Forum de FilmDeCulte

Un jeune médecin de 40 ans trompe sa femme avec une vioque de 70 ans dont il va tomber amoureux.


Vu le sujet, j'avais l'impression d'être un jeunot dans la salle rempli au deux tiers de retraités qui n'arrêtaient pas de me mater avec un oeil envieux pendant la séance. Premier film de Carine Tardieu que je vois sur un scénario écrit en partie par Solveig Anspach, dont je connais la réputation mais dont je n'ai vu aucun film. Je sais qu'il y a des amateurs d'Anspach sur le fofo mais je ne saurais vous dire quelle part elle a dans la relative réussite du film. Au début, ça fait un peu peur le temps que ça se mette en place. Pas que ça soit mauvais mais on craint de voir comment la cinéaste va réussir à rendre crédible cette amourette. Alors bien sur, elle s'est appuyée sur les bons acteurs que sont Poupaud, Ardant et Cécile de France et ça aide beaucoup. Je pourrais faire deux paragraphes sur Fanny Ardant qui après une longue carrière est toujours au même niveau mais en dehors de sa qualité d'actrice, son choix est judicieux. On va être honnête, elle est encore très jolie pour son âge et on évite de tomber dans le symbole vieille peau sur son déambulateur qui enlèvereait toute crédibilité au pitch. Car, sans maquillage, même âgée, elle reste séduisante.

L'atout du film c'est la manière dont Tardieu alterne sérieux et humour. On évite tout sérieux papal, on n'est pas dans une comédie mais on rit pas mal quand-même. La scène ou Poupaud avoue à De France qu'il la trompe avec une retraitée en est un bon exemple. Après, je suis pas à fond dans le film. C'est fluide, on s'emmerde jamais, je dirais même que c'est du bon cinoche populaire dans le style mais ça reste limité. C'est sympathique mais l'impression que Tardieu a atteint son plafond de verre et ne pourra pas faire mieux. Mais rien que pour son couple, le film vaut le coup d'oeil. Et la fin est toute mignonne.

3-4/6

Lol.

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Ah putain, je fouille les archives du forum et je vois qu'en fait j'avais vu Du vent dans mes mollets qui était horrible.
Bon finalement, le film doit sûrement beaucoup à Solveig Anspach.