Forum de FilmDeCulte

Bon ,j'ai essayé hier soir sur TF1 ... pas tenu jusqu'a la fin , c'est juste pas possible l'histoire du loup ... franchement ...

0,5/6

C'est pas une panthère ?

Je retiens un bon passage "Vous vous souvenez y a 30 ans dans le chalet avec les Italiens".

J'ai regardé ce film sur TF1 l'autre soir, et j'ai été agréablement surpris.

Je l'avais déjà vu au cinéma il y a plus de deux ans, et à l'époque, j'avais été assez déçu. Mais en le revoyant, tranquillement assis dans mon canapé, débarrassé d'inquiétudes "frustratrices" ("est-ce qu'il sera à la hauteur des deux premiers?"), je dois avouer avoir passé un agréable moment.

Alors c'est vrai, on est quand même bien en-dessous des deux premiers, et en particulier du deuxième.

D'un côté, c'est normal: les acteurs ont vieilli, et en 27 ans, ont eu le temps de bien s'embourgeoiser, d'où la perte de cette "fraîcheur" qui faisait le charme des deux premiers opus.
En outre, alors que le premier épisode avait pour cadre un village de vacances populaire, et le deuxième une station de ski pour "Français moyen", ce film prend pour cadre un luxueux hôtel en Sardaigne, d'où le côté un peu "bling-bling".
Cela pourrait expliquer, non seulement le décalage entre ce que les Français avaient en mémoire avec les deux premiers épisodes (d'où déception), mais aussi la rupture avec la "vraie vie" d'une majorité de Français (d'où frustration).



Ce qui avait fait le succès (à postériori) des deux premiers "Bronzés", c'est, plus que le scénario (petits déboires de vacances, aventures sentimentalo-comiques), une succession de "gags" (le terme "situations" est plus adéquat), le jeu d'acteurs et quelques dialogues.

"Amis pour la vie" essaie de reprendre à son compte ces éléments, avec plus ou moins de bonheur.
Beaucoup ici ont souligné l'indigence du scénario. Alors certes je ne peux nier sa relative minceur, mais je ne trouve pas qu'il soit foncièrement moins élaboré que dans les précédents opus, quoique la partie avec la bête féroce est vraiment peu crédible. De même, on retrouve la trame d'aventures sentimentalo-comiques -Thierry Lermitte s'y essaye péniblement de son côté- avec un "whodunit" que je trouve assez réussi.

(Par contre, et certains y trouveront peut-être matière à sarcasmes, je trouve qu'insérer des scènes de sexe explicites dans un film "familial" est toujours aussi malvenu. Mais la scène de sexe de la douche -puisque c'est de celle-là qu'il s'agit- semble renvoyer à la même scène dans "le père noël est une ordure". Peut-être un clin d'oeil de la part de l'ancienne troupe du Splendide?)

Par ailleurs, on l'aura déjà sous-entendu, le jeu des acteurs, vieillis (mais pas encore bouffis), n'est plus ce qu'il était, donc pas la peine de s'y attarder.
On trouve moins de dialogues susceptibles de devenir "cultes", et l'on se raccroche trop souvent à de plates références (la scène où Dus chante l'hymne américain en pleine mer est une désolante redite de "Quand te reverraiiii-je, payys merveilleux!"). Pourtant, tout n'est pas à jeter, loin de là: j'ai apprécié la transformation du personnage de Dus, et les expressions américaines dont il parsème ses phrases sont à mourir de rire. Les répliques sont parfois percutantes ("J'ai 32 ans" "... euh, oui, mais 5 ans, c'est quand même beaucoup").

Sur le plan de la variété de situations "comiques", on trouve quelques bonnes choses: la scène où le petit Jugnot annonce son homosexualité à son père est tout bonnement hilarante ("Je comprends pas, ya un problème dans l'entreprise, oui ou non?), celles où Clavier fait ses adieux mais tout le monde s'en fout, le délire mystico-hindou de je-sais-plus-comment-elle-s'appelle, la grosse Allemande quand elle gueule sur son chien ("Lee Oswald, komm hier!"), et j'en oublie.


Bref, un film pas si honteux que ça, si on le prend dans sa globalité, et si on accepte de faire le deuil des deux premiers "bronzés".

Ah j'oubliais: le film manque cruellement d'une vraie musique de film, parce que "Bailo Moreno" reprise par Zucchero, c'est pas mauvais, mais ça ne vaut ni la musique originale des "Bronzés font du ski", ni les "dala dirlada" du premier épisode.

(avouons-le: ce forum est un microcosme qui se plaît à taper sur certains films)

A Karl: je ne sais pas où tu as été pêché que je privilégiais les films français, mais ça relève quand même du procès d'intention, "monsieur, lol".

Je ne fais pas ça pour "pas faire comme les autres du forum" (avouons-le: ce forum est un microcosme qui se plaît à taper sur certains films), c'est seulement un ressenti de ce que j'ai pu éprouver en visionnant le film. Je dois pas être le seul à trouver quelque chose à sauver (cf critiques allociné). Et je préfère ne pas relever ta remarque de considèrer BCLC comme un film "honteux".

A Karl: je ne sais pas où tu as été pêché que je privilégiais les films français, mais ça relève quand même du procès d'intention, "monsieur, lol".

A Karl: je ne sais pas où tu as été pêché que je privilégiais les films français, mais ça relève quand même du procès d'intention, "monsieur, lol".

Hein ? 2/6 ???