously, Vegas?Après m'être débarassé du bling bling le plus ostentatoire du monde, on retourne vers notre hôtel (après être passé par le NY, NY où je convainc un Cow-boy, généralement fan de montagnes russes mais cette fois-ci effrayé, de faire le rollercoaster...scary) pour un peu de piscine, un peu de jeu et un peu de bouffe avant de se recueillir pour finir notre dernière soirée pépère dans la chambre.
BeauLe lendemain, nous reprenons la route...
...vers de nouvelles aventures.