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Tiens curieux de le voir! C'est le grand retour de Okiura à la réalisation après le mythique Jin-Roh en 1999.

Un magnifique film rempli d'une vraie et belle simplicité, qui démarre de façon posée, sans jamais ennuyer et dont le rythme s'accélère jusqu'à une apothéose pré-finale, puis retour au calme pour une conclusion toute poétique.
L'héroïne est superbement croquée, d'un point de vue visuel c'est très beau, superbe même, l'animation et les décors sont extrêmement soignés avec un chara-design très réussi.
L'histoire est originale et prenante et il faut aussi mentionner l'humour distillé toujours à bon escient, grâce à divers personnages dont les trois esprits.
On est dans le classicisme et une fraîcheur dont seuls les Japonais en sont les dépositaires aujourd'hui. C'est le genre de film d'animation que j'apprécie énormément. C'est du grand art !!!

5/6

Sortie sans doute un brin opportuniste de distributeurs pensant surfer sur le succès des créatures merveilleuses à la Arietty cumulé à un postulat de deuil façon Les enfants loups Ame et Yuki. Humour un brin foireux (tiens des blagues de pet), ambiance mélancolique un peu en-deça des réussites récentes de l'animation japonaise, une légère déception même si rien de honteux.
3/6

Un peu déçu. Si le film était sorti en 1995, Télérama aurait surement trouvé que ce dessin animé charmant vient prouver que l'animation japonaise n'est pas que sexe et violence, et ravira les enfants de 7 à 77 ans.

Si on est en droit de trouver cette extrême lisibilité reposante et courageuse ( malgré les yokai et la trajectoire Tokyo -> campagne - oui les paramètres de départ sont ceux de Totoro - le film ose finir la partie sans jamais n'abattre la carte de la spiritualité en berne et des saines valeurs paysannes), on peut également regretter que le film n'ait d'autres intentions que celles de son pitch. Soit le récit d'un deuil articulé autour d'un trauma un peu artificiel, où les conséquences de la mort d'un père importent moins que ses circonstances, et qu'on dilue en facétieuses péripéties bornées d'obligatoires séquences d'émotion pluvieuse. Le film se déploie tranquillement mais ne charrie pas grand chose.

3/6





Japanese Fart Scrolls

Puis il y a eu combien de japanime en 2013 dans les salles?

Un très joli film qui, s'il n'atteint pas les sommets (très haut) d'Ame & Yuki, parvient à reproduire ce genre de drame fantastique provincial avec une douceur et une sensibilité infinies.
Après c'est sans doute un peu trop long et on sent par moment une certaine "vulgarité" typiquement japanime (les gros rires, les pets...).
Mais c'est drôle, c'est mignon, c'est émouvant. Et surtout j'adore le fait que ce cinéma soit tellement ancré dans sa propre culture. Qu'il soit si fortement japonais mais qu'en même temps qu'il soit totalement universel. Toujours cet amour de la vie villageoise, des petits riens, cet amour des gens et de la nature. Cette élégie de la vie. Comme ce générique de fin qui en quelques plans fixes nous dépeint une vie quotidienne villageoise heureuse et simple.

4/6

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CroqAnimement votre

Déçu d'être déçu, mais sentiment d'avoir vu ça de maintes fois en mieux dans ses divers aspects. La première partie est très classe, c'est calme et ça prend habilement son temps, mais on finit comme fatalement par virer dans des poncifs humoristiques et mélos bien prévisibles, idem dans le traitement graphique du climax assez poussif et les quelques fausses fins. Du mal à voir un peu de personnalité derrière... Un peu déçu par ce qu'on nous sort en japanime au ciné dernièrement, ou alors la relève est moyenne (enfin là Okiura n'avait rien fait depuis quinze ans).

Un peu déçu aussi même si le début est bon et nous installe très bien dans son semblant de faux rythme contemplatif et sa narration décalée et ralentie tous japonais. on est projeté dans un univers dont l'installation constitue le seul et grand intérêt, et le film, rendu atemporel, pourrait continuer, là, comme ça, éternellement, sans chercher à construire une histoire dans laquelle il se fourvoie et perd énormément de sa magie. Après cela il reste comme onl'a beaucoup dit ici des choses déjà vues en mieux par ailleurs alors que la singularité des univers et des êtres permettait beaucoup au film de trouver sa propre voie. Il n'en reste pas moins qu'on est emportés, mais finalement seulement jusq'au point où le film veut nous emmener quelque part, où là on suit moins.

Des choses souvent rebattues, convenues, surlignées ou surexpliquées composent l'intrigue (alors que d'autres ne le sont pas assez, en dehors de l'intrigue elle -même genre ces petits fantômes blancs autour du plus petit Yokai), jusqu’au double épilogue inutile, voire putassier.

3,5/6 du mignon.

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"Tirer la chasse, c'est comme le ping-pong. Plus on y pense, moins on ressemble à sa mère".

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