Cosmo a écrit:
http://www.journaldunet.com/management/vie-personnelle/dossier/look-professionnel-les-erreurs-a-eviter/look-professionnel-les-erreurs-a-eviter.shtmlTrès amusant de faire le tour de ses collègues et de les noter par rapport aux "règles" suivantes :
- La veste intégralement boutonnée
- La chemisette sous le costume
- Une juxtaposition d'un trop grand nombre de couleurs
- Le col de chemise qui ne tient pas droit
- Un pantalon sans ceinture ou avec une ceinture d'une couleur différente que celle des chaussures.
- Porter des socquettes ou pire, des socquettes blanches
- La cravate trop courte ou le nœud de cravate trop petit.
- Les rayures dépareillées
- Le pantalon trop court
- La cravate "dessins animés"
Mine de rien, c'est impressionnant de voir, dans mon entourage professionnel, le nombre de mecs habillés comme des ploucs. Je ne parle pas de ceux qui, comme moi un jour sur deux, viennent en jean, mais bel et bien des patrons en costumes qui ont un pantalon trop court, sans ceinture, et sur des chaussettes Adidas blanches.
C'est le cas notamment de mon ancien chef, et j'ai pu constater, lors de réunion avec les clients, qu'il me suffisait d'être bien placé dans la salle (en choppant le bon angle par rapport aux interlocuteurs) et bien habillé pour qu'il soit totalement éclipsé.
Quand je suis en costume, j'ai une faute : le col de chemise... Dur de trouver des chemise de qualité, à l'ancienne, avec le col qui ne rebique pas au bout de deux lavages. Et encore, deux de mes chemises, payées plus chères et faites sur mesures, tiennent parfaitement.
Avec un costume sur mesure, c'est débile de porter une ceinture. Le plouc en général ne le sait pas.
Après les fringues, ça dépend beaucoup de votre physique.
Pas très intéressant ces codes vestimentaires de toute façon, juste un prétexte pour que la condescendance des gens, d'inspiration bourgeoise, s'exprime.
L'avantage d'un bourgeois, c'est qu'il connaît ces codes depuis son plus jeune âge et qu'il n'a pas de complexe par rapport à celui qui les apprend sur le tard. C'est paradoxal, parce que ce sont des trucs qui s'apprennent en une seconde, etc. Après trente ans, c'est différent, tu grossis, tu vois des gens qui portent toujours des converses mais tu as envie de leur dire d'arrêter.
Je ne parle pas du monde professionnel, mais dire que l'habit fait le moine me paraît être une simplification. La mode s'est à la fois suffisamment uniformisée et est devenue assez variée pour laisser une certaine liberté aux gens sans désigner leur classe sociale.
Tu vas reconnaître l'argent dépensé par quelqu'un, pas forcément son extraction ou sa situation sociale (la dentition par exemple est plus éloquente à ce sujet sans être infaillible bien entendu).
On permet bien plus de choses à quelqu'un de beau qu'à un homme petit et ventripotent (ou un "thon" comme on dit. La vulgarité, dans le cas du vêtement féminin, est maintenant communément acceptée (sans qu'il se réduise à cela).
Dans le cas des gens pauvres ou qui s'en moquent, ce genre de remarques n'a évidemment pas lieu d'être. Qu'ils se débrouillent!
N'importe qui possédant les moyens peut s'habiller correctement, même sans fric c'est possible.
Tout ça pour dire que c'est pas très intéressant.
Je suis tombé sur ce topic en cherchant s'il y avait un topic pour
Les Rayures du Zèbre de Benoît Mariage qui est pas mal du tout.