Forum de FilmDeCulte

Déjà les acteurs...
J'ai rien contre eux mais le numéro de Yolande Moreaux avec son chien empaillé c'était trop pour moi.

Je parlais de "l'imagerie".

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Pourtant j'aime bien les chiens et le côté brune cassante d'Audrey Tautou ne me déplaît pas (mais je la préfère avec un chignon).
La coiffure Jeanne d'Arc en bol long d'Amélie est simplement horrible.

Oui, Amélie avec un chignon aurait été un bien meilleur film. Il faudrait le remaker.

Met donc Audrey Tautou avec un chignon en avatar alors.

Avec un chignon elle a un côté Sean Young dans Blade Runner. D'ailleurs dans Amélie elle se comporte un peu comme un replicant, son histoire avec Kassovitz rappelle celle de Rachael avec Harisson Ford. Quand Philip K. Dick décrit le retour du futur vers 1939, j'ai la même impression de décorum sans sortie, coincé avec une version de plus en plus spectrale des trois ou quatre mêmes personnes que le retour en 1996 dans Amélie. En fait Jeunet a réussi à adapter "Ubik" sans s'en apercevoir. C'est un film flippant finalement, une sorte de "Mondwest" parisien avec des robots qui ne se mettraient jamais à déconner et exécuteraient leur programme jusqu'au bout, et simuleraient des amourettes, des voisins, des contrats au noir d'un mois à 50 heures dans des bars et des motocyclettes pour le bonheur du spectateur. On ne remarquerait rien car ils ne court-circuiteraient jamais, et le spectateur à la longue finirait par s'oublier lui-même et mourir de déshydratation sous le soleil jaune (ou vert). Grand film de science-fiction dystopique debordien, en effet.

Parvenir à faire dériver un fil qui pourrait débattre de la non-présence d'un chef-d'œuvre absolu tel que Mystères de Lisbonne à celle d'Amélie dans un top classement des films du siècle, je ne sais pas si je dois m'en féliciter ou juste en pleurer.

Dans les bon documentaire peu vus, il y a "l'Expérience Blöcher" de Jean-Stéphane Bron il y a deux ans, qui part d'un dispositif proche de celui de "the Act of Killing" (il est le metteur en scène de son sujet et rentre dans son numéro d'acteur) dans un contexte où il ne s'agît pas de faire un film qui remplace un jugement, mais "d'alerter". Plus Blöcher essaye d'apparaître humain et de révêler des fêlures plus il devient une représentation de lui-même effrayante et creuse, le populisme est d'abord une sorte de "récit" de réussite individuelle, de névroses habillement exhibées et transformé en conte, en belle histoire, récupérée par une deuxième génération de politiciens comme Oskar Freysinger qui n'en ont plus besoin de ce récit, se vendent juste eux-même "physiquement" (leur voix, leur aplomb, leur sécheresse).

Em s'en bolas de morcego Mistério de Lisboa.

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Berlitz, c'est plus ce que c'était.

En même temps si tu ne l'avais pas mentionné, personne ne l'aurait remarqué du fond de sa position 87.

C'est vrai, il méritait sans doute pas d'être extrait du fin fond du classement.

Je me suis juste attardé sur les films français de la liste, histoire de voir un peu les goûts de cette sélection de critiques internationaux par rapport au ciné hexagonal.

À vrai dire, pas vraiment surpris non plus de sa présence, la liste étant beaucoup constituée soit de films de festivals, soit de films caricaturant parfois à l'excès l'image que l'on peut se faire de certains pays, et beaucoup de films qui représentent le "bon goût cinéphile moyen"

comme toute liste de consensus, non ? Je suis assez surpris de l'absence de cinéastes importants au profit de films américains bien foutus mais très standards.

Pour Amélie, je ne vais pas entrer dans le débat sur sa qualité, juste que chaque génération de cinéphiles a peut-être besoin d'un film générationnel à haïr. Perso c'était le Grand Bleu mais ça vient de mon grand âge.

Non mais Le grand bleu c'est VRAIMENT un film de merde.

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Netflix les gars, Netflix.

Pour le coup, oui, j'ai jamais compris.

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Y'a de belles images, tu comprends.

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Netflix les gars, Netflix.