Forum de FilmDeCulte

Popopopooooooo

Durendal ? Clairement pas, non.

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"Je vois ce que tu veux dire, mais..."
"Je me suis mal exprimé, pardon."

Non, l'autre. Même s'il semble t'avoir marqué.

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"Citoyens, un roi n'est pas un homme ordinaire...c'est un rebelle, un usurpateur des droits d'hommes ordinaires. Un roi doit régner...ou mourir"

Durendal ? Non.

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"Je vois ce que tu veux dire, mais..."
"Je me suis mal exprimé, pardon."

Vu. Bon, je passerai sur les politesses d'usage: respect absolu d'avoir fait votre film tout seul, kudos d'être allés jusqu'au bout, on s'incline tous devant ceux qui ont mené un projet à bien, etc, etc.

Ce qui m'a le plus gêné dans le film c'est que tout est toujours, à chaque fois, systématiquement, trop long. Chaque scène, chaque interlude, chaque digression. Le rythme global est assez soutenu, mais les scènes en elles-mêmes sont longuettes. 1h49 c'est juste pas possible par rapport à ce que le film raconte.

Le projet a clairement les défauts du film auto-produit: zéro figurants, des décor vides... La mise en scène est assez peu existante, certains des décors font vraiment cheap/laids, avec des bizarreries qui font amateur, du style des dîners qui ont lieu à midi avec les rideaux tirés.

Cependant, là où le projet tire son épingle du jeu, c'est dans sa générosité et son côté pléthorique. Vous compensez la simplicité de l'intrigue et la pauvreté des moyens par un déferlement de plans, de décors, de saynètes, de blagues. Le film est extrêmement généreux, ça fuse dans tous les sens, et du coup il y a forcément des vannes qui font mouche (malgré un mickeymousing relou dans le montage: une réplique = un plan). De plus, en prenant soin de tout montrer, chaque rendez-vous, chaque meuf, en vous attardant sur chaque à-côté, vous arrivez à créer un monde. L'univers du film reste dans notre esprit et c'est plutôt rare pour de l'autoproduit.

Sur le plan des acteurs, par contre, ça va pas. Je dis bien "acteurs", car les meufs sont pas mal: Alix Bénezech et surtout Tanya Mattouk sont vraiment bien. Mais les garçons, surtout les deux potes (that means you, Gabnec) sont mauvais comme des cochons. C'est vraiment dommage.

Bref, voilà mon ressenti en quelques mots. C'est extrêmement convenu dans l'univers, trop long pour ce que ça raconte, disparate au niveau du jeu, mais assez généreux et touffu.

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Liam Engle: réalisateur et scénariste