Forum de FilmDeCulte

La vraie question c'est : "Connais-tu le groupe sanguin de ta femme ?"

"Should I know my wife's blood type?"
Le moment où j'ai su que ce film était génial.

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Liam Engle: réalisateur et scénariste

La réplique pour rassurer le spectateur.

Je veux bien le lien moi aussi

Excellent petit film

J'ai beaucoup aimé l'idée qui consiste à transformer un des fantasmes masculins ultimes en source d'angoisse. La mise en scène est dynamique, elle fait bien monter la sauce au fur et à mesure qu'approche le moment fatidique du retour de la nana ; les acteurs et les dialogues sont également excellents.

Petits bémols :le plan sur les boules et la fin un peu abrupte à mon goût.

Merci pour le retour.


Les autres, allez vous faire enculturer.

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Moi aussi je veux le lien !

Putain mais grave.

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Netflix les gars, Netflix.

J'aurais dû le faire à chaud, j'ai procrastiné puis oublié. Mea culpa.

Bon, connaissant le projet dans les grandes lignes et ayant vu Lose Actually et Mecs Meufs, je savais un peu à quoi m'attendre sur le fond. J'étais plus curieux sur la forme. Les premières remarques qui me sont venues après le premier visionnage : j'ai eu du mal à vivre la situation avec les personnages... J'attribue ça au manque de progression dans leur état, au fait que Bob parte direct dans les tours, que son pote (?) reste globalement sur la même note impassible...
Très personnellement, ce qui me fais le plus rire en comédie c'est l'incongru de la réalité, quand on parvient à le relever sans grossir le trait, ou à peine. Du coup, les punchlines comme je prends l'anus / le tapir, ça prend pas sur moi, en tout cas pas sous cette forme parce que je ne crois pas que le Bob, tel qu'il nous est présenté d'emblée, sortirait des trucs pareils. Je pense que je l'aurais mieux accepté si sa panique avait d'abord été mêlée d'excitation, d'adrénaline, de fébrilité, ce qui m'aurait en plus paru plus vrai, donc plus impliquant. Donc plus drôle. Là, le curseur de son angoisse est au max dès le départ, tu le joues sur une note rageuse un peu hors-sujet à mon avis. Ton acolyte joue le décalage et parfois ça produit quelque chose, comme lors du passage du "signal", mais pour faire court : je ne vis pas cette situation avec eux parce que leur attitude ne me paraît pas crédible... Du coup je suis soumis à l'attente de la punchline là où je préférerais rire avec eux d'un questionnement sincère autour d'une situation tout à fait envisageable.

Je serais beaucoup moins sévère sur ta mise en scène qui était à mon avis la bonne approche, surtout en considérant le temps imparti... Scruter les visage, dynamiser le dialogue par le montage (au passage je suis d'accord avec la personne qui regrettait le manque de plans d'écoute), c'est plutôt la bonne surprise. Le film ne pète pas plus haut que son cul, n'est pas démonstratif, joue la carte d'une simplicité et d'une urgence en accord avec la situation. Dommage que l' "objet filmé" ne vive pas autant de cette urgence, de cette spontanéité et que je ne retrouve pas ce qui faisait le charme de Lose Actually. Peut-être le fait de réaliser ET jouer (+ le délai) t'a-t-il maintenu dans un corset trop serré pour que le dialogue sonne. Peut-être l'écriture elle-même vise-t-elle trop rapidement le bon mot, manque-t-elle d'une mise en place sans doute plus terre-à-terre mais aussi plus progressivement immersive. En fait je vois bien tout ce qui avait du potentiel au niveau pitch mais je pense que, dans un contexte idéal, tu aurais globalement gagné à épurer la réplique, ménager les silences, utiliser un peu plus l'espace et les postures...

Comme d'autres j'ai eu un peu de mal avec les deux derniers plans, tant niveau tonalité que limpidité : j'ai moi aussi cru entendre un orgasme.

Voilà dans les grandes lignes... Je mets l'accent sur ce que je vois comme des défauts mais je continue d'être curieux de ce que vous produisez parce qu'il y a de la personnalité dans tout ça. Bravo pour le challenge en tout cas.

Il y avait une volonté d'exhaustivité, tant pour exploiter le potentiel à fond, poser toutes les questions possibles, mais pour montrer à quel point Bob flippait sur TOUT et avait pensé à CHAQUE truc. C'est aussi pour ça qu'il part au quart de tour.

J'ai du mal à saisir par contre en quoi "le Bob tel qu'il nous est présenté" serait incapable de "sortir des trucs pareil".

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En fait, y a aucun des donateurs qui fait gaffe à ses mails Ulule, c'est ça?

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Je précise ma pensée la phrase d'après : j'aurais certainement mieux adhéré à leurs vannes (pas que celles de Bob d'ailleurs) si l'excitation et la febrilité inhérentes à cette situation exceptionnelle m'avait été transmise au préalable. J'aurais pu jubiler ET flipper en même temps avec eux. La fameuse adrénaline. Là je trouve que ça tombe un peu comme un cheveux sur la soupe. Bob est dramatiquement pragmatique, du moins c'est ce qu'il évoque... donc "1-2-3 je prends l'anus", comme ça, je trouve que ça sonne faux. Soit il est control freak, soit il déconne sur tout pour dédramatiser...mais dropper ce genre de punchline au milieu de sa logorrhée d'obsédé du détail, ça me fait lâcher le personnage d'emblée pour ne voir qu'une private joke de scénariste. Je sais pas si je suis plus clair...

Mais c'est justement parce qu'il est pragmatique qu'il traite ça de cette manière. Ce n'est pas de la déconne, il ne cherche pas à dédramatiser, il est pragmatique au point d'être on ne peut plus direct et cru, et donc ça donne des "1-2-3 je prends l'anus"

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La clé de mon bloquage c'est : qui ferait ça ? Si le film avait ouvertement la forme d'un sketch, comme le segment de Friends qui t'a inspiré, pourquoi pas ? Mais tu dis toi-même que pour lui ce n'est pas de la déconne... Du coup, partant du fait que son obsession du détail soit le moteur comique, pour tout ce qui concerne ses réflexions poussées à l'extrême sur cette situation extraordinaire, je suis ok (même si je persiste à penser que c'aurait pu être aménagé en crescendo), mais pour ce passage, j'ai du mal à voir plus qu'un effet de gag un peu out of the line.

Robert Hospyan.


Je vois.

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