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French Fried Vacation 2 en anglais

Je n'avais vu aucun des films de la trilogie mais ma copine a insisté pour que je découvre le 2 (apparemment pas la peine de voir le premier). Une belle façon de rendre hommage à Michel Blanc.

C'était marrant de découvrir l'origine de pas mal de détails cultes ("Sur un malentendu ça peut marcher", Dusse coincé sur le télésiège...). Et il est incontestable que l'affection que le groupe suscite auprès du grand public vient du miroir grossissant qu'ils sont du français constamment râleur. Les gars arrêtent juste jamais d'être veules, trash et se balancer des "Ta gueule !!" à tout va (d'ailleurs mon fils a plusieurs fois dit au début "Mais il est méchant...!"). Y a un sens du rythme et de la vacherie permanente qui fonctionne.

Mais je mentirai si je disais avoir été conquis. Le film n'est jamais qu'une suite de sketchs, impression accentuée par le mono-thème musical balancé à tout va et qui hache le film sans lui donner de mouvement, de structure. De plus, l'efficacité comique ne vient que de l'écriture et du jeu, jamais de la mise en scène. Sincèrement en 1h20 de film je dois retenir tout au plus cinq plans dignes de ce nom. Leconte se rattrapera bien par la suite.

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Liam Engle: réalisateur et scénariste

Oui suite de sketches en effet, c'est un assez mauvais film en réalité, juste marrant à prendre bout par bout.

Le 1 est presque mieux de ce point de vue, d'ailleurs, franchement pour être complet sur le "phénomène" mate-le, il a quand même eu un gros succès aussi.

Oui c’est une suite de sketchs. Le premier est largement meilleur, sur ce point, avec les arcs de chaque personnage qui se croisent. Et des répliques plus fines, moins éclatantes sur le moment, mais qui restent.

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Que lire cet hiver ?
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La Vie brève de Jan Palach, 192 pages, 16.50€ (Commander)

Et même un bien plus gros succès en salles.

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Jamais été fan, peut-être parce que vu trop tard. Ça vient de mes parents je pense qui ne les ont jamais regardé, alors que les lendemains à l'école, ça ne parlait que de ça.
C'est à l'adolescence que j'ai corrigé ça, histoire de comprendre le truc, et c'était aussi le moment où Jugnot et Blanc arrivaient à leurs pics (j'étais en salle pour Grosse Fatigue -bien- et Casque Bleu -bof-). Trouvé ça décevant par rapport aux ces contemporains, quand en plus dans l'humour trash, on avait du C'est arrivé près de chez vous et du Bernie.
Alors qu'entre temps j'avais adoré Viens chez moi... et Marche à l'ombre. Pas vu depuis un bail mais ce sont forcément de meilleurs films, avec toute cette glauquitude parisiano-banlieusarde typique.

Alors autant par principe j'aime la méchanceté dans la comédie (et je déteste généralement les moments d'émotions imposés, notamment dans beaucoup de comédies US avec la leçon de morale qui va avec), là, c'est vraiment trop artificiel.
Dans le 1er, c'est une réunion de beaufs mais avec une certaine naïveté et comme les personnages se découvrent en même temps que le spectateur, ça passe mieux. Même si pas fou.

Au Ski, là, t'arrives même pas à envisager le fait qu'ils partent en vacances ensemble. Je retiens que la scène avec Lavanant, le gag des déchets, celui de Jugnot qui pisse sur la serrure de sa voiture et "copain comme cochon" (le reste de la scène avec les montagnards est vraiment limite, les Italiens par principe chaud du cul, du même tonneau). Le reste, c'est tellement lourd et artificiel...

Me demande d'ailleurs si ça n'a pas joué dans le plantage total du 3: Amis pour la vie ? Ouais, non, jamais ces gens-là se réunissent tous ensemble 25 ans plus tard

Je préfère le Père Noël, sans être fan non plus, et c'est finalement là-dedans que le Blanc du Splendid m'aura marqué le plus. Je ne peux pas entendre ou prononcer Thérèse sans entendre sa voix dans un coin de ma tête.